La LICRA Besançon Franche-Comté, fidèle à sa mission de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a adressé le 28 novembre un courrier à l’élu régional du Rassemblement National Jacques Ricciardetti, candidat également aux municipales de Besançon, après l’usage du terme « collabo » lors d’un débat public au Conseil régional.
L’association rappelle que « l’emploi de ce mot n’est pas anodin, en particulier de la part d’un élu, et lui proposait de reconnaître qu’il avait pu être mal choisi ». Sans réponse, la LICRA rend publique son interpellation et invite « chacun à s’interroger sur la posture d’un candidat au poste de maire de Besançon ».
Le candidat du Rassemblement national, Jacques Ricciardetti, a dernièrement lancé sa campagne pour les municipales de Besançon. Entouré de la députée Géraldine Grangier et du conseil régional Julien Odoul, il a présenté ses premiers colistiers, dont Thomas Lutz et Anaïs Vial, et revendiqué une "liste jeune et ouverte", soutenue notamment par le collectif Némésis.
Fidèle à la ligne sécuritaire de son parti, il propose de doubler les effectifs de la police municipale, de créer des brigades de nuit et cynophile, et d’armer tous les agents. Côté mobilité, il mise sur la gratuité des parkings le samedi après-midi, un passage souterrain place Leclerc, et la gratuité de l’autoroute entre Planoise et Marchaux.
Autre dossier sensible : le déplacement du parc des expositions Micropolis aux Auxons. Candidat pour la seconde fois, il veut faire de la sécurité et de l’économie les piliers de son programme.