Ce mercredi aux alentours de 16h, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour un choc frontal entre deux véhicules sur la commune de Sainte-Suzanne. Le bilan fait état de 3 victimes. Un homme de 55 ans était en arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des secours mais il a été pris en charge par un témoin. Après poursuite de la réanimation et médicalisation, la victime a été transportée sur les urgences de l’hôpital Nord-Franche-Comté en état grave. Les deux autres victimes, une femme de 47 ans et un adolescent de 15 ans, tous les deux blessés légèrement, ont été bilantées également transportés sur le centre hospitalier.
Samedi en fin d’après-midi, des commerçants du centre-ville de Pontarlier ont constaté le comportement suspect d’un individu qui rôdait dans leurs boutiques et qui dérobait des produits. Les commerçants ont pu se prévenir et s’alerter entre eux grâce à un système téléphonique. Des informations qui ont aussi été transmises aux forces de l’ordre, qui ont donc pu le suivre en temps réel, et l’interpeller peu après. L’homme de 43 ans, habitant à Besançon, a reconnu les faits.
Deux personnalités complémentaires
Ils le clament haut et fort : leur complémentarité fait leur force. Salima Inezarene, fille d’un ouvrier Peugeot, est née dans un territoire urbanisé du nord-Doubs, habite actuellement à Besançon, et occupe un poste de conseillère régionale en Bourgogne-Franche-Comté. Didier Aubry est professeur d’agronomie, maire de Mercey-le-Grand depuis 21 ans, et très attaché aux problématiques rurales du territoire. Par ce tandem, les deux candidats de la 1ère circonscription du Doubs souhaitent représenter une gauche « républicaine, écologiste, laïque et solidaire ». Parmi leurs propositions, Salima Inezarene et Didier Aubry ont la volonté de promouvoir les circuits-courts, de développer l’accès aux soins de proximité, de soutenir l’installation des commerces et des entreprises en secteur rural, de décentraliser les décisions du quotidien pour qu’elles correspondent aux exigences du terrain, de faire de l’école républicaine le creuset de l’émancipation, ou encore d’encourager la culture pour tous par le biais d’actions concrètes et de développer la formation au numérique pour un meilleur accès à l’information, aux formalités et à l’emploi. Le Doubs doit aussi devenir pour eux, un modèle en matière de production agricole dans le respect du patrimoine. « J’entends travailler collectivement avec tout le territoire. Je sais quels sont les enjeux qu’il faut défendre, développer et accompagner. Cela passe par l’attractivité du territoire, qu’on ait envie de venir vivre ici, de s’y installer, de développer un projet de vie conforme à notre beau patrimoine naturel, et de promouvoir ce beau petit coin de France où il fait vraiment bon vivre, et qui a beaucoup d’atouts » souligne Salima Inezarene.
Des valeurs contraires à la NUPES
Alors qu’une grande partie de la gauche s’allie au sein de la NUPES (la Nouvelle Union populaire écologique et sociale) pour ces élections législatives, la question ne se pose pas pour Salima Inezarene et Didier Aubry. « Il y a des valeurs sur lesquelles on ne peut pas transiger, notamment la vision de l’Europe, et les valeurs de la République qui nous tiennent très à cœur » expliquait la candidate. « Il faut des propositions réalistes, permettre des propositions réalisables. Et cela ne passe pas par cette union, qui cherche à avoir des élus au détriment d’un projet » poursuit Salima Inezarene. Entre le bloc libéral et la NUPES, les deux candidats de la 1ère circonscription du Doubs en sont convaincus, une place est à prendre. « On se situe dans une gauche responsable de gouvernement, qui sait travailler dans un collectif, défendre, combattre les idées contre lesquelles nous ne sommes pas d’accord. Mais aussi travailler en cohérence quand ça correspond à l’intérêt du territoire et des habitants, en conformité avec nos valeurs. C’est ce qu’on appelle avoir du bon sens » explique Salima Inezarene.
Ce jeudi, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à Luxiol pour un homme de 31 ans qui s’est éjecté de son tracteur avant que ce dernier ne se renverse. La victime, blessée légèrement, a été évacuée sur l’hôpital Minjoz par l’hélicoptère de la sécurité civile. Sept engins et douze sapeurs-pompeirs se sont rendus sur place lors de l'intervention.
Les panneaux qui témoignent du mécontentement des habitants fleurissent de plus en plus au sein de la zone pavillonnaire, sous la houlette d’une équipe qui s’érige en résistants. Il s’agit du « Collectif 14 », des habitants de Saône, qui refusent catégoriquement l’implantation de ce projet dans leur lotissement. D’autant plus que la plupart des démarches ont été faites « dans leur dos » regrettent-ils. « Je viens de Montreuil, en région parisienne. J’avais fait ce choix de vie de venir m’installer à la campagne, pour quitter ces zones bétonnées. Et ce choix va être remis en question, sans concertation. Nous n’avons pas été prévenu, nous avons découvert ce projet à la lecture d’un panneau apposé sur la porte. Ça va défigurer non seulement le quartier, mais aussi la commune » déplore Alain, un des riverains affectés. Des propos soutenus par Cyrille, un voisin, tout aussi remonté. « Je vais être complétement impacté parce que le projet est à 6 mètres de ma maison. De la luminosité, du calme, et de l’intimité ? Je n’en aurai plus. Avec mon épouse, on a travaillé toute notre vie pour acquérir un petit pavillon et le transmettre à nos enfants. Ce n’est pas juste. Le promoteur immobilier va juste gagner de l’argent sur notre dos ».
Pour trouver un terrain d’entente, plusieurs réunions se sont déjà tenues en mairie, et une médiation a été organisée entre le maire de Saône Benoit Vuillemin, le promoteur, le propriétaire du terrain et les riverains. Mais sans résultat concret. « Nous sommes face à une municipalité qui est plutôt favorable à cette construction, pour des raisons financières. Ils nous ont bien fait comprendre que ce projet était à but très lucratif, ce qu’on comprend. Mais à part ces trois-là, personne n’est gagnant. Alors qu’il y a des zones du villages qui seraient complètement adaptées et n’embêteraient personne » regrette Cyrille. Par ailleurs, les habitants de la rue des Ronces tiennent à être clair : ils ne s’opposent pas à la modernisation ni au renouvellement de leur commune. « Nous ne sommes pas contre ce genre de projet. C’est très beau. Mais pas n’importe où. Deux bâtiments de 12 mètres de haut, 32 logements, 70 voitures, ce n’est pas du tout adapté à notre quartier. C’est une zone pavillonnaire. Il faut garder cet esprit. Le projet doit être adapté à l’environnement, ce qui n’est pas du tout le cas ici. C’est une philosophie, personnellement ça m’embête qu’on fasse des immeubles dans les villages » poursuit Cyrille.
Cyrille et Alain, deux habitants de la rue des Ronces :
« D’ici quelques mois, je vais me retrouver avec un mur de 12 mètres et deux bâtiments énormes devant ma fenêtre. Des verrues dans le paysage. Aujourd’hui j’ai un paysage bucolique, une vue magnifique, et je vais être confronté à du béton » déplore Alain. Selon les riverains, en plus de corrompre le paysage, ce projet représente aussi une menace pour la sécurité du quartier, notamment pour les plus jeunes. « Nous avons une école et une école de musique, avec des enfants qui circulent à pied et à vélo, sans leur parent. Si du jour au lendemain, on a 50 à 70 voitures qui traversent le quartier, ça va être très problématique » s’inquiète Judith. Même constat pour la faune et la flore, omniprésente dans ce quartier très vert. « Nous sommes face à un beau jardin, avec des arbres de plus de 40 ans, des vergers et massifs de fleurs. On peut voir des hérissons qui se promènent tout l’été, des chauves-souris, des pics-verts. Et à la place, on va avoir deux tours de 12 mètres » déplore Myriam, une autre habitante de la rue des Ronces. « Si le propriétaire veut construire une maison il n’y a aucun problème. Mais pas ce type de projet qui n’a rien à faire dans le quartier. Qui aimerait avoir à la limite de sa propriété, des bâtiments aussi hauts, avec en plus des balcons qui donnent une vue plongeante sur nos propriétés. Plus aucune tranquillité ni intimité » poursuit-elle.
Judith et Myriam, deux habitantes de la rue des Ronces :
Pour l’heure, un recours gracieux a été déposé par le biais de l’avocate du Collectif 14. La mairie de Saône à jusqu’au 15 mai pour répondre, sinon l’histoire risque de se prolonger au tribunal administratif.
En lien, la cagnotte Leetchi du collectif : https://www.leetchi.com/c/collectif14
Un homme de 42 ans est venu signer sa suspension de permis au commissariat de Pontarlier… en voiture. Alors qu’il se garait à proximité du commissariat pensant que les policiers ne le voyaient pas, l’homme, reconnu par les forces de l’ordre, a été interpellé. Il s’est avéré que ce pontissalien était en plus positif au dépistage de produits stupéfiants. Sa suspension pour la première affaire étant notifiée, il devra se rendre à nouveau au commissariat dans la semaine.
Cette démarche Junior Association permet à des jeunes de moins de 18 ans de se regrouper telle une association loi 1901 pour mettre en œuvre leurs projets. La Ligue de l’enseignement, relais départemental des Juniors Associations, accompagne onze Juniors Associations dans leurs projets. Théâtre, E-Sport, lutte contre les discriminations, tournoi FIFA, autonomie alimentaire, créations artistiques, voyages, sont autant de thématiques d’action de jeunes.
« Une Junior Association est un dispositif né en 1998, qui vise à donner une voix aux jeunes de 11 à 18 ans, leur permet de devenir une association de fait, pas déclarée en préfecture. C’est le réseau national des Juniors Associations situé à Paris qui est porteur de toutes les JA en France, et leur permet de donner vie à leur rêves, passions ou projets »
L’objectif est de promouvoir la démarche Juniors Associations dans le Doubs, mais aussi de créer du lien entre les groupes de jeunes, des collectifs intéressés pour devenir des Juniors Association, et les différents partenaires jeunesse du territoire. Montbéliard, Pontarlier, et le Grand Besançon étaient représentés. L’occasion pour les différents collectifs de se rencontrer, d’échanger sur les projets et leur engagement. Tout au long de la journée, ils ont pu participer à différents ateliers artistiques, sportifs, de discussion, qui leur ont permis de repartir avec des outils valorisant leur Junior Association tout en vivant un temps de cohésion. Le premier objectif, comme l’explique Tiphaine Rollin, de ligue de l’enseignement du Doubs, chargé de mission vie associative, organisatrice de la journée, était d’abord « d’échanger et se rencontrer ». Mais aussi d’apporter une plus-value à ces jeunes. Qu’est-ce qu’un projet, comment le valoriser, comment protéger ses données ? Tout en permettant à ces jeunes de rencontrer les différents partenaires du territoire, autour de jeux, d’ateliers ludiques, créatifs et sportifs.
« Les jeunes sont très à l’aise à l’oral. On avait demandé d’amener quelque chose qui symbolisait leur JA, et ils ont tous joué le jeu. Ils ont à cœur de le présenter. J’espère leur apporter quelque chose en plus, afin que leurs rêves deviennent encore plus grands à la fin de journée » Tiphaine Rollin, de ligue de l’enseignement du Doubs, chargé de mission vie associative
« Les Unies »
Parmi ces Juniors Associations, « Les Unies » en provenance de Montbéliard. Ce groupe de sept jeunes filles a pour vocation de créer des œuvres artistiques, dessins, customs, estampes, reliures ou encore modélisation 3D. Elles souhaitent par ce biais, s’amuser, découvrir, apprendre, mais également vendre leurs œuvres pour faire don d’une partie de l’argent à une association humanitaire. Elles imaginent faire connaître leurs créations sur le marché de Noël de Montbéliard et organiser un temps d’exposition grand public. « De base on voulait faire un club privé, mais l’artiste qui nous encadre a découvert qu’on pouvait faire une Junior Association. Donc on a saisi l’occasion. On fait des créations artistiques. On aimerait reverser des dons à une association humanitaire, mais de base c’était pour se rassembler un jour dans la semaine » souligne cette jeune collégienne de l’association.
Sanaya, de l'association "Les Unies" :
Tels ont été les premiers mots d’Éric Alauzet qui ont suivi, à 20h, la publication des résultats finaux du deuxième tour de l’élection présidentielle. Le marcheur ne dissimulait pas son sourire, et se voyait rassuré de voir Emmanuel Macron s’installer une nouvelle fois à l’Elysée. S’agissant du premier cas de réélection d’un président, hors cohabitation, sous la 5ème République, Éric Alauzet se félicite du résultat obtenu. « Après avoir subi toutes les critiques, qu’elles soient justifiées ou pas, après avoir été vivement critiqué depuis 5 ans, pendant la campagne électorale, dans une société déchirée, où il y a beaucoup de frustration et d’attente, 58% c’est un petit exploit ».
« C’est une phase qui se termine, mais c’est aussi une nouvelle qui s’ouvre. On va être très vite se concentrer sur la suite des choses. Et j’ai surtout à cœur de savoir comment le président va pouvoir atteindre l’objectif qu’il s’est fixé, non seulement d’élargir sa base, mais surtout de réunir les Français, dans cette société qui est déchirée, parfois véhémente, impatiente, en colère. Ça va être un enjeu extrêmement important pour le président » Éric Alauzet, député En Marche de la 2ème circonscription du Doubs
Désormais, tous les regards sont rivés sur les élections législatives de juin prochain, qui éliront les députés qui siégeront à l’Assemblée nationale. Si quelques rumeurs circulaient ces derniers temps sur les potentiels prétendants, Éric Alauzet laisse entendre qu’il pourrait être de la partie. « Si on me le demande, je pourrais éventuellement répondre favorablement » souligne l’élu bisontin. « Mais ce qui nous importe plus que tout, c’est ce qui va se passer demain. Quel(le) premier(e) ministre, quel gouvernement ? J’espère qu’Emmanuel Macron nous réservera une bonne surprise. J’espère un premier ministre avec une sensibilité écologiste » pointe le député de la 2ème circonscription du Doubs.
Au commissariat de Besançon, il y a eu environ 4000 procurations depuis le début de l’année, et qui dureront jusqu’à la fin des législatives. Un peu plus de 1000 de janvier jusqu’à mars, et plus de 3000 pour le mois d’avril. Cependant, les forces de l’ordre invite à privilégier le nouveau procédé mis en place depuis un peu plus d’un an : la procuration numérique. En se connectant sur https://www.maprocuration.gouv.fr/, il est possible de remplir très rapidement les renseignements demandés, qui sont envoyés au commissariat le plus proche. Ensuite il suffit juste de se présenter et de valider la procédure à l’aide d’un code. Cela prend beaucoup moins de temps, et permet de désengorger les files d'attente qui se massent à l’entrée des commissariats. Plusieurs heures d'attente sont parfois nécessaires avant de pouvoir entamer la procédure.
3 manières sont possibles :
Sébastien Giordano, chef du service de voie publique :
Après 14 semaines de compétition dans l’aventure de la Meilleure Boulangerie de France, place à la finale nationale cette semaine. La belle histoire se poursuit pour le boulanger du Haut-Doubs Alexandre Michelin et son salarié Nicolas Philippe. Ce lundi, sa « randonnée comtoise » a séduit Bruno Cormerais et Norbert Tarayre, jury de l’émission de M6. Alexandre tentera de se qualifier une nouvelle fois ce mercredi soir pour la demi-finale de jeudi.
Quatre binômes s'affronteront en réalisant une création originale à base d'agrumes. Une boulangerie sera directement qualifiée pour la suite de la compétition. Les 3 autres iront en repêchage et se départageront avec le revisite du pain d'épices. Une seule de ces 3 équipes obtiendra son pass pour la suite de l'aventure.
Nouvelle épreuve ce mercredi soir pour Alexandre Michelin et son acolyte Nicolas Philippe après le succès de leur "randonnée comtoise" ce lundi. Les deux boulangers devaient présenter une tarte sucrée originale qui représentant la région Bourgogne-Franche-Comté. Ils avaient alors eu recours à une composition à base de pâte de cacao à la farine de maïs torréfiée du Jura, de confiture de lait ainsi que des Griottines insérées dans du pain d’épice, le tout agrémenté par du fromage produit par les parents d’Alexandre.
L'interview de la rédaction