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Besançon continue de transformer la place de Lattre de Tassigny. Après le cœur de la place, ce sont les rues avoisinantes qui font l’objet d’interventions fortes. L’avenue de la gare d’eau va être reprise en partie : nouvelle chaussée, nouvelles bordures, trottoirs améliorés, places de stationnement retracées.

Pour cela, afin de sécuriser le chantier et les personnels intervenant sur le site, la fermeture partielle de l’avenue est nécessaire. Les dates choisies correspondent à une période où la circulation est moins contrainte. Cette fermeture sera donc effective du 11 juillet au 5 août , du croisement avec la rue du Porteau jusqu’à la rue Charles Nodier. Une déviation est mise en place par Velotte, elle est signalée par un panneau lumineux à Chamars. Pendant cette période, l’avenue de la gare d’eau ainsi que la rue du Porteau restent accessibles aux riverains et sont mises partiellement à double sens, jusqu’au croisement Gare d’eau/Porteau. La réfection de chaussée de la rue Nodier, au droit de la place de Lattre de Tassigny, sera quant à elle réalisée le 3 ou 4 août, avec une fermeture d’une journée entre le rond-point d’Huddersfield-Kirklees et la rue Lecourbe.

De nombreux travaux sont actuellement et vont être menés sur le réseau routier jurassien. Ils s’appliqueront à la RN5 et à la RN83 et concerneront les chaussées, murs et falaises. La majeure partie des travaux envisagés et réalisés par la DIR Est chaque année s’inscrit au sein de plans d’amélioration d’itinéraires. Ces derniers constituent le programme pluriannuel des travaux envisagés par l’Etat.

 

Liste des principaux chantiers programmés en 2022 :

 

  • Périmètre du centre d’entretien et d’intervention de Poligny :

 

-RN5 – Mont de Vaux / Montrond : reprise de la couche de roulement

-RN5 – Montrond / Ardon (Gratteroche) : reprise de la couche de roulement

-RN83 – Monts de Buvilly : création d’un ouvrage de soutènement

-RN5 – Vaux-sur-Poligny : travaux sur ouvrages de soutènement

 

Entretien courant :

-Ramassage des déchets / fauchage / entretien de la signalisation verticale et horizontale

-Entretien courant / réparations des murs et ouvrages d’art

 

  • Périmètre du centre d’entretien et d’intervention de Saint-Laurent-en-Grandvaux :

 

-RN5 – Morbier (col de la Savine) : réfection de la couche de roulement

-RN5 – Morez (Rocher de Larce) : sécurisation de falaises

-RN5 – Entre-deux-Monts : sécurisation de falaises

 

Entretien courant :

-Ramassage des déchets / fauchage / entretien de la signalisation verticale et horizontale

-Entretien courant / réparation des murs et ouvrages d’art

Les nuits du lundi 13 au vendredi 17 juin 2022, de 21h00 à 05h00, la Direction Interdépartementale des Routes Est indique qu’elle va fermer la section de la RN57 (de la voie des Mercureaux, contournement Sud-Ouest de Besançon), dans les deux sens de circulation afin de réaliser la maintenance des équipements de sécurité et l’entretien courant. Des déviations seront mises en place dans les deux sens de circulation.

En travaux depuis plusieurs mois, le site Saint-Jacques de Besançon se prépare à accueillir une toute nouvelle bibliothèque d’ici 2026. Un projet ambitieux, le plus gros chantier public de lecture en France. Ce jeudi a débuté la déconstruction de la cheminée de 30m qui marque symboliquement la fin de la première phase de démolition. Au moins deux semaines seront nécessaires avant de la faire tomber. Anne Vignot, présidente du Grand Besançon est au micro de la rédaction.

Il faudra plusieurs semaines pour démonter la structure de briques recouverte de béton, haute de 30m. Les ouvriers, dans une nacelle, ont attaqué le sommet de la tour au marteau-piqueur ce jeudi matin. Une fois, la cheminée raccourcie de dix mètres, ils passeront le relais à une pelle de démolition à grand bras. A la fin du chantier, les ouvriers laisseront place à des archéologues qui s'attelleront à des fouilles sur le site. Par la suite, débutera le chantier de construction de la future Grande Bibliothèque.

 

 

Les travaux sur cette partie du site de Saint-Jacques ont débuté à l’été 2020 avec une première phase de travaux préparatoires (désamiantage, démontage des préfabriqués). Un an plus tard, à l’été 2021, le bâtiment Saint-Bernard était libéré et la chaufferie arrêtée définitivement par le CHU. Une deuxième phase de travaux d’un montant de 1 M€ TTC a alors débuté en fin d’année et se poursuit actuellement jusqu’au mois de juin. Ces travaux concernent le désamiantage et le curage de l’intérieur du bâtiment Saint-Bernard construit au 17ème siècle et protégé par le classement monument historique, et prochainement la déconstruction de la chaufferie et de la cheminée emblématique. Ces travaux préparatoires bénéficient du financement de l’Université de Franche-Comté, du Département du Doubs, de la Région Bourgogne-Franche-Comté, de l’État et de l’Europe.

 

Une ouverture prévue en 2026

 

Une fois cette deuxième phase achevée, les fouilles archéologiques commenceront dans la cour suivant les préconisations du service régional de l’archéologie de la DRAC et ce jusqu’à l’automne 2022. En parallèle, les études de conception de la future Grande Bibliothèque seront réalisées. Objectif : un démarrage de la construction de la future Grande Bibliothèque au second semestre 2023 pour une ouverture au public fin 2026.

Le réseau de chaleur de Pontarlier qui alimente en chauffage et eau chaude sanitaire, environ 70 bâtiments, poursuit son extension. Actuellement, une opération exceptionnelle est réalisée sous la RN5 : le passage des canalisations sous le pont de la Fauconnière.  

 

pont fauconnière 2

 

Un réseau datant de 1989 à changer

 

Le réseau de chaleur qui sillonne de nombreuses rues de la capitale du Haut-Doubs, avec 20km de canalisations souterraines afin d’alimenter des bâtiments avec une énergie locale de « récupération », provient principalement de la combustion de déchets. Le raccordement des bâtiments à ce réseau de chaleur permet de substituer les énergies fossiles utilisées telles que le gaz ou le fioul. Mis en service en 1989, le réseau dispose encore de canalisations de cette époque, qui se font un peu vieillissantes. « Il y a des points de fragilité. Au bout de 30 ans, il est totalement normal d’entretenir cet ouvrage. C’est ce qu’on est en train de faire » souligne Claude Gindre, le président de Préval. Progressivement, l’entreprise propriétaire de ce réseau renouvelle ces canalisations, en remplaçant la fonte par de l’acier, avec un diamètre plus important, afin d’assurer le développement de ce réseau. « On le redimensionne afin de pouvoir offrir des possibilités de densification de notre réseau de chaleur » poursuit le président.

 

pont fauconnière

 

Les canalisations à fixer sous le pont de la Fauconnière

 

C’est donc un chantier de taille qui est en train d’être réalisé sous la RN57, comprenant de nombreuses contraintes. « Les contraintes sont communes à celles de la ville. On est sur un tracé fréquenté par environ 24.000 véhicules par jour. Les travaux se déroulent sur le Doubs, et avec toutes les contraintes environnementales qu’il faut prendre en considération. Et nous sommes en plein centre-ville, donc il y a tous les réseaux annexes qu’il faut prendre en compte dans tous les calculs » précise Claude Préval. Le montant des travaux s’élève à 484.794€, dont 40% sont subventionnés par l’Ademe, via le Fonds de chaleur. Pour réaliser cette opération et assurer la sécurité du chantier, la circulation est alternée durant 15 jours sur le mois d’octobre, de 9h à 16h, depuis le 4 octobre.  

Depuis lundi dernier, le 26 juillet, les travaux ont débuté sur la RN57 entre les échangeurs de Temis et d’Ecole-Valentin, dans le sens Pontarlier-Vesoul. Plusieurs entreprises participent à la réhabilitation de la partie supérieure de la chaussée pour plus de sécurité, et ce jusqu’au 13 août.

Construite en 2003, la RN57 possède toujours la même couche de roulement. “Du fait du passage régulier des véhicules, on observe des effets de polissage de la voirie qui peuvent créer des glissements et des fissures”, développe Franck Esmieu, chef de district chez DIR Est. Ces déformations peuvent créer des infiltrations d’eau susceptibles de déstructurer les couches situées sous la partie supérieure de la route.

 

photo dans article rn57

 

Les travaux ont lieu en trois phases. “Celle allant de l’échangeur de Temis à celui de Saint-Claude a pu être réalisée cette semaine”, se félicite Franck Esmieu. Grâce à cette petite avance sur le planning, la phase 2, située entre l’échangeur de Saint-Claude et celui de Pirey (RD75) est déjà entamée. Et la phase 3 des travaux, la dernière semaine, concernera la voirie entre l’échangeur de Pirey et la ZAC Valentin. “On a de l’avance quant aux délais envisagés en janvier mais on dépend fortement des aléas météorologiques et techniques”, ajoute t-il prudemment. La période estivale est justifiée par la baisse du trafic routier qui l’accompagne, notamment entre le 14 juillet et le 15 août. “On essaie de pénaliser le moins possible les riverains et les zones commerciales situées aux abords de la zone de travaux”.

Une question de budget

Financés par l’Etat, ces travaux sont aussi supervisés dans l’organisation par la Ville de Besançon, le Conseil Départemental et le réseau autoroutier APRR. “Ces chantiers s’inscrivent dans la lignée de ceux déjà effectués l’année passée dans le sens Vesoul-Pontarlier”, explique Franck Esmieu. Si cette année, la réhabilitation de la voirie ne concerne que la partie entre Temis et la ZAC Valentin, cela s’explique par un budget limité. Cependant, la RN57 bénéficie de ce rafraîchissement du fait de l’annulation de travaux dans le Jura. Le budget a donc été déplacé sur ce chantier, bien qu’il soit trop maigre pour permettre la rénovation complète de la RN57 entre l’échangeur de Micropolis et celui d’Ecole Valentin.

L’interview de la rédaction / Franck Esmieu

 

Chaque nuit du mardi 29 juin au vendredi 2 juillet, de 19h à 5h, la direction interdépartementale des Routes de l'Est (DIR Est), pour le compte de l’État, va procéder à des travaux de réfection de chaussée sur la RN57, dans la traversée de Jougne et du hameau « Les Tavins » (25). Une déviation sera mise en place chaque nuit pour les véhicules légers par la voirie communale de Jougne.

Ce mercredi, la maire de Besançon Anne Vignot a symboliquement détruit la première pierre du quartier Saint-Jacques, qui verra le lieu muter en un espace vert avec vue sur le Doubs.

Les travaux ne commenceront que le 15 août par le processus de désamiantage, mais c’est pourtant ce mercredi 16 juin que la maire de Besançon Anne Vignot a procédé à l’enlèvement symbolique de la première pierre du site Saint-Jacques. Au total, 6 hectares comprenant les bâtiments Claude Bernard et Saint-Paul devraient être rasés pour laisser place à un espace urbain / espace vert, qui fera le lien entre la berge du Doubs et le centre-ville bisontin. Un chantier à hauteur de 365 000 € hors taxe qui durera 6 mois, dont 2 de préparation et 4 de travaux purs. Les associations ainsi que les derniers services médicaux restants de l’hôpital Saint-Jacques vont être relocalisées. Avec ce projet urbain la maire de Besançon veut offrir une place et un parc à tous les bisontins en intégrant tous les enjeux de mixité sociale : « Nous avons besoin d’avoir un quartier comme celui-ci qui se rénove, qui soit repensé. On souhaite que les bisontins se réapproprient ce lieu et que cet espace vert prenne sa place le plus rapidement possible ».