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C’est un projet qui fait beaucoup réagir sur le plateau de Nozeroy. Six éoliennes pourraient être installées prochainement en pleine forêt de la Basse Joux. Quatre communes en sont porteuses : Esserval-Tartre, Mièges, Plénise et Censeau.

Deux associations militent pour l’arrêt définitive de cette initiative. Ses militants dénoncent, sous des prétextes de protection de l’environnement, une pratique purement mercantile, qui apporte aux élus de ces petites communes des finances non négligeables pour faire aboutir leurs actions. Pas question donc d’accepter ce projet, né de nulle part et sans concertation. « Ce n’est pas cela la démocratie Â».

L’inquiétude est d’autant plus grande que la procédure d’enquête arrive à son terme ce vendredi. Pour les opposants, les inquiétudes sont multiples. Elles portent tout d’abord sur l’impact d’une telle réalisation sur l’eau et tout particulièrement sur les sources qui alimentent en eau potable certaines communes. Dernièrement, un expert hydrogéologue et l’ARS se sont exprimés sur les conséquences néfastes de ce projet sur ce point. « La détérioration de l’environnement et de ses espèces protégées comme le milan royal et les chauves-souris représentent une infraction avec la réglementation en vigueur Â» explique Christophe de l’association « La Joux vie et patrimoine Â». L’impact sur les paysages et le tourisme est également pointé.

Dans quelques semaines sans doute, à l’issue de l’enquête d’utilité publique, le préfet du Jura rendra sa décision. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, les militants ne cachent pas qu’ils pourraient en référer à la justice.

L'interview de la rédaction

Dans le cadre de ses actions pour la sauvegarde de l’environnement, la Ville de Maîche vient d’équiper ses services municipaux d’un triporteur électrique. L’engin remplace un véhicule thermique. Il est utilisé  pour collecter les déchets dans les corbeilles mais aussi pour les travaux en lien avec les espaces verts, qu’il s’agisse du désherbage, de la taille ou des plantations.

La Ville de Maîche indique que cette action s’inscrit dans une politique plus globale de préservation de l’environnement et de réduction de son empreinte carbone. Elle tient également à préciser que l’achat du nouveau véhicule sort des usines d’une société spécialisée basée à la pépinière d’entreprises Technoland à Etupes.

La 13è édition de la manifestation « le Jour de la Nuit Â» aura lieu ce samedi soir. L’objectif de cet évènement est de sensibiliser  Ã  la pollution lumineuse et faire comprendre combien elle nuit à notre environnement naturel. Le rendez-vous se tiendra sur le site de la Malcombe de 20h à 22h30.

Plusieurs stands seront proposés : observation du ciel étoilé, découverte de la faune nocturne, jeux autour de l’énergie, … . La compagnie Pagnozoo clôturera la soirée avec un spectacle équestre à 22h30. Le public est invité à se munir d’une lampe de poche.

Le conseil municipal bisontin a été perturbé ce jeudi à Besançon. Une centaine de manifestants, opposés au projet d’écoquartier des Vaîtes se sont rassemblés devant l’Hôtel de Ville pour demander le retrait pur et simple du projet. Rappelons que le conseil municipal de ce 30 septembre était très largement consacré à la suite qui sera donné à cette initiative. Durant quelques minutes, la séance a dû être interrompue et les élus ont dû quitter l’endroit.

Jeudi soir, le conseil municipal de Besançon se prononcera sur le nouveau projet des Vaîtes. Nicolas Bodin, le président du groupe socialiste / société civile, qui espère que les dispositifs mis en place, pour aboutir à ce nouveau visage, à savoir le GEEC, composé d’experts, et la conférence citoyenne, auront contribué à instaurer de la « pédagogie, de l’écoute et de l’apaisement Â». Nicolas Bodin indique que « les élus du groupe socialiste voteront favorablement ce nouveau projet mais resteront exigeants et vigilants quant aux réponses apportées aux besoins en logements de tout type au service des familles, des étudiants, des précaires, des jeunes actifs... Â»

Ce samedi matin, à l’appel d’Alternatiba, Vélo Besançon et Collectif RN57, environ 200 personnes se sont rassemblées au Parc Micaud à Besançon pour participer à une vélorution.

 

VELORUTION 2

 

Pour les participants, les objectifs étaient de sensibiliser les pouvoirs publics sur l’importance d’accélérer les politiques en faveur des modes doux et notamment la pratique du vélo. Les organisateurs expliquent « qu’il y a urgence et la planète ne plus attendre Â». Les projets à cinq ou six ans ne seraient pas en adéquation avec  l’urgence climatique du moment.

VELORUTION 4

Besançon sans voiture

L'interview de la rédaction : Estelle Colin de l'association Alternatiba

 

Les associations apprécient l’initiative mise en place par la ville, mais il la juge « trop symbolique Â». Elle permet « au moins de sensibiliser le grand public, mais elle tellement insuffisante au regard de la situation Â». D’autant plus qu’elle se déroule « sur des secteurs du centre-ville qui sont déjà piétons pour la plupart Â». Pour le mouvement associatif, « elle est insuffisante Â». Et de poursuivre : « Il faut mener une politique plus ambitieuse quitte à prendre des décisions qui ne plaisent pas à tout le monde. Il en va de l’avenir de la planète Â» conclut une militante.

VELORUTION

Durant ce mandat, et jusqu’en 2026, la ville de Pontarlier a décidé de développer une politique en faveur des modes doux. La cité comtoise entreprend des travaux et lance ces projets pour repenser les déplacements urbains. Huit objectifs ont été définis pour cadrer les initiatives à venir. Parmi lesquels : l’incitation à la marche à pied, la sécurisation des déplacements, le développement de la  pratique du vélo, l’amélioration du stationnement et l’accompagnement des pratiques et des pratiquants.

Des projets en cours et à venir

Actuellement, le lancement de ce vaste chantier est marqué par les travaux lancés  dans la rue de Salins, avec l’application d’un nouveau marquage au sol pour la création de 300 mètres de voies douces. D’autres initiatives sont prévues comme l’installation et la réfection de 30 places de stationnement vélo, le traçage de bandes cyclables dans les rues de Victor Hugo et Renée Rognon et la pose d’éléments de signalétique horizontale et verticale. D’autres sont prévus comme l’identification d’emplacements dans le futur Plan Local d’Urbanisme intercommunal et Habitat pour la création de futures voies douces, l’aménagement du chemin du train en 2002, l’acquisition de matériel pédagogique pour les formations des enfants au code de la route, un travail sur les opportunités foncières, … .

Répondre aux besoins et aux attentes des usagers

Jean-Marc Grosjean, 1er adjoint au Maire, le promet, cette initiative n’est pas un effet de mode. Elle répond à la demande des locaux, exprimés lors de la campagne des municipales. « Cela répond à un réel besoin de toute la population» explique l’élu pontissalien. L’envie de vivre mieux, d’avoir un certain confort de vie , d’utiliser moins la voiture pour des courts trajets, … sont au cÅ“ur des préoccupations des pontissaliennes et des Pontissaliens. La Ville tente d’y répondre. Elle rendra d’ailleurs compte chaque année à la population de l’avancement de son projet baptisé « Ponta’Doux Â».

L'interview / Jean-Marc Grosjean

Ce samedi, la Ville de Besançon organise une « journée sans voiture Â». A cette occasion, la Boucle et le quartier Battant seront fermés à la circulation automobile de 11h à 22h. Dans le même temps, des opérations promotionnelles seront mises en place : le ticket journée vélocité sera gratuit et le réseau Ginko proposera un tarif à 2 euros la journée. L’accès aux parkings souterrains sera assuré.

A travers cette manifestation, qui s’inscrit dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, la Ville de Besançon et sa maire écologiste Anne Vignot veulent inciter et sensibiliser les usagers au choix de mobilités durables et faire vivre les alternatives à la voiture.

Pour l’actuelle majorité bisontine, il est temps de « repenser la place de chacun au sein de la cité Â».  A ce sujet, elle mène  actuellement une réflexion sur l’organisation des livraisons, la sécurisation autour des école, la vitesse et rendre  la signalisation plus cohérente. La réduction de la pollution, du bruit et de la sécurité font clairement partie des objectifs identifiés à moyen et court terme.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Comme elles le font environ deux fois dans l’année, à la fin des périodes estivale et hivernale, la station de Métabief et l’association Montain Riders organisaient ce samedi après-midi une opération de ramassage des déchets sur les pistes. Environ 60 personnes ont fait le déplacement. On est venu le plus souvent en famille. Parmi les participants, des enfants et des ados. Des jeunes membres de l’association Apach’Evasion qui connaissent bien le secteur pour régulièrement le traverser lorsqu’ils font vivre les sensations des sports de pleine nature à des personnes en situation de handicap.

RAMASSAGE DECHET METABIEF 3

Les participants ont bien conscience que s’ils veulent continuer à évoluer dans cet écrin de verdure, il convient de continuer de le protéger et de l’entretenir. Certains participent à l’évènement depuis plusieurs années. D’autres ont décidé de franchir le pas cette année. Ces parents, vététistes, marcheurs, ados, enfants,… sont tous sensibilisés à la protection de la nature. Ils espèrent par leur action en sensibiliser d’autres et faire grandir cette belle chaîne des défenseurs de la nature. « On espère tous les ans ne pas avoir à se remobiliser, mais à chaque fois, on ramasse toujours autant de déchets Â» poursuit Sylvain Philippe, le directeur de la station du Haut-Doubs. Pour cette nouvelle édition, de nombreux papiers, mégots de cigarette et masques usagés ont rempli les sacs distribués par les organisateurs.

Le reportage de la rédaction

RAMASSAGE DECHET METABIEF 2

La Ville de Besançon réagit. Elle constate une augmentation du nombre de déchets sauvages. Il est rappelé que les dépôts sauvages relèvent du pouvoir de police du maire qui a autorité pour rechercher l’identité de l’auteur des faits, notamment grâce aux caméras de vidéosurveillance.  L’auteur de ce type d’infraction est passible d’une amende dont le montant peut atteindre 5000 euros et la confiscation de véhicule. En 2019, la Ville de Besançon a déposé 49 plaintes.

En 2020, le service Voirie Propreté a collecté 3 290 m3 de déchets sauvages. En 2019, il a collecté 2 066 pneus, 284 canapés, 371 matelas, 165 sommiers, 403 meubles, 288 bidons d’huile usagée. Rappelons que le Grand Besançon compte 16 déchetteries