« Les amis des arbres », comme ils aiment se présenter, se sont réunis, ce dimanche matin, à Arçon, dans l’allée des tilleuls, où les quinze arbres qui animent les lieux sont désormais sous la menace d’un abattage. Vendredi, le tribunal administratif de Besançon faisait savoir que l’association « Arçon nature et patrimoine » était déboutée de sa demande d’annuler l’autorisation qui était accordée, par le préfet du Doubs, au Maire de la commune du Haut-Doubs, pour abattre ces arbres remarquables.
Les manifestants, réunis autour de Christine Stumpf, la présidente du collectif, sont venus dire leur incompréhension. Ils en sont convaincus « ces arbres ne représentent aucun danger ». Les dernières rafales de vent sont venues confirmer ces dires. La perte de ce patrimoine naturelle déchire les cœurs. « C’est somptueux. C’est une véritable cathédrale » explique Mme Stumpf. Elle s’interroge d’ailleurs sur le bienfondé d’une telle décision, alors que les périodes de sécheresse et les îlots de fraîcheur sont recherchés. « Je ne comprends pas qu’au 21è siècle, on bafoue ainsi l’environnement et la biodiversité. Je pense qu’il y a deux humanités. Une humanité qui respecte les arbres et l’ autre » conclut-elle.
L'interview de la rédaction / Christine Stumpf
Le week-end dernier, le JDD, le Journal Du Dimanche, publiait le top 500 des villes et villages de France. Là , où il fait bon vivre. 198 critères ont été définis pour départager les 35.000 communes françaises. Qualité de vie, sécurité, santé, transports et loisirs, commerces, protection de l’environnement, … ont été passés au crible. Dans le Doubs, Chalezeule, Pouilley-les-Vignes et Nommay apparaissent dans le palmarès des villages labellisés. Dans le Jura, on notera la présence de Perrigny, Choisey, Messia-sur-Sorne, Macornay, l’Etoile et Le Pin.
Jean-Marc Bousset, le maire de Pouilley-les-Vignes,, explique cette reconnaissance par la présence sur le territoire de la commune « d’une multitude de services pour la population ». « Les gens ont tout sur place. Ils évitent dans la mesure du possible de se rendre sur Besançon. Le cadre de vie est également agréable. On n’est pas tout à fait à la campagne mais presque. Tout concourt à ce que Pouilley-les-Vignes soit un village où il fait bon vivre » argumente l’édile.
S’installer à la périphérie de Besançon
Cette commune périphérique de la capitale comtoise, qui compte 2.200 habitants, connaît un regain d’intérêts depuis plusieurs années. Des lotissements, émanant du privé, sont sortis de terre. D’autres sont encore en projet. M. le Maire reconnaît que les demandes d’installation se multiplient. L’envie de devenir propriétaire, de posséder son chez soi, à la campagne, trouve écho dans cette société. « On recherche des petites parcelles, proches de Besançon, pour s’y installer » explique M. Bousset.
Ne pas devenir un village dortoir
L’édile se bat au quotidien pour conserver cette qualité de vie. Le contexte financier actuel oblige les communes à faire des choix. Il faut également être aussi en capacité de proposer des initiatives favorisant le vivre ensemble. Autrement dit, faire en sorte que ces communes ne deviennent pas des cités dortoirs. Le maintien de cet état d’esprit est parfois fragile, tant, depuis le covid-19, l’engagement associatif est devenu moindre.
L'interview de la rédaction : Jean Marc Bousset
Quel avenir pour le projet d’écoquartier des Vaîtes après la décision du tribunal administratif de Besançon ? L’instance annule l’arrêté du préfet du Doubs du 18 mars 2019 portant dérogation à l’arrêté de dégradation des espèces. Cette décision fait suite à la requête exprimée le 12 avril de la même année par les associations « Les Jardins les Vaîtes » et « France Nature Environnement 25-90 ». Les autres points dénoncés par les associations n’ont pas été contestés par la justice. A savoir qu’il n’y a pas d’intérêt public majeur dans un contexte de vacances des logements sur le territoire bisontin et qu’aucune autre solution alternative n’a été étudiée. Claire Arnoux, une des responsables de l’association « Les Jardins des Vaîtes », ne cache pas sa satisfaction. Elle y voit l’aboutissement « de longs mois de travail et de détermination ».
Pour la Ville de Besançon, cette décision n’annonce pas la mort du projet. Lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue ce mardi soir, Anne Vignot, la maire bisontine a annoncé que le projet se poursuivra en déclinant la proposition établie avec un collectif de citoyens, et présentée en 2021. « Une approche différente dans la préservation du milieu naturel et l’occupation de l’espace urbain » assure la maire de Besançon.
L'interview de la rédaction / Claire Arnoux
Naissances
10/02/2023 – Agathe de Dylan ROBIN, électricien et de Julia BOUQUEROD, secrétaire.
11/02/2023 - Élise de Jean-Charles MAILLOT, agriculteur et de Élia CHOGNARD, agricultrice.
12/02/2023 - Oulimata de Lamine DIOMPY, magasinier et de Aïcha DIAWARA, conseillère à l’assurance maladie.
13/02/2023 - Lyam de Alexis CHAMPREUX, technicien méthodes et industrialisation et de Océane VOUILLOT, esthéticienne.
11/02/2023 - Léonard de Mathias VITTE, artisan charpentier et de Marjorie JACQUIN, médecin généraliste.
13/02/2023 - Anna de Antoine BARIOD, agent polyvalent et de Mélanie DA SILVA, agent immobilier.
13/02/2023 - Alix de Benjamin PROST, agriculteur et de Manon MARAZI, infirmière.
14/02/2023 - Antoine de Adrien PELLEGRINI, commercial et de Laetitia BITARD, comptable.
11/02/2023 - Lou de Alex NAVARRO, technicien en chauffage et de Amandine CÔTE, kinésithérapeute.
14/02/2023 - Léonie de Augustin CAIREY-REMONNAY, tondeur de moutons et de Cynthia HOTONNIER, monitrice éducatrice.
15/02/2023 - Liv de Quentin MARTHEY, enseignant et de Céline DUPIRE, enseignante.
16/02/2023 - Léandre de Steve GRAND, technicien et de Emma MURINGER, aide-soignante.
16/02/2023 - Jahyan de Jean CADET, ouvrier et de Audrey BARRET, serveuse.
14/02/2023 - Marvin de Kevin JEANNEY-THOMANN, peintre plaquiste et de Manon VISENTINI, opératrice de fabrication.
16/02/2023 - Mathilda de André DE SOUSA BESSA, maçon et de Tânia PINTO CORREIA, employée de maison de retraite.
DECES
10/02/2023 – Monique CORDIER, 92 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pierre CORDIER.
13/02/2023 - Jean CALVI, 72 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs), célibataire.
12/02/2023 - Luzia DE MELO MARTINS, 82 ans, retraitée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs), veuve de José DE JESUS FERREIRA.
16/02/2023 - Jacques VUILLEMIN, 85 ans, retraité, domicilié à Ville-du-Pont (Doubs), époux de Joëlle GARDETTE.
Le SYDED, le Syndicat mixte d’énergies du Doubs, poursuit le développement de son réseau public de bornes de recharge électrique sur le département du Doubs. A ce jour, une quarantaine de bornes ont été installées. L’organisme vient de lancer une enquête, sous la forme d’un court questionnaire en ligne, à destination des élus locaux et des utilisateurs du service pour recenser les attentes et les besoins. La date limite des réponses est fixée au 2 mars prochain. Le Syded souhaite valider son schéma directeur pour la mi-2023. Ainsi toute personne intéressée ou concernée par la mobilité électrique peut contribuer à cette enquête via l’adresse mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La nouvelle formule du Carnaval pontissalien a suscité de nombreuses réactions. Finalement, les maisons de quartier et la municipalité ont réussi leur pari. Ce samedi après-midi, des centaines d’enfants sont venus participer, en famille, à ce carnaval new-look. Certes, comme toutes les premières, des ajustements devront sans doute être réalisés, mais dans l’ensemble, le pari a été relevé. Rappelons que faute de combattants, les élus pontissaliens ont dû se résoudre à annuler le traditionnel défilé pour proposer un moment festif différent.
L'interview de la rédaction / Témoignages d'enfants
Pour l’occasion, huit ateliers se sont tenus. Un stand gourmand animait également les lieux. Danses, bonne humeur et spectacles de magie étaient au programme. Tout le monde a joué le jeu pour faire plaisir et mobiliser. Les élus pontissaliens, Patrick Genre, Bénédicte Erard et Philippe Besson, avaient sorti leurs plus déguisements. Les petits pontissaliens ont également répondu à l’appel. La salle des Capucins grouillait de héros en tout genre.
La mise au point du Maire de Pontarlier
L'interview de la rédaction / Bénédice Hérard
Comme chaque année, l’édile pontissalien était présent. Déguisé, il s’est, lui aussi, prêté au jeu. Néanmoins, Patrick Genre ne cache pas sa déception quant aux réactions très vives qui se sont manifestées sur cette nouvelle formule. « On peut critiquer l’initiative, mais laissons là vivre au moins une fois, et que l’on en tire les conclusion après » lance l’édile. Et de poursuivre : « Il faut essayer d’être positif et ne pas toujours critiquer ce qui se fait. Essayons de ne pas casser avant de voir, de ne pas démolir avant de construire » ajoute-t-il. Pour Bénédicte Hérard, l’élue en charge de l’action sociale, malgré les difficultés, « il était important d’organiser un évènement festif, de ne pas rien faire ». En quelques semaines, les différents acteurs ont su se mobiliser. Certes le défilé était absent cette année, mais la cité du Haut-Doubs a rebondi pour que petits et grands partagent un sympathique moment coloré, festif et convivial. L’ambiance de carnaval a su être préservée.
L'interview de la rédaction / Patrick Genre
D’ici la fin de l’année 2024, un nouveau complexe sportif devrait sortir de terre au lieu-dit « Le Pontot », situé à la limite des communes de Pirey et d’Ecole-Valentin. Pour Patrick Ayache, maire de Pirey et président du syndicat intercommunal qui porte ce projet, cette infrastructure répond à un véritable besoin sur le secteur de Grand Besançon Métropole. « Une étude, réalisée sur le territoire, confirme qu’en matière d’équipement sportif, celui qui manque le plus à notre territoire sont les gymnases » explique Mr Ayache.
Pour l’heure, le coût précis d’une telle infrastructure n’est pas encore connu. La réflexion est toujours en cours pour définir le projet le plus adapté aux besoins locaux. L’objectif étant d’accueillir les disciplines liées aux sports collectifs et éventuellement des installations pour d’autres pratiques, telles que l’escalade, et des salles de réunion par exemple. Dans ce contexte, la superficie de l’infrastructure n’est pas encore définitivement connue.
Une consommation foncière divisée par deux
A ceux qui dénoncent une consommation foncière trop importante, Patrick Ayache rappelle que l’emprise au sol a été revue. Elle a été divisée par 2 par rapport au projet initial. « Au lieu de consommer 4 hectares de terrain, nous n’en consommerons que deux » explique-t-il. Et de poursuivre : « Je ne sais pas réaliser un gymnase en suspension dans l’air. Comme il n’y a pas de friches, ni à Pirey, ni aux alentours, il est forcément posé sur un espace qui n’est pas urbanisé, avec le moins de consommation possible au sol ».
A l’idéal, les travaux pourraient débuter fin 2024, pour une livraison en 2025.
L'interview de la rédaction / Patrick Ayache
Depuis mercredi soir, la Ville de Maîche procède à l’extinction partielle de son éclairage public de 23h à 5h du matin. 489 points lumineux, situés principalement dans les
quartiers maîchois, sont concernés. La cité du Haut-Doubs évoque « une stratégie vertueuse d’économie d’énergie » et son concours « pour la préservation du climat ». Le communiqué de presse indique qu’en 2023, les élus devront faire face à une augmentation de 200% des prix de l’électricité.
Compte tenu du coût de l’énergie, les élus de la Communauté de Communes de la station des Rousses ont décidé de procéder à la fermeture temporaire de l’Espace des Mondes Polaires de Prémanon. Nolwenn Marchand, son président, Maire de Prémanon, explique que la facture a considérablement augmenté. Soit une multiplication de près de 4, que la collectivité n’était pas en mesure de pouvoir assumer. La nouvelle facture atteint 500.000 euros, contre les 120.000 euros anuellement budgétisés.
Les élus jurassiens mènent les investigations nécessaires pour mieux comprendre cette situation. « Des relevés sont actuellement réalisés sur les différentes installations électriques » explique M. Marchand. Les groupes froids de la patinoire n’expliquent qu’en partie cette hausse. Des dysfonctionnements ont également été constatés sur le système de chauffage mis en place, qui génère des consommations électriques importantes. Alimenté par géothermie et un système de récupération des calories sur les groupes froids de la patinoire, il ne répond pas aux attentes.
Fermeture en fin de saison
Parce qu’il serait impossible d’honorer les futures factures, il a été pris la décision de fermer temporairement le site. Bien évidemment, cette mesure n’est pas sans conséquences pour l’emploi et l’économie locale. Les élus en ont bien conscience. Dans un premier temps, il a été prévu de fermer l’établissement à compter du 5 mars. La partie muséale réouvrira pour trois mois cet été. Quant à la patinoire, elle ne retrouvera son public qu’en décembre prochain. Des aménagements seront prochainement consentis pour corriger ces dépenses « pharaoniques ».
La colère d’un élu
Nolwenn Marchand ne cache pas sa colère. ‘ Cette situation est insupportable. Comment les fournisseurs d’énergie peuvent nous demander de payer de telles sommes ? » s’insurge-t-il. Et de terminer : « c’est inadmissible d’avoir des augmentations comme celle-là sur des biens de première nécessité comme l’électricité. C’est politiquement absolument inadmissible ». Ce n’est certainement pas l’application prochaine de l’amortisseur électricité qui devrait réduire de 100.000 euros les charges, qui changera la donne.
L'interview de la rédaction : Nolwenn Marchand
La communauté de communes Haut-Jura Arcades a développé une application pour découvrir les belvédères du territoire. Quatorze belvédères, répartis sur les secteurs de Longchaumois, Morez, Morbier, La Mouille et Bellefontaine, sont à découvrir. Pour s’immerger dans ces superbes espaces naturels, il suffit de télécharger l’application « escapades belvédères ». L’outil est richement documenté et permet d’évoluer grâce à un panorama à 360°.