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A quelques jours de l’évènement parisien, les agriculteurs continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, dénonce « une situation encore trop brouillonne Â». « On a du mal à voir le calendrier. Lorsque l’on rencontre l’administration départementale, il n’y a pas plus d’information que cela. On se doit de surveiller cette situation, comme le lait sur le feu Â» explique-t-il.

Alors qu’Emmanuel Macron doit prochainement recevoir les présidents nationaux de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, les représentants syndicaux et leurs militants restent très attentifs. De la qualité des échanges dépendra les actions à venir au salon. Les professionnels de la terre ne souhaitent pas gâcher la fête et la belle vitrine que leur activité représente aux yeux des Français. Il n’empêche que leur patience est mise à rude épreuve. « Nous verrons,  en fonction de ce qui a pu être dit, comment nous nous positionnerons syndicalement pour ce salon de l’agriculture Â» narre M Dornier. « Le salon est une vitrine que l’on veut maintenir. On peut s’attendre à un accueil très tendu vis-à-vis des politiques » poursuit l’agriculteur, qui rappelle que l’évènement était « une deadline Â» qui avait été fixée au gouvernement pour avoir des réponses très concrètes. Et de terminer : « on ose espérer que ce sera un effet levier et que des mesures seront annoncées pour donner davantage de perspective aux agriculteurs Â».

L'interview de la rédaction / Florent Dornier

 

Les fournisseurs de gazole sont pointés du doigt par l’association de consommateurs CLCV. Cette dernière fait remarquer que leurs marges sont repartis à la hausse depuis cet automne pour atteindre des niveaux qu’elle juge « inacceptable Â». Il est indiqué qu’elles  sont remontées, en janvier, à 26 centimes par litre d’essence pour le sans plomb 95  et 22,2 centimes par litre de gazole, alors qu’elles se situaient, en moyenne, vers 15 centimes sur la période 2018-2021.

Le ministère de l’Intérieur poursuit son projet de dématérialisation avec le permis de conduire. Cette opération est généralisée depuis mercredi pour les automobilistes qui en font la demande. Rappelons que le gouvernement s’est engagé à dématérialiser 250 démarches administratives. Désormais, grâce à ce dispositif, les automobilistes peuvent présenter leur téléphone portable lors d’un contrôle ou pour la location d’un véhicule. La plateforme « France identité Â» est à la disposition de tous.

Ce mardi, à  la salle des fêtes de Saint-Vit, à l’invitation de Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs, et Ludovic Fagaut, son 1er vice-président en charge du retour à l’emploi, de l’insertion et de l’action sociale, un petit-déjeuner était organisé sur le thème « Du RSA à l’emploi Â». Cette rencontre, avec les partenaires du département du Doubs, avaient pour mission de présenter les actions de la collectivité et ses engagements auprès des bénéficiaires pour atteindre cet objectif.

En 2023, la collectivité a enregistré 12.100 bénéficiaires du RSA.  Soit un engagement financier de près de 80 millions d’euros. Pour Ludovic Fagaut, Â« le retour à l’emploi Â» est une priorité. La classe d’âge des 25-39 ans est particulièrement visée. Elle représente plus de 50% des personnes accompagnées. Trois parcours sont mis en place pour aider ces différents publics . Ils tiennent comptent de la situation personnelle de chacun et de sa capacité à s’insérer dans un dispositif.

L’objectif est d’accompagner au mieux pour identifier les freins  d’accès à l’emploi. Autrement dit « travailler le projet professionnel en même temps que la résolution de freins sociaux Â».  Ainsi des équipes de travailleurs sociaux, conseillers d’insertion et  coachs de filières sont mobilisés pour répondre à cet enjeu sociétal. C’est l’ensemble des dispositifs et des moyens humains déployés qu’a voulu mettre en exergue la collectivité départementale durant ce temps d’échange et de rencontre, placé sous le signe de la convivialité.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut

Le recensement de la population 2024, menée par l’Insee,  attaque sa dernière ligne droite. 80 % des logements du Doubs et 83% dans le Jura ont déjà été enquêtés, à la date de mardi. Rappelons que cette campagne se poursuit jusqu’au samedi 17 février dans les communes de moins de 10.000 habitants concernées et jusqu’au samedi 24 février dans les communes de 10.000 habitants ou plus, sur un échantillon de logements.

La Préfecture du Jura a rendu public le bilan des contrôles de gendarmerie qui se sont tenus durant le week-end de la Percée du Vin Jaune, qui a rassemblé 35.000 visiteurs, la semaine dernière à Arbois. Les forces de l’ordre ont réalisé plus de 800 dépistages d’alcoolémie et de stupéfiants. 16 conduites sous stupéfiants, 10 conduites sous l’empire d’un état alcoolique, un refus d’obtempérer et 20 autres infractions au code de la route ont été enregistrés.

Selon le dernier baromètre de Santé Publique France, le nombre de 18-24 ans ayant pensé au suicide a doublé en dix ans. Selon cette étude, 7,2% de cette classe d’âge ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année 2021, alors qu’ils étaient 4,2% en 2017 et 3,3% en 2014. Selon  ces mêmes données, les jeunes femmes sont plus nombreuses que leurs homologues masculins. Une jeune personne sur 10 est concernée, 5% chez les garçons.

Un nouveau record de détenus a été atteint en France. Au 1er janvier 2024, notre pays comptait près de 75.900 personnes placées en détention. Soit une hausse de 5,2% en un an, selon des chiffres rendus public par le ministère de la justice.

Selon le rapport provisoire de l’Observatoire national interministériel de la sécurité, 3.170 personnes ont trouvé la mort sur les routes françaises en 2023. Soit une baisse de 3% par rapport à 2022. Toutes les catégories s’inscrivent à la baisse, sauf les trottinettes et autres engins motorisés, dont la mortalité continue de progresser, avec 42 tués (+7%).

Dans le cadre du 70è anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre, les sites Emmaüs de France mènent des actions auprès du grand public pour évoquer l’homme et son combat. Le 1er février 1954, l’abbé lance son célèbre Appel à la solidarité, pour les sans-abri,  sur les ondes de Radio Luxembourg, créant ce qu'on appellera "l'insurrection de la bonté".

Ce samedi, à Pontarlier, les amis d’Emmaüs organisent une journée portes-ouvertes. Marie, à la retraite, a rejoint l’association en 2018. L’action d’Emmaüs et la personnalité de l’abbé Pierre ont été déterminants dans son choix de s’engager au sein de cette aventure collective et humaine. « J’aime bien l’idée de deuxième main et de recyclage. C’est bien dans l’air du temps Â» explique Marie. Et de poursuivre : « Je travaillais dans le social et j’avais envie de donner un peu de mon temps. Je fais cela avec plaisir Â».

L’abbé Pierre

Difficile pour Marie de rester indifférente au combat de l’abbé Pierre. « C’était quelqu’un d’extraordinaire, qui avait une philosophie et une façon de concevoir les actions de solidarité particulières Â». La militante associative reconnaît, qu’à son niveau, l’abbé Pierre «  a fait de la politique Â». Elle fait notamment référence au rapport annuel sur le mal-logement, qui dénonce, chaque année, une situation toujours aussi dramatique. Un véritable sujet politique qui s’est emparé de la société française, en interpellant le plus grand nombre, dans des sphères différentes.

L'interview de la rédaction / Marie, bénévole aux amis d'Emmaüs de Pontarlier