La Ville de Besançon mène une politique ambitieuse visant à faciliter l’accès de tous à la culture. Cela concerne notamment les personnes en situation de handicap. Lorsqu’il a été rénové, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie a été pensé pour faciliter l’accueil, les déplacements de ce public et l’accès aux œuvres. Actuellement, c’est le musée du Temps qui connaît une rénovation identique.
Ces travaux s’inscrivent dans une série d’actions et de moyens mis en place, tels que le recrutement de médiateurs culturels, d’une référente handicap, l’organisation d’animations pour tous pour mieux faire découvrir les œuvres, en s’adaptant aux handicaps de chacun, et la création d’outils d’aide à la visite. Différents supports existent, dont l’audiodescription, qui impose une rigueur dans le choix des mots afin de décrire et faire vivre au mieux l’œuvre présentée, et l’écriture inclusive. Preuve de cette volonté, ce vendredi, la Ville et le Musée ont profité de la journée internationale des personnes handicapées pour proposer une visite de l’exposition « en toute discrétion » en langue des signes. Il a également été présenté le plan tactile de l’établissement, financé par le Lion’s Club Lumière de Besançon.
D’autres publics ciblés
Si les personnes en situation de handicap font l’objet de toutes les attentions, la Ville de Besançon s’intéresse également à la situation des personnes en Ehpad, hospitalisées, isolées ou les sans domiciles fixes. Les exemples ne manquent pas. Durant le confinement, la cité comtoise a par exemple développé l’initiative « le musée au bout du fil » pour créer du lien. Au cours de son discours introductif, Nicolas Surlapierre, le directeur des Musées du centre-ville de Besançon, a reconnu, en toute objectivité, la politique ambitieuse que mène la cité en la matière.
l'interview de la rédaction / Nicolas Surlapierre
Grâce au soutien de plusieurs souscripteurs, la Ville de Besançon a pu acquérir par voie de préemption une œuvre exceptionnelle de Simon Vouet, « Les anges portant la colonne de la Passion », qui vient enrichir les collections du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. L’établissement bisontin renforce ainsi son fonds d’œuvres de Simon Vouet, artiste majeur de la première moitié du 17è siècle, riche de trois peintures et vingt-quatre dessins, et réaffirme sa place parmi les grandes collections publiques en France.
A l’occasion du 70ème anniversaire de l’acteur français Jacques Villeret disparu en 2005, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 3 au 27 novembre prochain.
Le Musée du Temps à Besançon va provisoirement fermer ses portes le 8 novembre prochain Des travaux de mise en conformité avec la loi handicap vont être lancés. Sept mois sont nécessaires pour rendre l’accueil, la boutique et toutes les collections faciles d’accès. Durant cette période, une programmation spécifique autour des thématiques du musée du Temps sera proposée au musée des beaux-arts et d’archéologie. Au programme : visites guidées le dimanche, atelier jeune public et scolaire. Pour tout savoir sur cette organisation provisoire : www.mdt.besancon.fr
Depuis le 18 octobre dernier, et jusqu’au 1er novembre, le cinéma Club Jacques Becker organise la 1ère édition de son « Ciné Open Festival » à Pontarlier. Cet évènement s’articule autour de trois évènements : la 82è édition du festival d’animation de Pontarlier et les rendez-vous cinéma au féminin et la thématique consacrée au nouveau cinéma suisse. La programmation se décline en une soixantaine de films et des temps d’échange et de rencontres.
Patrick Colle, le président du cinéma club Jacques Becker se réjouit de pouvoir de nouveau assurer des séances au sein de la salle Jean Renoir, en plein cœur du centre-ville de la capitale du Haut-Doubs. Le bénévole est très attaché aux valeurs que diffusent les projets et projections de son association. Il définit un cinéma engagé, éducatif et en adéquation avec les valeurs de l’éducation populaire.
A travers ce festival de cinéma d’animation, l’organisateur veut proposer des courts et longs métrages éloignés de certains standards plus commerciaux, mais tout aussi sensibles, de qualité et intelligents. Patrick Colle prône également une véritable approche éducative, qui permet de sensibiliser les plus jeunes au plaisir des projections dans les salles obscures. Cette génération qui pourrait être davantage tentée par les séances sur les plateformes et tous les supports de diffusion qui en découlent. C’est en tout cas tout le travail qui est mené avec les écoles et les établissements scolaires de Pontarlier et des alentours.
Pour tout savoir sur cet évènement culturel : www.ccjb.fr
L'interview de la rédaction
Ce samedi, un évènement de street-art se tiendra à la médiathèque Le Dôme à Saint-Claude. Au cours de cette journée, il sera procédé au collage des portraits de 63 salariés de MBF réalisés par Lise Truptil, enseignante à la cité scolaire du Pré Saint-Sauveur, sur la façade sud de l’établissement. Baptisé « « fiers d’être fondeurs », cette initiative s’inspire du travail de l’artiste contemporain JR. Des ouvriers de MBF, mobilisés sur le projet de reprise de l’usine en SCOP, seront présents à cette occasion pour expliquer leur démarche.
La saison théâtrale 2021/2022 à Pontarlier des Scènes du Haut-Doubs est officiellement lancée. Après le spectacle d'ouverture du mois de septembre, ce jeudi 14 octobre, à 20h30, la comédie intitulée « Des plans sur la comète » de Tristan Petitgirard sera jouée au théâtre Bernard Blier.
Au total, ce seront plus d'une dizaine de représentations qui seront proposées par la Ville de Pontarlier et les associations partenaires, au Théâtre Bernard Blier et au Théâtre du Lavoir. Pour tout savoir sur ces événements, rendez-vous sur le site de la ville ou ses réseaux sociaux.
Ils sont arrivés au bout de leur projet. Théo Mairot et Clément Didier, âgés de 20 ans, originaires des Fins, viennent de réaliser leur 1er film, baptisé « Génération Z », un clin d’œil à ces jeunes gens, nés entre 1995 et 2010, bercés depuis leur plus tendre enfance par le numérique. « Génération Z », c’est l’histoire de deux frères adoptés, que la vie va provisoirement mettre à l’écart. Ces deux personnages vont faire une découverte incroyable, qui va chambouler le cours de leur vie.
Les deux réalisateurs ont tenu promesse. Malgré la situation sanitaire compliquée, ils ont mené intelligemment leur barque pour donner naissance à cette création de 47 minutes. Ils ont su fédérer et s’entourer. Ils ont écrit le film, organisé le tournage et assurent actuellement sa promotion. Tout est parti d’un défi d’adolescents, désireux de se prouver qu’ils étaient capables de se surpasser, de se mobiliser et de réussir. La passion pour le cinéma, ils l’ont chevillée au corps. Du haut de ses 20 ans, avec l’enthousiasme qui caractérise cette génération, tout en ayant la tête sur les épaules, Théo souhaite faire carrière dans le 7è art. Il envisage de partir à l’étranger pour tisser des liens professionnels et enrichir son expérience. Ce jeune homme s’est déjà essayé à la production en réalisant des vidéos humoristiques sur le réseau social YouTube.
Une première au cinéma à Morteau
Le 17 octobre prochain, Théo et Clément organiseront une première projection de leur long métrage au cinéma l’Atalante de Morteau. Le public est invité à venir découvrir cette création cinématographique, tournée dans toute la région. Besançon, Pontarlier, Morteau, en suisse voisine, l’équipe a posé ses caméras dans de nombreux endroits. Près de 200 figurants ont collaboré. Les projets ne manquent pas. Le duo aimerait faire découvrir son film sur un plus large territoire . Il démarche, actuellement les cinémas art et essai de la région pour décrocher une programmation.
Un avenir prometteur se dessine. Si vous avez envie de découvrir le fruit de leur travail, n’hésitez pas à vous inscrire pour la séance du 17 octobre prochain. Le nombre de place est limité. Cliquer sur : https://www.eventbrite.com/e/billets-generation-z-avant-premiere-167882207201
Le reportage de la rédaction
C’est une nouvelle étape dans l’évolution de la prometteuse carrière de Gérald The Same, cet artiste au grand cœur, pompier professionnel, qui partage sa passion pour la musique depuis sept ans maintenant avec les Francs-Comtois. Artiste libre et engagé, Gérald vient de sortir « Legacy » (héritage en français). Composé de huit titres, ce premier album, tout en anglais, a été réalisé dans un studio d’enregistrement de la région, avec les cinq amis musiciens qui partagent sa deuxième vie.
Auteur et compositeur, Gérald est resté fidèle à lui-même. Ces morceaux, aux consonances pop rock, sont toujours autant chargés d’émotion et de messages personnels, qui ne laissent pas indifférent. Parmi les sujets évoqués, celui sur la mort de Georges Floyd aux Etats-Unis, baptisé « Black Lives Matter », ou encore ceux sur le respect des femmes et le harcèlement.
Après huit mois de préparation
Le monde musical de Gérald prend. Le public est au rendez-vous. L’artiste et son équipe ont pu tester leur dernière création il y a quelques jours sur scène à la Citadelle, en première partie d’un concert. Le spectacle a séduit. La musique, la prestation scénique, l’interprétation du chanteur, … Tout y était. Il faut bien avouer que la prestation est professionnelle et que les huit derniers mois de préparation ont permis au collectif de parfaire ses gammes.
Se professionnaliser encore
Toute cette expérience acquise donne des ailes et une vraie reconnaissance à notre pompier professionnel, bien déterminé à franchir un nouveau cap. Gérald recherche un label et un manager. Des maisons de disque et des radios à l’étranger ont également été démarchées. 2022 pourrait être l’année de Gérald The Same. Des contacts ont été noués ou sont en cours avec les responsables des grands festivals de la région. « Legacy » est à découvrir sur les plateformes de téléchargement. Des CD seront prochainement en vente chez les disquaires de la région.
L'interview de la rédaction
On connaît le nom des huit candidats sélectionnés pour les demi-finales du 57è concours international de jeunes chefs d’orchestre. Après deux jours d'épreuves, les vingt candidats du début de l’épreuve ne sont désormais plus que huit. Cette nouvelle sélection se déroulera tout au long de cette journée au Kursaal ( cet après-midi) et au Théâtre Ledoux ( ce soir, à partir de 20h). Toutes les infos sont à retrouver sur : www.festival-besancon.com
Les huit candidats