Ce matin, un léger tremblement de terre a été ressenti sur le secteur mortuacien, entre Morteau et les Fins. La magnitude enregistrée serait de 3,1 sur l’échelle de Richter. Aucun dégât n’a été constaté. Un précédent séisme, d’une même intensité, s’était produit dans le secteur d’Orchamps Vennes dans la nuit du 1er au 2 novembre.
Les sénateurs doubistes Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot, accompagnés du Maire de Jougne et de sa première adjointe, ont rencontré, à Lausanne, la Conseillère d’Etat du canton de Vaud en charge du projet d’installation de neuf éoliennes entre les sommets du Suchet (en Suisse) et du Mont d’Or. Un projet qui inquiète les habitants du Haut-Doubs.
Alors que les élus français ont clairement rappelé leur position, portant sur l’impact de ce projet sur les paysages, le tourisme et l’économie notamment, l’autorité suisse dit « attendre la décision du tribunal cantonal », dont la date de rendu n’est pas encore connue. Précisant qu’ elle « respectera strictement le cadre du droit Suisse ». Les visiteurs concluent « que la voie juridique du tribunal fédéral s’ouvrira « si la décision n’était pas satisfaisante » côté français. Affaire à suivre.
La Communauté de Communes des Portes du Haut-Doubs et PREVAL Haut-Doubs lancent un projet de plateforme du réemploi. La volonté des élus est d'associer les habitants et les acteurs du territoire à la définition de ce projet. Que souhaitez-vous voir dans ce projet ? Comment l'imaginez-vous ? recyclerie, matériauthèque, pédagogie, sensibilisation, réparation, solidarité, insertion, activités diverses de l'économie circulaire...
Des réunions sont ainsi organisées en janvier prochain : le 12 janvier, à 20h, à Valdahon, salle Courbet / espace Ménétrier, le 13 janvier, à 20h, à Orchamps-Vennes, salle de convivialité, le 25 janvier, à 20h, à Pierrefontaine-Les-Varans, salle Auditorium arcades et le 27 janvier, à 20h, à Bouclans, espace culturel
Bérangère Abba, Secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, sera dans le Jura ce vendredi. Elle se rendra dans les communes de Thoirette-Coisia et de Chaumergy afin de visiter des aménagements visant à restaurer leurs cours d’eau. Ces deux projets ont été accompagnés financièrement par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Grand Besançon Métropole teste actuellement une benne électrique pour collecter les déchets. L’expérimentation a débuté le 1er décembre prochain. Cet engin, nouvelle génération, moins bruyant, n’émet aucune pollution atmosphérique, ni émissions de CO2 à l’usage.
Grand Besançon Métropole est une des premières communautés urbaines de France à bénéficier de cette expérimentation. L’objectif affiché est de poursuivre la transition vers l’achat de véhicules à énergie propre dans les mois et les années à venir. Avant tout investissement définitif, un bilan sera effectué à l’issue de cette expérimentation pour évaluer la pertinence de ce type de véhicules.
La campagne de plantation hivernale de la ville de Besançon a débuté. Plus de 1080 arbres, soit deux fois plus que l’an dernier, seront plantés cet hiver. Parmi ces nouveaux arbres, seule une centaine est plantée en compensation des arbres ayant soufferts de maladies ou d’épisodes de sécheresse successifs.
Le reste permet d’accroître le patrimoine arboré en ville avec pour principaux objectifs la réduction des îlots de chaleur urbain, le cadre de vie et le support de biodiversité. La Ville a fait le choix de la diversité des essences et des variétés. Permettant ainsi de limiter le risque de propagation de maladie et de tester le comportement des nouveaux sujets, notamment face aux épisodes de forte chaleur et de sécheresse.
Dans le secteur du Val de Morteau et du Plateau du Russey, en raison de la petite capacité de la déchetterie actuelle, les élus travaillent sur un projet de plateforme du réemploi. Pour l’heure, l’initiative n’en est qu’à sa phase de réflexion, mais une véritable envie de réfléchir à la manière de donner une seconde vie aux objets et aux matériaux est lancée. Pour mener à bien cet ambitieux chantier, les locaux ont fait appel à la Fruitière à énergies, dont le savoir-faire en la matière n’est plus à prouver. En parallèle, deux réunions publiques sont prévues pour associer la population locale à cette démarche. Deux rendez-vous sont d’ores et déjà annoncés : le mardi 30 novembre, à 20h, à la salle des fêtes de Morteau et le mercredi 1er décembre, à la même heure, à la salle des fêtes La Campagne aux Fontenelles.
Les idées sont encore dans une phase embryonnaire, mais quelques propositions apparaissent comme la mise en place d’une recyclerie, d’une matériauthèque, d’un atelier de réparation, d’un centre de formation pour y mener des activités pédagogiques, … . Réflexion sur la création d’une plateforme du réemploi dans le Val de Morteau et le Plateau du Russey.
Le Grand Besançon Métropole, précurseur en la matière, mène une politique de premier ordre pour protéger la ressource en eau souterraine. Cette eau d’une qualité exceptionnelle fournit 77% des prélèvements en alimentation en eau potable sur ce territoire.
L’objectif est de s’assurer de la disponibilité à long terme de ces ressources en qualité et en quantité suffisantes pour satisfaire les besoins actuels et futurs d’approvisionnement en eau potable des populations. Or, cette disponibilité n’est pas garantie du fait des risques d’évolution défavorable, d’une part, de la recharge de la ressource en lien avec le changement climatique et d’autre part, du fait de l’accroissement des pressions des activités humaines en surface qui peuvent générer des impacts néfastes pour ces ressources ou empêcher l’implantation de nouveaux captages. L’enjeu pour la collectivité est de préserver de la manière la plus efficace possible les ressources en eau les plus intéressantes en adaptant ou régulant les occupations des sols, activités et usages sur les zones où se constituent ces ressources. C’est le cas par exemple actuellement sur le secteur de Novillars, où des investigations sont menées.
Un comité scientifique
Pour assurer l’alimentation en eau potable des 194.000 habitants, répartis sur 68 communes, Grand Besançon Métropole compte 29 captages actifs et 5 non utilisés. Parmi eux, on notera celui de la Source d’Arcier, qui permet de produire 41% de l’eau distribuée sur la ville de Besançon. Pour l’accompagner dans cette mission, la collectivité peut compter sur les conseils de l’agence de l’eau et d’un comité scientifique, composé d’experts. Grand Besançon veut ainsi mieux connaître son réseau. Poursuivre le travail de connexion entre les réserves pour mieux répondre aux enjeux à venir.
L'interview de la rédaction : François Rollin, directeur de la délégation de Besançon de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et Christophe Lime, Vice-président de Grand Besançon Métropole, délégué à la gestion de l'eau potable, des eaux fluviales et à l'impact des eaux usées.
Dans le Haut-Doubs, cent commerçants s’engagent dans le zéro emballage. Pour réduire les emballages jetables, ils invitent leurs clients à apporter leurs propres contenants pour faire leurs courses. Près de 5 millions de tonnes d’emballages ménagers sont mis sur le marché chaque année.
Les déchets d’emballages (souvent en plastique) prennent une place considérable avec un bilan environnemental lourd. La centaine de commerces participant à l’opération est identifiable grâce à un adhésif sur leur vitrine. La liste est disponible sur www.preval.fr De nouveaux commerçants peuvent rejoindre la démarche en s’inscrivant par mail à orochat@preval.fr
La préfecture du Doubs tire la sonnette d’alarme en raison du risque de propagation de la grippe aviaire observée au sein de l’union européenne. Depuis le début du mois d’août, 130 cas ou foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe, notamment au bord de la mer du Nord et de la mer Baltique.
Dans ce contexte et à l’approche de la période migratoire à risque, la France est en situation de forte vigilance. Trois basses-cours contaminées ont été recensées dans les départements des Ardennes et de l’Aisne en septembre dernier. Dans ces conditions, le niveau de risque a été élevé de « modéré » à "élevé" sur tout le territoire national par arrêté ministériel en date du 4 novembre 2021.