Dans la nuit de lundi à mardi, vers 00h30, un homme de 47 ans a été interpellé à Besançon, rue Tristan Bernard, après que les policiers constatèrent qu’il était au volant, malgré une annulation judiciaire de son permis de conduire. Le véhicule n’était pas assuré. Il portait également un couteau.
Il s’agissait d’une personne dont l’aménagement de peine était totalement révoqué. Il avait été condamné par le tribunal judiciaire de Besançon à huit mois d’emprisonnement pour des faits de détention de produits stupéfiants. Au cours de son audition, il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Sur instruction du magistrat, son véhicule a été confisqué et le couteau découvert détruit. Il s’expliquera en décembre prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon.
Les sapeurs-pompiers du Jura n’ont pas chômé cette nuit. Selon les 1ers chiffres communiqués, à 3h ce matin, les secouristes avaient enregistré 87 appels, dont 30 interventions pour des asséchements ou bâchage de biens. 25 sapeurs-pompiers et 15 engins ont été engagés sur le Nord du Jura ( Dole, Tavaux, Abergement-la-Ronce, Aumur, Baverans et Damparis).
Un feu d’habitation s’est déclaré cette nuit, vers 1h30, à Montferrand-le-Château (25). La foudre en serait à l'origine. Quatre lances ont été déployées pour venir à bout des flammes. Le couple de propriétaires a été relogé dans sa famille.
Un mineur non accompagné de 17 ans, suivi par les services du conseil départemental du Doubs, originaire du Mali, est soupçonné d’avoir tué un homme de 27 ans, défavorablement connu de la police et de la justice, dimanche, vers 23 heures, 21 rue de l’Amitié, à Besançon. Les deux individus se connaissaient. Ils vivaient dans le même immeuble, au pied duquel le drame s’est produit. A l’origine de cette rixe mortelle, une banale et futile histoire concernant l’occupation d’un fauteuil, qui avait été installé pour permettre aux locataires de ce bâtiment de profiter de la fraîcheur de la nuit.
Deux coups mortels
Selon les propos tenus par Ibrahima, le meurtrier présumé, lors de sa garde à vue, une violente altercation aurait précédé l’acte ultime. Il aurait été violemment pris à partie par son opposant, arguant la légitimité du fauteuil tant convoité. Selon ses dires, il aurait reçu des coups de poing et de l’essence. Ce que les enquêteurs tentent de vérifier. Après s’être absenté, durant 15 minutes, et changé, le jeune malien revient sur le lieu de la discorde et assène au moins deux coups de couteau à sa victime. L’un est donné au niveau dorsal, sur une profondeur de 16 centimètres, touchant un poumon, une veine cave et le foie. Grièvement touché, le blessé perdra la vie à l’hôpital de Besançon.
Une interpellation houleuse
L’arme, en l’occurrence un couteau, a été retrouvée dans l’appartement, dans lequel s’était réfugié l’agresseur présumé et deux autres personnes, qui ont rapidement été mises hors de cause. L’interpellation du trio s’est déroulée avec beaucoup de tension. Des renforts ont été appelés. Grâce à un cordon de sécurité, constitué d’une vingtaine de policiers, les suspects ont pu être pris en charge et conduits au commissariat de la Gare d’Eau. Durant cette opération, une voiture de police a été dégradée et un policier a été blessé au niveau du nez, suite à une béquille.
Déféré cet après-midi
Le jeune malien de 17 ans a été déféré ce mardi. Le Parquet de Besançon a demandé son placement en détention provisoire pour « meurtre ». Dans la soirée, le juge d’instruction doit, à son tour, se positionner sur ce drame, qui a conduit au décès d’un homme, pour un seul différend , portant sur l’ occupation d’un fauteuil un soir d’été à Besançon.
Un grave accident de la circulation routière, impliquant deux voitures, s’est produit cet après-midi, vers 13h45, au Bélieu (25). A l’arrivée des secours, une victime était incarcérée. Les cinq autres avaient quitté leur véhicule. L’hélicoptère du SAMU et deux autres de la REGA Suisse ont été engagés. On déplore deux blessés légers et quatre blessés graves.
Ce mardi, vers 12h, à la Vèze, les sapeurs-pompiers ont porté secours à un parapentiste, coincé dans un arbre à une quinzaine de mètres du sol. L’équipe spécialisée en Secours en Milieu Périlleux et Montagne a mis en place un dispositif de descente sécurisé pour permettre à la victime, un homme de 31 ans, d’être prise en charge par les secouristes au sol. Le trentenaire a été transporté à l’hôpital.
Si la police de Pontarlier est très vigilante aux conditions de vie de nos amis à quatre pattes, elle veille également à la capacité de chacun à respecter les conditions d’occupation de l’espace public avec eux. Dernièrement, les forces de l’ordre ont eu à déplorer trois morsures de chien. Le commandant Trousseau rappelle que ces animaux « doivent être tenus en laisse ». Un réflexe qui doit être appliqué à tous moments. « Les animaux sont imprévisibles et toutes les personnes n’ont pas la même sérénité lorsqu’elles rencontrent un chien » explique le policier.
L'interview de la rédaction : Le commandant Armand Trousseau
Par ailleurs, il en va de la tranquillité et du respect de chacun lorsqu’ils déambulent sur la voie publique. « Pour que tout le monde vive en tranquillité, il faut que tout un chacun fasse des efforts » ajoute le policier. Il est rappelé que ces manquements sont punis par la loi. « Il y a une procédure lorsqu’il y a morsure, avec des obligations de vérification du passeport vétérinaire et vaccinal du chien » rappelle le commandant Trousseau. Sans oublier, l’obligation de posséder une assurance personnelle pour certaines catégories. Et de terminer : « lorsque vous sortez vos animaux, pensez sécurité ».
En cette période estivale, le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, appelle à la plus grande vigilance. Dernièrement dans le Pays de Montbéliard, les forces de l’ordre ont enregistré plusieurs faits liés à des démarchages à domicile frauduleux. Ces affaires concernaient des interventions liées au nettoyage de toiture.
Sans l’accord du client éventuel, le produit est appliqué et l’intervention facturée, à des prix plus que confortables. Un procédé totalement illégal et qui défie, bien évidemment, les lois en vigueur. « Ces personnes profitent de la gentillesse et de la faiblesse de leurs interlocuteurs » souligne M. Trousseau. « Avant toute prestation, il faut avoir un contrat. Avant sa signature, un devis doit être réalisé. Il doit être accompagné d’un bordereau de rétractation. Le client dispose légalement de sept jours pour revenir sur sa décision » ajoute le policier. Ce temps permet également de rechercher des informations sur l’entreprise, mais aussi de faire marcher la concurrence. Bien évidemment, les démarcheurs à domicile ne sont pas tous à mettre dans le même panier. Néanmoins, certains multiplient les mauvaises intentions et profitent de leur passage pour réaliser des repérages et obtenir des informations précieuses, qui leur serviront plus tard pour agir plus sournoisement encore. L’occupant des lieux reste responsable de ce qui se passe chez lui et en cas d’accident, lors d’une intervention, sa responsabilité peut être engagée. Si l’intervenant n'est pas en règle, le donneur d’ordre, en l’occurrence le démarché, peut être poursuivi pour « aide au travail dissimulé ». En cas de doute ou de problème, n’hésitez pas à contacter le service de police ou de gendarmerie de votre lieu de domicile. Le Commandant Trousseau invite chacun d’entre nous à faire le nécessaire pour récupérer le maximum d’informations. « Qu’il s’agisse d’une description physique, d’une plaque d’immatriculation ou d’un prospectus par exemple ».
L'interview de la rédaction : le commandant Armand Trousseau
L’opération Tranquillité Vacances
Elle est plus que jamais d’actualité en cette période de l’année. Les personnes intéressées doivent s’inscrire auprès du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie de son lieu de résidence ou sur internet. Bien évidemment, les policiers ne se transforment pas en agent de sécurité, mais ils mènent des contrôles réguliers et aléatoires aux abords de votre propriété. Ils vérifient ainsi qu’aucun délit n’a été commis. Ce dispositif a montré toute son efficacité. « Un seul vol a été commis sur les huit dernières années » rappelle le Commandant Trousseau. Il s’agit d’une opération gratuite et d’une durée maximale de trois mois par personne. Actuellement, une trentaine de Pontissaliens a sollicité les services de la police nationale.
Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à vous rendre également sur le site internet du dispositif : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R43241
Un feu de hangar agricole s’est produit hier, vers 17h30, à Saône, rue de la glacière, près de Besançon. Le bâtiment de 200 m2 au sol était entièrement embrasé à l’arrivée des secours. L’action rapide des secours a permis de préserver les bâtiments à proximité à usage de stabulation et de stockage d’engin, permettant la continuité de l’activité. Trois lances ont été nécessaires pour éteindre l’incendie.
Un incendie s’est déclaré ce lundi, en fin en fin d’après-midi, dans un bâtiment agricole à Saône. La structure a entièrement pris feu. Les flammes sont désormais éteintes, mais il est prévu une intervention de logue durée.