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La 2e édition du festival Inter'Nature du Haut Jura se tiendra à Saint-Claude les 1er, 2 et 3 avril prochains. Des conférences, des films, des ateliers et des expositions sont au programme. L’objectif des organisateurs est avant tout de promouvoir la nature et sa biodiversité, de sensibiliser à sa beauté et sa préservation.

On notera également la présence de 26 photographes au Palais des Sports pour partager leur passion avec le public. Rendez-vous ce vendredi 1er avril de 13h30 à 19h, samedi 2 avril de 9h à 19h. et dimanche 3 avril de 9h à 18h. L’entrée est de 4 euros. C’est gratuit pour les moins de 14 ans.

Ce samedi 2 avril, l’association bisontine « les jardins des Vaîtes Â» et ses partenaires organisent une grande mobilisation. Dans le cadre du collectif des soulèvements de la terre, ils prévoient une grande manifestation, dont le coup d’envoi sera donné à 9h30 de la chambre d’agriculture à Besançon. L’arrivée est prévue aux Vaîtes. Elle se prolongera par une action de « reprise de terre Â». A travers cette marche, les militants s’opposent catégoriquement au projet « de bétonnisation Â» de la Ville de Besançon. Le collectif d’associations mobilisé veut défendre le cadre de vie, les terres maraîchères et la faune et la flore présentes sur ce bel espace vert.  En parallèle de cette mobilisation, des jardiniers de Tourcoing, Besançon, Dijon, Rouen, Lille et Aubervilliers seront présents car Besançon sera la terre d’accueil des assises des jardins populaires en lutte.

« Zéro bétonnisation Â»

Le projet d’écoquartier, revisité par la nouvelle majorité écologiste, ne passe toujours pas. Les onze hectares sacrifiés dans un premier temps et les 23 autres plus tard sont de trop. Rappelons que pour l’heure, les travaux déjà engagés sont suspendus depuis 2019  suite aux décisions prises par le tribunal administratif de Besançon et le conseil d’état. Pour les collectifs engagés dans cette lutte, seules deux décisions sont souhaitées : la fin des travaux et la remise en état des espaces détruits.

La Ville de Besançon a décidé de participer à la 26è édition de l’opération Earth Hour, initiée par WWF. Ce samedi soir, à 20h30, les éclairages des bâtiments emblématiques de la ville seront éteints. Cela concernera : le Pont Canot, le monument aux morts des Glacis, l’église Saint Martin, l’entrée du fort Griffon, l’église Saint Pierre, le Musée des beaux-arts et d’archéologie et la Citadelle. Dans ce cadre-là, la collectivité invite les Bisontines et les Bisontins à prendre part à cette action symbolique, en éteignant également leurs lumières à 20 heures 30 ce samedi.

Dans le cadre de l’appel international de Fridays for Future, le groupe local « Youth For Climate Â» organisait un rassemblement au centre-ville de Besançon ce vendredi après-midi. Environ 250 jeunes, lycéens et étudiants, et moins jeunes ont répondu à l’invitation. Pour la nouvelle génération, il était important  d’agir à quelques semaines de l’élection présidentielle. Les participants regrettent que les candidats à la présidence de la république ne fassent pas de la protection de l’environnement une priorité. « C’est criminel de ne pas agir Â» ont scandé les participants, qui veulent assumer pleinement la responsabilité dont ils se sentent investis.

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Le capitalisme a également été pointé du doigt. Selon les organisateurs de la manifestation « les nations riches sont responsables de 92% des émissions mondiales Â». C’est avec crainte et colère que ces jeunes ont manifesté. Clairement, ils demandent « des mesures pour lutter Â». De futurs rassemblements sont d’ores et déjà envisagés. Le futur président de la République est prévenu.

MANIF CLIMAT

 

L'interview de la rédaction

C’est un projet qui tient à cÅ“ur Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole.  Soucieuse du bien-être et de la santé de ses concitoyens, lors des périodes de grande chaleur, l’édile bisontine et sa majorité ont lancé des travaux de végétalisation des espaces à proximité des arrêts de bus et de tram de la cité comtoise.

VEGETALISATION chu 4

Engagés le 10 janvier dernier, les travaux sur le parvis du CHU Jean Minjoz sont terminés. La maire de Besançon a fait de cet endroit une priorité. D’une part, pour le confort aux usagers évoqué précédemment, mais aussi pour les visiteurs de l’hôpital Minjoz, qui ont besoin également d’un havre de paix pour se ressourcer et prendre du recul dans les moments les plus difficiles.

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Les travaux réalisés

600 m2 ont été désimperméabilisés sur une surface de totale de 3200 m2. Une soixantaine d’arbres ont été plantés. Différentes variétés ont été choisies en tenant compte du cône d’envol de l’hélicoptère et de leur résistance à la sécheresse. Par ailleurs, sur la strate basse de 420 m2, plus de 3000 fleurs ont été semées. Ce sont les enfants de la crèche de l’hôpital qui ont mis en terre les dernières.  Selon Grand Besançon Métropole, cette végétalisation diminuera de plus de 20% l’effet de l’ilot de chaleur urbain sur ce secteur. Pour ces travaux, Grand Besançon Métropole a investi 150.000 euros avec le soutien de l’Agence de l’Eau de Bourgogne Franche-Comté.

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Dans le cadre de la 30è édition de la journée mondiale de l’eau, Grand Besançon Métropole a présenté sa nouvelle marque d’eau « la Bisontine Â», qui se décline désormais sur l’ensemble du territoire Grand Bisontin. En 2006, une première étape avait été franchie en imposant cette marque sur la seule ville de Besançon. Depuis 2018, la compétence de l’eau a été transférée au Grand Besançon, qui a tout naturellement décliné ce concept à l’échelle de son territoire.

Par ailleurs, dans le cadre d’un partenariat avec la société Rième Boissons, il a été décidé de produire de l’eau pétillante,  qui est désormais disponible dans certains établissements et restaurants du département. Rappelons que cette eau a été mise en valeur par la collectivité pour promouvoir sa qualité auprès du grand public. Comme l’explique Christophe Lime, le président du Conseil d’exploitation de la régie eau et assainissement du Grand Besançon, pour respecter les valeurs du développement durable,  la zone de distribution du produit s’effectue sur les secteurs les plus proches de Besançon, sous la forme de bouteilles consignées. L’élu bisontin est fier d’affirmer que l’eau bisontine, en plus de sa qualité irréprochable, est peu coûteuse.

 

 

Dans le cadre de la Journée internationale des forêts, l'ONF et ses partenaires organisent une animation gratuite ce dimanche  20 mars pour faire découvrir la réserve naturelle de la Grand Côte. Le rendez-vous est prévu, de 10h à 16h,  Ã  la forêt domaniale du Mont Sainte-Marie sur les parkings de Remoray et de Labergement-Sainte-Marie.

Des départs sont prévus toutes les heures (retour libre). Six kilomètres de marche sont au programme Comptez sur 2h30 d’intervention.

Inscriptions en ligne : https://www.onf.fr/vivre-la-foret/+/13f1::venez-decouvrir-la-reserve-biologique-integrale-de-la-grand-cote.html

Possibilité de se renseigner à la Maison de la Réserve au 03.81.69.35.99 ou à l’ONF au 06..86.21.24.74

 

L’association « les jardins des Vaîtes Â» et la Confédération Paysanne relaient la tribune publiée ce mercredi  dans le journal « Libération Â», signée par plus d’une centaine de personnalités, demandant l’abandon du projet d’écoquartier des Vaîtes. Cette démarche est complétée par un appel à la mobilisation les 2 et 3 avril prochains dans le cadre des « Soulèvements de la Terre Â».

Dans le cadre de la marche pour le climat « Look Up Â», onze organisations bisontines appellent à la mobilisation pour la journée du 12 mars. Le rassemblement se tiendra à 10h30 au Parc Micaud. L’objectif pour Alternatiba Besançon et les autres associations est de « replacer l’urgence climatique au cÅ“ur du débat public et médiatique Â».

Les cuisses de grenouilles vont petit à petit apparaître sur les cartes des restaurants de la région. C’est un plat très prisé en Franche-Comté. C’est la raison pour laquelle,  le commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, appelle les raniculteurs à respecter les règles en vigueur. Comme chaque année, des contrôles seront effectués pour vérifier que les quotas imposés sont bien respectés. Comme le souligne le policier, il s’agit aussi de préserver la nature et d’assurer la pérennité de l’espèce.

Trop souvent, dans un but mercantile, la législation n’est pas respectée. Des pièges sont installés frauduleusement pour capturer ces batraciens et assurer des ventes plus généreuses.

L'interviexw de la rédaction