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Michel Barnier, le Premier ministre, veut taxer « les plus fortunés Â»- ce qui représente 65.000 foyers fiscaux -  et les 300 plus grosses entreprises françaises. L’objectif est de trouver 20 milliards d’euros sur les 60 milliards nécessaires pour combler le déficit. Michel Barnier a précisé que cette hausse ne serait que « temporaire Â».

Par ailleurs, le gouvernement envisage de réduire le taux de remboursement de la Sécurité sociale pour les consultations médicales. Les assurances et mutuelles devraient couvrir la différence. En 2024, le déficit de la sécurité sociale devrait dépasser 17 milliards d’euros.  

Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, le député Modem du Doubs, réagit à la Déclaration de politique générale de Michel Barnier, effectuée mardi à l’Assemblée nationale. Selon lui, « le Premier ministre à la hauteur sur le ton et sur le fond Â». Tout en expliquant que le chef du gouvernement « a déroulé une feuille de route en phase avec les attentes des Français Â». « Il est temps de dépasser les divisions et les querelles, les Français nous regardent Â» termine le parlementaire.

Ce mardi, lors de son discours de politique générale à l’Assemblée Nationale, dans une ambiance particulièrement bruyante, Michel Barnier, le Premier ministre, a prôné « la réduction des dettes budgétaire et écologique Â».  Le Premier ministre s’est dit ouvert à des « aménagements de la réforme des retraites. Sur le plan budgétaire, le Chef du Gouvernement a proposé « trois remèdes Â» : « la baisse des dépenses publiques, l'efficacité de la dépense publique et la hausse de la fiscalité sur les plus riches Â».

Le racisme, l’antisémitisme, les violences faites aux femmes et les discriminations font partie « des lignes rouges Â» qu’il a fixées. Dans le même temps, sans aucune surprise, le Nouveau Front Populaire a confirmé son intention de déposer une motion de censure contre son gouvernement.

Nommé début septembre par Emmanuel Macron, Michel Barnier, le Premier ministre, prononcera ce  mardi 1er octobre, à 15 heures,  Ã  l'Assemblée nationale,  sa déclaration de politique générale. Il se présente devant les Députés sans aucune majorité absolue au sein de l’Hémicycle. Une menace de censure par les oppositions est bien réelle. Michel Barnier ne sollicitera pas le vote de confiance des députés.

Dans un communiqué de presse, les Républicains du Doubs adressent « leurs   plus chaleureuses félicitations à Annie Genevard, nouvelle ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt et lui souhaitent tous leurs vÅ“ux de réussite Â». Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des LR du Doubs, déléguée de la 2è circonscription du Doubs explique,  qu’au niveau national,  Â« le parti Les Républicains a décidé de prendre toute sa place dans l'architecture mise en place. Il le fera dans la responsabilité et dans la clarté, fidèle à ses valeurs et ses convictions Â».

Ce samedi, la gauche se mobilise à Besançon. Une manifestation se tiendra, à 15h, sur la place de la Révolution. Ces collectifs entendent dénoncer « le gouvernement Barnier et l’alliance Macron-Le Pen Â». Selon eux, « La nomination de Michel Barnier, issu d’un parti, avec moins de 10% des suffrages, lors des dernières élections législatives, est tout sauf représentatif du choix des Français Â».

Dans un communiqué de presse,  Mathieu Bloch, député de la 3è circonscription du Doubs, qui a rejoint Eric Ciotti, et son alliance avec le Rassemblement National, annonce son opposition catégorique à l’idée d’une hausse des impôts, que l’on prête à Michel Barnier, le nouveau Premier ministre. Le parlementaire doubiste demande « que l’équilibre financier s’effectue sans rogner le fruit du travail des Français et la réduction de leur pouvoir d’achat Â».

Annie Genevard, députée LR de la cinquième circonscription du Doubs, vice-présidente de l’Assemblée nationale, pourrait figurer dans le gouvernement de Michel Barnier. Mme Genevard n’aurait pas le portefeuille de l’Education, mais celui de l’Agriculture. La présentation du nouveau gouvernement, après ces longues semaines d’attente, est annoncée pour « avant dimanche Â», selon l’entourage du Premier ministre.

Marie Guite Dufay, la présidente socialiste de la région Bourgogne Franche-Comté, a réagi sur son compte twitter à la nomination de Michel Barnier, comme chef du gouvernement. Selon elle, « la logique institutionnelle aurait dû conduire à un premier ministre de gauche Â». « Comment un homme de droite, membre d’un parti qui a refusé le front républicain, pourrait-il répondre aux aspirations exprimées par les électeurs ? Ce n’est plus un défi, c’est mission impossible Â» écrit-elle sur le réseau social.

Suite à la nomination de Michel Barnier, les partis et les militants de gauche se mobiliseront ce samedi à Besançon. Le rendez-vous est fixé à 15h sur la place de la Révolution. Selon eux, un tel choix est significatif « d’un pacte conclu avec le Rassemblement National Â». L’opposition promet une politique « antisociale, réactionnaire et intolérante Â».  Ces hommes et femmes de gauche pointent un déni démocratique. Selon eux, « le Président de la République aurait dû appeler la coalition arrivée en tête des élections à former un gouvernement’'.