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Plus que quelques jours de vacances. Le 2 septembre prochain, c’est la rentrée des classes. A Besançon, de nombreux chantiers, plus ou moins importants, sont en cours. Au total, c’est une vingtaine d’écoles qui est concernée par ces travaux d’entretien, de rénovation ou de réhabilitation. Dans une quinzaine d’entre-elles, il s’agit principalement d’un chantier lié à la  rénovation énergétique. Ainsi, la collectivité remplace  les fenêtres ou procède à l’isolation du bâtiment pour éviter les pertes d’énergie et mieux se protéger des fortes chaleurs. Autrement dit, consommer moins l’hiver et éviter les trop fortes chaleurs dans les écoles .

60 millions d’euros d’investissement sur la durée du mandat.

Pour mener à bien cet ambitieux programme, la nouvelle majorité municipale a prévu d’investir 60 millions d’euros sur la durée du mandat. Ces dépenses comprennent des interventions dans les écoles maternelles et primaires de la ville, mais également dans les crèches. En plus de cela, la ville a prévu d’augmenter le budget consacré aux plus petits travaux, comme la maintenance électrique des lieux, leur accessibilité , …  . Ainsi, il s’élève à 1,2 millions d’euros annuels, contre 1 million jusqu’à présent. A cela s’ajoute 1 million d’euros supplémentaires pour la réfection des cours d’école. A ce jeu-là, c’est l’école Brossolette et sa cour de 5000 m2 qui décroche la palme,  avec un investissement consenti de 855.000 euros. Dès la rentrée de septembre, les petits écoliers vont pouvoir bénéficier d’un nouvel endroit conçu et réfléchit pour mieux lutter contre les îlots de chaleur et permettant la mise en place  d’activités pédagogiques autour de l’écologie et de la nature. Dans un premier temps, il a fallu s’attaquer à la désimperméabilisation  des sols, avant de procéder à la création d’espaces végétalisées, dont une partie de la façade sud du bâtiment. Cet important chantier en appellera sans doute d’autres. Alors, autant dire que ce nouvel espace, dont une partie sera ouverte à la population du quartier de Montrapon,  fait l’objet de toutes les attentions.

L'interview de la rédaction : Jean Emmanuel Lagarge (élu en charge de la maîtrise de l'énergie et du shéma directeur des écoles et Fabienne Brauchli, élue en charge de la transition écologique, des espaces verts et de la biodiversité.

En hommage des 60 ans du traité de l’Antarctique, la Ville de Besançon met actuellement en lumière deux clichés de l’exposition « La Banquise Sens Dessus Dessous », réalisés par le plongeur professionnel et biologiste marin Laurent Ballesta et le photographe animalier Vincent Munier. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la première saison culturelle et éducative nationale consacrée aux mondes de l’Antarctique et de l’Arctique « 2021 l’Été polaire », qui  célèbre la richesse et les enjeux des mondes polaires.

Signé en 1959 par 12 pays (la France, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l’Union sud-africaine, l’URSS, le Royaume-Uni et les USA), puis rejoints par 42 autres États, le Traité sur l’Antarctique dispose que le « continent blanc » est réservé exclusivement aux activités pacifiques et scientifiques, dans le respect de l’environnement.

Deux clichés à Besançon

A Besançon, les deux réalisations proposées, issues d’une série de 52 photographies de grands formats qui habillent les façades des hôtels de ville de 26 grandes agglomérations jusqu’au 10 octobre, sont à découvrir sur la façade de la Mairie au 2 Rue Mégevand.

Pour Anne VIGNOT, « L’Antarctique, c’est ce continent unique, préservé de l’implantation directe de l’homme, mais impacté par le réchauffement climatique et les pollutions qui se produisent depuis les autres continents (…). Aujourd’hui, la communauté internationale doit répondre au défi de respecter les engagements pris lors de la COP21 à Paris. La planète entière est impactée par les changements climatiques et la 6e extinction des espèces ».

Suite à l’épisode de gel du mois d’avril 2021, des mesures d’aides sont mises en place par l’État. Parmi ces mesures figure un dispositif de prise en charge des cotisations sociales, par la Mutualité Sociale Agricole, pour les exploitants et employeurs de main d’œuvre les plus touchés par le gel.

L’imprimé de demande de prise en charge est en ligne sur le site de la Mutualité Sociale Agricole: https://franchecomte.msa.fr/lfy

 

La Chambre d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté demande « formellement » aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures nécessaires pour stopper le retour du loup. Elle demande « systématiquement » l’abattage de celui-ci dès les premiers signes de présence à proximité des élevages. « Il doit en être de même pour les lynx aux comportements déviants » ajoute-t-elle.

Selon l’instance, « les attaques meurtrières et destructrices de troupeaux s’enchaînent village après village et les dispositifs de protection démontrent les limites de leur efficacité ». Pour la Chambre d’agriculture, « l’activité d’élevage déjà fragilisée dans notre région n’est pas compatible avec la présence du loup et du lynx ».

Il est demandé à l’Etat français « d’être responsable des prédateurs dont il a fait le choix d’assurer le développement ». Et de conclure : « les indemnisations des dommages faites aux troupeaux doivent être sans conditions, rapides et à hauteur des pertes réelles, car aujourd’hui, les seuils d’indemnisation des pertes directes et indirectes sont très largement sous-évalués. Ces indemnités doivent également prendre en compte le temps passé, le stress et la détresse des éleveurs impactés ».

La préfecture du Doubs indique que l’alerte aux crues est maintenue pour l’Allan, le Doubs et la Loue. Une vigilance jaune est également d’actualité pour l’Ognon en amont et en aval de la Linotte.

Le Doubs : Les pluies observées depuis le début de semaine provoquent une lente hausse du Doubs. Les niveaux de premiers débordements et dommages localisés seront observés sur Doubs en journée de vendredi motivant son placement en vigilance jaune. Les niveaux seront stables à Voujeaucourt à 00h00 mais continueront leurs hausses à Besançon.

La Loue : Les pluies observées depuis le début de semaine entrainent une hausse des niveaux de la Loue. Les précipitations observées ces dernières heures s'atténuent progressivement avant de cesser en matinée de vendredi. Après une hausse marquée durant la nuit de mercredi à jeudi et en matinée de jeudi, les niveaux sont stabilisés sur l'amont du tronçon avant d'entamer une lente décrue. A Ornans, le maximum de la crue devrait être atteint à 20h00 avec une cote légèrement supérieure à 1m80. Une très lente décrue suivra.

Comme chaque été, la base nautique des Grangettes et les clubs partenaires organisent ce samedi la journée éco-aquatique. Il s’agit de la 13è édition.

Au programme ( animations gratuites) :

De 13h30 à 18h : animation nature
De 14h30 à 17h : nettoyage des rives du lac
A 21h : projection en plein air.

Le public est invité nombreux à participer à cet évènement.

A compter du 7 juillet, et jusqu’au 30 juillet, la direction Biodiversité et Espaces verts de la Ville de Besançon organise les « journées de Chailluz ». Il s’agit de nombreuses animations qui permettront à tout un chacun de découvrir la nature.

Au programme : des balades « découvertes » des insectes et des arbres, des spectacles vivants en musique, lecture et atelier tissage en plein air, grimpe dans les arbres ou encore activités ludiques et découverte des bois.

Les places sont limitées. Réservation obligatoire par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Toutes les infos sont à découvrir sur www.besancon.fr


Ce dimanche, les citoyens de la conférence citoyenne sur l’avenir des Vaîtes ont remis leur rapport à Anne Vignot, la Maire de Besançon. 80% des 51 participants ont donné un avis favorable, 5% ont voté contre et 15% se sont abstenus. Par ailleurs, 36% de ses membres soutiennent l’hypothèse d’aménagement sans construction de nouveaux logements et 44% soutiennent l’hypothèse d’aménagement avec construction limitée de logements.
Une chose est certaine à une très nette majorité, personne ne souhaite voir une modification profonde du quartier. Il est refusé catégoriquement l’idée de création de 500 logements neufs par an pour assurer une croissance de la population à Besançon. Si construction il doit y avoir, et en référence aux 300 logements proposés par an par d’autres études, il est signifié l’importance de réhabiliter ou transformer les logements vétustes existants, de friches artisanales, commerciales et industrielles, présents sur le quartier des Vaîtes ou plus généralement sur le territoire bisontin. Selon les représentants de ce collectif, il est primordial de « préserver et développer des espaces naturels. Et ce, en raison des enjeux environnementaux et climatiques ».

Neuf zones délimitées

Pour être le plus précis possible, les participants ont défini le quartier en neuf zones. Certaines devant être préservées « intégralement ». Si construction il devait y avoir, les nouveaux bâtiments construits devront l’être « avec un faible impact environnemental » et « des espaces verts devront être prévus ». Concernant l’école Tristan Bernard. La priorité reste le projet de réhabilitation de la structure actuelle, jugeant qu’un projet d’une telle ampleur « ne répond pas aux besoins » déclinés. Si une construction, là encore, est envisagée, elle devra s’effectuer « sur un autre périmètre ».

Suivi des préconisations

Concrètement, les membres de la conférence citoyenne demandent « qu’au cours des prochains conseils municipaux, une délégation soit présente ». Rappelons que le projet des Vaîtes sera à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 30 septembre prochain. Ils demandent également « à être informés de toutes les décisions juridiques et politiques qui seront prises à propos des Vaîtes ». Enfin, méfiants, ils s’interrogent « sur la réelle prise en compte de (leur) avis ». Sur ce point, Anne Vignot les a également rassurés et leur a signifiés qu’elle leur répondra tout d’abord personnellement et qu’elle s’assurera du respect du suivi de cette démarche citoyenne.

Demain, samedi, l’association « Vivre au pied du Mont d’Or », soutenue par des élus et des associations franco-suisses, organise un action à la douane de Vallorbe. Il est prévu une distribution de tracts, avec barrage filtrant à hauteur de la douane.

L’objectif étant de dénoncer le projet éolien Bel Coster, qui prévoit l’installation de neuf éoliennes de 210 mètres de hauteur. Les manifestants pointent un projet qui va détériorer le paysage. Actuellement, un combat judiciaire est en cours.

Un recours a été déposé auprès du tribunal cantonal du canton de Vaud. D’autres actions juridiques sont prévues si le collectif est débouté.

L'interview de la rédaction : Le président de l'association "Vivre au peid du Mont D'or"

Une nappe verdâtre fluo, non identifiée, a été constatée sur le bassin baignade de l’étang de Brognard, dans le pays de Montbéliard. Selon les spécialistes de la biodiversité, il pourrait s’agir d’un développement d’algues microscopiques. Selon les sapeurs-pompiers, ces microphytes sont inoffensives pour la faune et la flore. Des analyses de l’eau sont néanmoins en cours pour vérifier cette hypothèse.