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La Citadelle de Besançon présente actuellement une exposition baptisée « Canti, Vie remarquable des arbres et vie quotidienne ». Une exposition sensorielle à découvrir jusqu’au 19 septembre. « Si les arbres avaient des oreilles, qu’entendraient-ils ? ». Tel est le synoptique de cette réalisation. Réalisée par Intermèdes Géographiques, cette exposition sensorielle capte l’intimité de l’arbre, à savoir sa vie interne, organique et biologique. Cette installation visuelle et sonore confronte portraits d’arbres, vie quotidienne et son de la sève.

Deux artistes, Marc Cellier, photographe plasticien, et Olivier Toulemonde, artiste sonore, se sont associés pour imaginer un programme de rencontres avec 10 arbres remarquables de la région Bourgogne-Franche-Comté. Les arbres photographiés pour cette exposition sont à découvrir dans plusieurs communes : Besançon, Émagny, Arc-et-Senans, Fougerolles et sur le Mont Poupet.

En complément des photographies grands formats, les visiteurs pourront entendre l’environnement sonore de chacun des arbres, enregistré in situ. Composés de bruits de la nature, d’animaux ou d’activités humaines, ces paysages sonores sont le reflet de ce que les arbres pourraient entendre s’ils avaient des oreilles. A travers cette démarche artistique, Marc Cellier et Olivier Toulemonde ont souhaité capter l’intimité de l’arbre, à savoir sa vie interne, organique et biologique.

La ville de Besançon annonce le retour des soirées Granvelle. Du 23 juillet au 14 août, les vendredis et samedis soir, la Cour du Palais Granvelle se transforme en salle de spectacles à ciel ouvert. L’occasion pour le public et les artistes de se retrouver dans cet écrin du patrimoine bisontin, autour d’une programmation musicale éclectique (classique, blues, électro, chanson…) mais aussi de spectacles musicaux et théâtraux

En raison de la situation sanitaire, le format de cette édition est adapté. La jauge est limitée et le public devra réserver ses places gratuitement sur le www.sortir.besancon.f

La manifestation culturelle « les mardis des rives » revient pour une nouvelle édition cet été dans le Grand Besançon. Le premier concert gratuit a été donné le 6 juillet à Saint-Vit. Le prochain se tiendra le 13 juillet à Thise. D’autres sites ont été choisis : Avanne-Aveney (20/07), Roche-lez-Beaupré (27/07), Deluz (3/08), Novillars (10/08), Byans-sur-Doubs (17/08) et Montferrand-le-Château (24/08). Comme chaque année, la soirée de clôture aura lien à Besançon le 31 août.

Pour tout savoir sur cet évènement et réserver votre place : www.mardisdesrives.fr

Le Musée Courbet rouvre ses portes ce jeudi après plusieurs mois de travaux. À cette occasion, une exposition sur Courbet et Picasso nommée « Révolutions ! » est présentée au public jusqu’au 18 octobre.

C’est l'événement artistique de l’été à Ornans. Après de longs mois de travaux, le musée Courbet rouvre ses portes ce jeudi. À cette occasion, le directeur du musée Benjamin Foudral a vu les choses en grand. Une exposition sur Courbet et Picasso nommée « Révolutions ! » sera présentée aux visiteurs, et ce jusqu’au 18 octobre. Les amateurs d’arts pourront ainsi y découvrir une soixantaine d'œuvres réalisées par les deux peintres, grâce à un partenariat prestigieux avec le Musée d’Orsay, ou encore les Musées Picasso de Paris et Barcelone. Plus qu’une simple vitrine de leurs œuvres, l’exposition, et son commissaire scientifique Thierry Savatier, nous plongent directement au cœur de la vie de ces deux peintres de renom. Si leurs styles sont bien différents, l’exposition nous en apprend davantage sur leurs similitudes avec un parcours divisé en 5 thèmes distincts : « Jeux d’images », « Le faiseur de chair et le diseur de nu », « Liberté d’abord », « Misères », et « Picasso regarde Courbet ».

Deux « révolutionnaires » dans l’art

Tout au long de l’exposition, on apprend de quelle manière Courbet et Picasso sont, chacun à leur manière, des « révolutionnaires », des artistes ayant marqué une rupture avec l’art conventionnel de leur temps. Il s’agit par exemple d’une rupture avec l’idéal, notamment dans la représentation des corps féminins. Les deux maîtres de la peinture rompent avec les œuvres sans défauts de leur temps et souhaitent montrer les corps « tels qu’ils sont réellement ». Courbet peint par exemple les femmes avec une pilosité pubienne et des formes généreuses, ce qui faisait scandale à l’époque au sein de l’habituel académique. Picasso s’en inspire grandement en effectuant plusieurs peintures montrant le nu de manière crue et dérangeante (Les Demoiselles d’Avignon - 1907), symbole de sa liberté de création.

Demoiselles de la SeinePIcasso

Les Demoiselles des bords de la Seine, Gustave Courbet (1857) : Tous droits réservés au Musée des Beaux-Arts de Paris et au Musée Courbet d'Ornans

Les Demoiselles des bords de la Seine, Pablo Picasso (1950) : Tous droits réservés au Kunstmuseum de Bâle (Suisse) et au Musée Courbet d'Ornans

Des artistes engagés

Un autre point commun partagé par Gustave Courbet et Pablo Picasso est l’engagement politique et social. Chacun vit au cours de sa vie plusieurs mutations politiques importantes, mais tous deux font front à leur manière aux figures d’autorités. Courbet s’oppose à Napoléon III, quand Picasso, lui, se confronte à Franco, dictateur espagnol du XXème siècle. Concernant leur rapport aux mutations sociales, l’essor industriel dans l’Europe du XIXème donne naissance au prolétariat, et la misère qui en découle marque particulièrement les deux artistes. Courbet montre la réalité que les élites refusaient de voir dans sa série « Les Grands Chemins », quand Picasso peint la misère dans sa « période bleue » via des portraits de paysans, prostituées, ou autres ouvriers, dans des tons bleutés.

Bohémienne

 

La Bohémienne et ses enfants, Gustave Courbet (1853-1854) : Tous droits réservés à la collection privée de Hong Kong, et au Musée Courbet d'Ornans

Le Musée Courbet fait peau neuve

Outre la grande exposition « Révolutions ! » qui sera bien évidemment son attraction majeure du ces trois prochains mois, le Musée Courbet fait peau neuve pour cette réouverture. L’éclairage, la décoration, le placement des œuvres… Tout ou presque a été amélioré afin de plonger en immersion totale les visiteurs, et afin de mettre en valeur les œuvres inestimables mises en avant. Aux côtés du département, le musée prend également ses responsabilités en termes d’écologie. Le système d’éclairage ainsi que la méthode de conservation des œuvres sont désormais plus respectueux de l’environnement.

Malgré le contexte sanitaire du moment, « Livres dans la Boucle », la grande manifestation littéraire bisontine se prépare. Du 17 au 19 septembre prochain, elle rassemblera 20à auteurs. Plus de 70 rencontres, lectures, concerts et performances sont au programme.

Le public pourra également retrouver ceux qui seront au cœur de l’actualité et feront parler d’eux à l’occasion de la rentrée littéraire. Il faut encore patienter un peu, mais toutes les informations pour s’inscrire à tous les évènements prévus seront disponibles d’ici fin août. Après Alice Zeniter, la présidence de cette 6è édition a été confiée à l’auteure Cécile Coulon.


Depuis le 24 juin, et jusqu’au 29 juillet, le CRIC (Centre iconographique pour le cinéma des amis du Musée de Pontarlier) présente l’exposition « Franche-Comté, terre de cinéma » dans la hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier. Depuis plusieurs décennies, la région rend hommage au 7è Art à travers ses festivals, ses manifestations culturelles et ses documents précautionneusement conservés.

Disposant de plus de 100.000 affiches et quelques 300.000 photos, le CRIC dispose d’un véritable trésor qu’il sait partager avec le public. C’est donc tout ce patrimoine culturel qui est actuellement présenté dans la capitale du Haut-Doubs. Un hommage rendu au 7è Art et qui révèle toute la passion qui lie notre région au cinéma.

La France est le deuxième pays consommateur de mangas (bandes dessinées japonaises) au monde derrière le Japon. Besançon reflète ce phénomène et compte de nombreux lecteurs de mangas, un phénomène qui s’est accentué avec la crise sanitaire. Rencontre avec Didier Pernot, gérant de la librairie « BD fugues », située au centre-ville bisontin. L’enseigne propose notamment des comics, mangas, bandes dessinées franco-belges et objets dérivés.

Les bisontins consomment autant de mangas que de BD franco-belges, qui ont une très forte clientèle. En revanche, la vente de comics (bandes dessinées américaines) est en-deçà. Les jeunes, très friands de séries animées japonaises se sont beaucoup tournés vers le format papier depuis le début de la crise sanitaire. Les « shonen » qui sont de mangas plutôt destinés à un public adolescent masculin, représentent la part de marché la plus importante. Viennent ensuite les « seinen », plutôt destinés aux jeunes hommes car un peu plus violents psychologiquement.

Les grands classiques comme Dragon Ball Z, Naruto ou One Piece (shonen) font l’unanimité, aussi bien chez les jeunes lecteurs que chez les plus anciens qui souhaitent redécouvrir ces livres intergénérationnels. La vente de produits dérivés (figurines, posters…) est plus anecdotique mais ces produits participent à l’ambiance de la boutique et sont nécessaires pour ces passionnés. Didier Pernot regrette les nombreux raccourcis parfois faits autour des comics résumés aux super héros ou aux mangas résumés aux shonen. La finalité est qu’il y a énormément de choix pour absolument tous les goûts et tous les âges. De bonnes idées à concrétiser et à mettre dans la valise à quelques jours des premiers départs en vacances.

 L'interview de la rédaction


La scène nationale de Besançon, les 2 scènes, vous donne rendez-vous du 30 juin au 8 septembre dans le cadre de la manifestation « l’été du cinéma français ». L’événement aura lieu au Kursaal. Un film sera diffusé chaque semaine, les mercredis soirs, à 18h30 et 20h30. L’achat de la place se fera le jour même sur place à des tarifs de 2,50 euros à 5 euros. Pour tout savoir sur cet évènement : http://les2scenes.fr/cinema/ete-du-cinema-francais-2021

Ce lundi 21 juin, c’est la fête de la musique. Malgré la situation sanitaire, certaines villes de Franche-Comté ont décidé de maintenir les festivités et de proposer des concerts dans le respect des gestes barrières.

A Besançon : Les festivités se dérouleront en sites clos, sur réservation, avec public assis, masqué et distancié afin d'assurer la protection des publics, des artistes et des organisateurs. Les associations partenaires ont imaginé une programmation éclectique sur plusieurs sites. La Citadelle et le musée des beaux-arts et d'archéologie ont également prévu une programmation dans leurs murs. La Rodia offrira une soirée de concerts sur sa terrasse.

A Pontarlier : Le coup d’envoi sera donné à 19h. Des concerts se tiendront dans cinq lieux différents de la ville. En raison des mesures sanitaires en vigueur, le nombre de places sera limité et le port du masque obligatoire. Ainsi le public est attendu au parc Jeannine Dessay, au Théâtre Bernard Blier – Salle Jean Renoir, au Conservatoire Elie Dupont, à l'église Saint Bénigne et au théâtre du Lavoir.

Jusqu’au 22 septembre, le photographe norvégien Ulf Andersen expose à Besançon. Tout au long de son parcours professionnel – il exerce à l’agence Gamma, « le peintre des écrivains » a immortalisé les plus grands. Cinquante portraits sont ainsi présentés sur les grilles de l’hôpital Saint-Jacques.

À chaque plume, son visage. Aux quatre coins du monde.

EXPOSITION 2

 

Une fresque unique qui ne passe pas inaperçue en plein cœur de la cité comtoise. Une exposition qui vaut le coup d’œil. Une initiative du collectif Hôp Hop Hop