En raison du manque d’eau et des faibles quantités de pluie attendues, le préfet du Doubs a décidé de placer le département en situation d’alerte, à compter du 6 juin prochain. Ce qui signifie que les premières restrictions de l’usage de l’eau vont être prises. Depuis le 1er mars dernier, l’ensemble du département du Doubs subit un déficit pluviométrique de l’ordre de 42%.
La situation hydrologique est également préoccupante et les débits des cours d’eau ne cessent de diminuer. Des assecs ont été observés dans le Haut-Doubs, à Ville-du-Pont. Pour obtenir de plus amples informations : https://www.doubs.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Eau/Secheresse
Après 17 ans d’attente, le nouveau jardin des sciences de Besançon sera bientôt une réalité. Son ouverture pourrait être effective à compter de septembre 2024. Le coût de ce projet s’élève à 4,2 millions d’euros HT. Il est soutenu par la région, l’université de Franche-Comté, l’Union Européenne, la Ville de Besançon et le département du Doubs.
Rappelons tout d’abord que ce projet fait partie du plan global de transformation du campus de la Bouloie. Dans un premier temps, les premiers coups de pelle ont eu lieu sur le site qui accueillera les futures serres botaniques, qui d’ailleurs verront leur superficie doubler par rapport à l’ancien site de la place Leclerc. Reparti sur deux niveaux, le nouvel espace se déclinera en une serre tempérée de 140 m2, d’une serre tropicale humide de 600 m2, de deux bassins de plantes aquatiques incluant une passerelle, de serres techniques et de conservation biologiques de 100 m2, d’un espace pédagogique et d’un espace d’exposition temporaire de projets étudiants et lieu de vie et de bureaux et ateliers techniques. Il est présenté comme un lieu conçu dans le respect de l’environnement. L’université de Franche-Comté veut en faire un outil de recherche et d’étude pour comprendre les enjeux d’aujourd’hui et de demain, d’apprentissage, de découverte et d’exposition pour tous les publics
Le futur parc du jardin des sciences
Le futur parc du jardin des sciences de Grand Besançon Métropole s’étendra sur une très large superficie qui comprendra : une piste cyclable et des linéaires de déambulations piétonnières, des espaces botaniques pédagogiques, composés de différentes espèces de plantes, soit environ 3.000 m2 de parterres, des reconstitutions de milieux boisés régionaux et l’installation de bancs, zones de détentes et fontaines.
L'interview de la rédaction / Arnaud Moly, directeur du jardin des sciences
Comme l’an dernier, les deux ports du Grand Besançon : la halte de Deluz et la halte de Besançon – Moulin Saint-Paul conservent le label « pavillon bleu ». Cette année, 536 sites en France ont été labellisés. Le pavillon bleu est un label de tourisme durable remis aux collectivités et aux ports de plaisance qui mènent, de façon permanente, une politique respectueuse de l’environnement, dans le cadre de la gestion de leurs équipements. On notera également que la plage du grand lac de Clairvaux, dans le Jura, bénéficie également de cette reconnaissance.
La cour administrative d'appel de Nancy a confirmé le rejet de la modification d'une partie du plan local d'urbanisme (PLU) de Poligny qui devait permettre la construction d'un Center Parcs. La communauté de communes et la commune de Poligny demandaient l'annulation d'une délibération datant d’avril 2019, émanant du tribunal administratif de Besançon, qui avait retoqué une modification du PLU autorisant la construction dans un massif forestier d'une zone de près de 89 ha pour l'implantation d'un projet de 400 cottages. La municipalité ne devrait pas saisir le Conseil d’Etat. Le groupe Pierre et Vacances connaît une situation financière difficile en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Depuis 1976, la ville de Besançon et l’Association des Jardins et Vergers Familiaux de Besançon et Environs (AJVFBE) collaborent ensemble autour du projet des jardins familiaux. Une convention initiale a été signée en 1978. Pour cette année, une nouvelle convention est en cours de rédaction. Elle sera valable 5 ans renouvelables. Rencontre avec Fabienne Brauchli, l'élue en charge de la transition écologique, des espaces verts, de la biodiversité .
oncrètement, la ville de Besançon met gratuitement à disposition des terrains déjà aménagés (points d’eau, abris) à l’AJVFBE et assurent les travaux de réhabilitation. Les jardiniers peuvent donc y planter des fleurs, des légumes, des fruits. L’association reçoit une subvention annuelle à hauteur de 23.000 euros pour mener à bien sa mission. Actuellement, toutes les demandes de parcelles sur Besançon n’ont pas encore été satisfaites. Depuis le 1er confinement, 140 parcelles sont encore en attente.
Une parcelle, une personne
Les jardins partagés sont ouverts à toute personne qui en fait la demande. Une parcelle est remise dès l’adhésion prise à l’AJVFBE. Certaines conditions sont néanmoins à remplir : respecter le règlement intérieur, le fonctionnement associatif, et veiller au respect de la biodiversité. Par exemple, l’utilisation de produits phytosanitaires de synthèse, les feux et l’arrosage abusif sont interdits. Pour cet été, aucune activité particulière n’est prévue. Mais la Secrétaire de l’association affirme que l’année prochaine des ateliers sur les nouvelles façons de cultiver et la préservation de l’eau seront organisés. Car, oui l’eau est une denrée très importante.
L’étendue des jardins familiaux
Les jardins familiaux, ce sont 108.000 mètres carrés (soit 10 hectares) et près de 450 parcelles reparties sur 20 sites. La production qui en découle n’est réservée qu’à la consommation familiale, elle est interdite à la vente. En plus de ces espaces verts, il y a aussi 20 vergers distribués sur 4 sites. Ces derniers fonctionnent différemment, le travail y est plus difficile et demande donc un investissement collectif ; et les adhérents se partagent la récolte.
Les jardins familiaux : un projet extensible
Les jardins familiaux offrent également un lieu d’échanges et de relations sociales. Ils sont la solution pour ceux qui n’ont pas la possibilité d’avoir un jardin. La ville prévoit de développer certains espaces à vocation pédagogiques et collectives, pour des groupes scolaires ou périscolaires. Ils seront sensibilisés et formés aux pratiques culturales.
La transhumance des chèvres a fait son grand retour ce dimanche à Besançon. Et ce, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Cette année encore, l’évènement a connu un bel écho populaire. Parties de la promenade Chamars, plusieurs centaines de personnes ont suivi la trentaine de chèvres qui rejoignaient les hauteurs de Planoise pour y entretenir la colline et les prairies.
Une centaine de chèvres et de moutons
La Ville de Besançon dispose d’une centaine de chèvres et de moutons qui, le printemps venu, quittent leur lieu d’hivernage pour rejoindre les pâtures dans les collines et prairies de la ville. Cette démarche écologique participe à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Comme l’explique Fabienne Brauchli, élue en charge de la transition écologique, aux espaces verts et à la biodiversité, « les rôles sont bien définis ». « Il y a les débroussailleurs et les tondeurs. Les chèvres débroussaillent. Elles s’attaquent par exemple aux petits arbustes. Tandis que les moutons, mangent l’herbe. Autrement dit, ils tondent ».
Une randonnée de huit kilomètres
Les participants ont quitté le parking Chamars, vers 10h, ce dimanche matin. Huit kilomètres de balade les attendent. A leur arrivée, la Ville a tout prévu, puisque pour réconforter tout ce petit monde, en plus de la présence de la formation musicale bisontine « Folk », des activités en pleine nature seront proposées. Les marcheurs seront également sensibilisés aux fonctionnements de l’éco-pâturage et se verront également dispensés quelques précieux savoirs sur l’indispensable protection de la biodiversité.
Le reportage de la rédaction / Fabienne Brauchly et des participants
Les déchets sauvages sont malheureusement devenus monnaie courante. En quelques mois seulement, le commissariat de police de Pontarlier a eu à gérer plusieurs dépôts délictueux dans les secteurs de Doubs et de Pontarlier. Un canapé, des cartons et plus récemment un jacuzzi ont été découverts. Concernant cette dernière infraction, l’auteur a pu être identifié grâce aux caméras de vidéosurveillance installées par la commune de Doubs. Ce dernier devra s’acquitter d’une lourde amende, qui prend en compte l’infraction constatée, mais également le coût de la prise en charge de l’objet par les services communaux.
Trois textes de loi en vigueur
De 17 à 1500 euros, les amendes sont échelonnées. Elles correspondent à l’incivilité et au moyens utilisé pour la commettre. Parfois, la justice peut aller jusqu’à la confiscation du véhicule de l’auteur. Le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, admet que les caméras de vidéosurveillance sont des outils pertinents pour identifier les contrevenants, tout comme le réseau des voisins vigilants.
L'interview de la rédaction / Le Commandant Armand Trousseau
Les 10 et 12 mai dernier, deux jeunes lynx mâles ont été remis en liberté à proximité du lieu où ils avaient été recueillis, c’est-à-dire sur les communes de Mignovillard et de Divonnes-les-Bains. Ils avaient été signalés en détresse et pris en charge par le centre Athénas. Ils ont été équipés d’un collier GPS permettant de garantir leur sécurité et collecter des informations sur leur réinsertion et leur réadaptation au milieu naturel. Rappelons que cette opération s’inscrit dans le cadre du Plan National d’Action en faveur du Lynx boréal.
Ce samedi 21 mai, de 14h à 17h, l’association Selle Vous Plaît et la Ville de Pontarlier s’associent à l’évènement national « Mai à Vélo ». Ainsi, un après-midi festif sera proposé sur la place d’Arçon et la rue de la République, de 14h à 17h. Au programme : course de draisiennes, démonstration de vélos adaptés, atelier réparation, exposition, vélo école, … . Ce temps d’animation se terminera par le film « Why we cycle » qui sera projeté, à 20h15, à la salle Morand. Au cours de ce long métrage, le spectateur découvrira les bénéfices qu’apportent ce mode de déplacement. Plus d’info sur www.ville-pontarlier.fr
Créée en février, l'association Durable et Doubs, qui compte en son sein des animateurs fervents défenseurs de la lutte contre le dérèglement climatique et l’économie d’énergie, organise, avec la “Fresque du Climat”, des ateliers de sensibilisation à destination du grand public.
La Fresque du Climat, quezako ?
Suite au rapport du GIEC ( Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), la fresque pour le climat a voulu questionner et interroger le plus grand nombre, via un support pédagogique, sur l’état actuel de la société. Autrement dit, mieux faire comprendre les enjeux , l’urgence et l’engagement que chacun peut endosser pour améliorer la situation. Ainsi, un jeu collaboratif a été mis en place. Les participants construisent ensemble une fresque résumant les mécanismes du changement climatique. C’est à partir de cet outil que l’association « Durable et Doubs » a travaillé ses interventions.
Les ateliers “ Fresque du climat” à Pontarlier
Les ateliers proposés peuvent se composer de 5 à 8 personnes. Le principe étant de construire en équipe une quarantaine de cartes sur les changements climatiques, en tenant compte des données du GIEC. Cette approche, ludique et instructive, émane du climatologue, Cédric Ringenbach, qui a réalisé cette expérience avec un groupe d’élèves. Dans le Haut-Doubs, les visiteurs peuvent compter sur la présence des animateurs locaux pour enrichir leurs connaissances et leur réflexion sur le sujet. Philippe Klein, le président de l’association pontissalienne y voit « un formidable temps d’échange et de partage ». La liberté de parole et d’opinions n’est pas un bas mot.
D’autres ateliers à découvrir
D’autres thèmes sont d’ores et déjà dans les cartons. Parmi les futures problématiques abordées, celle concernant notre empreinte carbone et les solutions personnelles à mettre en œuvre pour la réduire. La prochaine animation en terre pontissalienne se tiendra ce samedi 14 mai. Les autres sont programmées le samedi 11 juin et le jeudi 16 juin. Pour s’inscrire, il suffit de se rendre sur la page Facebook de l’association : https://www.facebook.com/lafresqueclimathautdoubs
L'interview de la rédaction / Philippe Klein, le président de l'association "Durable et Doubs'