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Dans le cadre de la 5è journée de ProLigue, le Grand Besançon Doubs Handball reçoit Massy ce vendredi soir à 20h15 au palais des sports Ghani Yalouz. Les deux équipes viennent de se rencontrer. Avantage pour Massy qui, le week-end dernier, a éliminé les Bisontins en Coupe de la Ligue, sur le score de 33 à 31.

A Besançon, à cinq mois des élections municipales, la gauche a décidé de partir unie et d’oublier les divisions. Exceptée la France Insoumise, les écologistes, les communistes et sans doute les socialistes ont choisi de ne pas multiplier les candidatures. Il en va de la présence au deuxième tour et de l’éventuelle victoire finale. Ce jeudi soir, c’est la section Génération-s du Grand Besançon, la formation politique de Benoît Hamon, qui vient d’annoncer son ralliement. Avant de donner son accord, ses membres ont souhaité avoir des garanties. Parmi les orientations innégociables, la signature du pacte de transition écologique et ses 32 mesures, la lutte contre la pauvreté, l’accueil de migrants et la démocratie participative. Concernant ce dernier point, le parti a souhaité un conseil municipal composé d’élus et de gens engagés. Les 50% de citoyens, responsables associatifs et syndicaux souhaités au départ ont été abaissés, à la demande des autres partis, à 30%. Génération-s va militer également pour la création d’une assemblée citoyenne, qui aura pour mission de faire des propositions et de contrôler l’action des élus.

Barbara Romagnan, Elise Aebischer, Kevin Bertagnoli, Marcel Ferreol et leurs petits camarades ne veulent pas brusquer les échéances, même s’ils reconnaissent que la question des places au sein du prochain et éventuel conseil municipal de gauche a toute son importance. Néanmoins, le parti « prône l’unité Â» et veut d’abord réfléchir et élaborer le programme à venir. Un projet politique qui continuera à s’étoffer ce samedi lors du grand rassemblement citoyen prévu au Kursaal, avec les autres formations politiques, les associations partenaires et les Bisontines et Bisontins.

Même si l’on reconnaît que le contexte politique est favorable à la gauche en terre bisontine, en référence notamment aux résultats des dernières élections européennes, le parti sait aussi qu’en politique rien n’est gagnée d’avance. En tout cas, la formation politique n’envisage pas de laisser la gestion de la ville de Besançon à la droite. « Vous imaginez Ludovic Fagaut ou l’extrême droite à la tête de la cité Â» concluent les membre de Génération-s

Les syndicats, des enseignants et des parents d’élèves montent au créneau. La réforme du lycée et celle du baccalauréat qui en dépend suscitent de nombreuses inquiétudes. « Faute de moyens et une réforme mise en Å“uvre trop rapidement Â», les manuels scolaires manquent dans les salles de classe de 1^ère. Selon les syndicats, et certains jeunes, la possibilité de suivre telles ou telles options n’est pas toujours possible. Sans compter une communication inexistante sur les chiffres de Parcoursup pour cette rentrée scolaire. L’autre point d’achoppement concerne l’organisation des épreuves du baccalauréat en classe de première au retour des vacances de Noël. Les syndicats dénoncent des règles du jeu imprécises ou inexistantes. On se pose encore notamment la question de savoir si les épreuves seront communes ou si elles seront préparées par les enseignants dans chaque établissement scolaire du pays.

Il n’empêche que chez les enseignants, l’exaspération se fait sentir. Si depuis la rentrée des classes, ils sont restés plutôt sages, leur colère pourrait monter d’un cran dans les semaines à venir. Le syndicat SNES/FSU craint un baccalauréat complètement inégalitaire. Les informations tardent à être communiquées. Il a en va pourtant de l’avenir des jeunes.

Venez découvrir samedi 12 octobre l’atelier Work Shop de Benjamin Locatelli, jeune graffeur franc-comtois.
Depuis 17 ans, Benjamin manie les bombes de peinture pour créer des œuvres incontournables dans la région. Dernièrement Benjamin a cartonné au salon des Annonciades avec sa reprise du "Désespéré" de Courbet. Tableau qu’il est venu taguer au cours du salon.

Un atelier unique à découvrir

Aujourd’hui Benjamin a trouvé un lieu afin de créer ses œuvres. Il s’est installé dans l’ancien silo des Verrières en Suisse. Avec toujours de nombreux projets en tête, il espère pouvoir faire de ce bâtiment un espace de coworking. Pour l’heure il a créé deux séries de tableaux qu’il exposera lors des portes-ouvertes de son Work Shop samedi.

L’Inde comme inspiration

Après avoir graffé selon l’inspiration, Benjamin a choisi de se concentrer cette année sur deux séries d’œuvres en lien avec son voyage en Inde.
« Là-bas nous sommes restés avec des tribus, j’ai voulu mettre en peinture les couleurs et la vie locale Â» explique Benjamin Locatelli. Pour ce faire, il a créé une série de tableau monochrome et une autre plus dynamique avec une technique de peinture au couteau. « La technique du couteau tout simplement, c'est avec un grand couteau de cuisine, j’explose la bombe de peinture qui vient ensuite ajouter des giclures sur le tableau ce qui rend la toile plus dynamique Â».

Un artiste au contact des autres

Pour la journée de samedi Benjamin a voulu mettre en avant ses œuvres et le lieu dans lequel il a la chance de travailler. Il a également souhaité valoriser le travail de différents artistes avec lesquels il a pu collaborer.
Samedi vous pourrez donc rencontrer, Céline Queste qui design des vitraux, Tamara Berger photographe humanitaire, Jules Hadon qui fabrique des planches de snowboard en bois, Steven Gras qui est dans l’illustration, Laurent Saillard photographe et vidéaste, et Romane Jacquot styliste.

Pour animer l’événement un DJ viendra mixer et pour les amateurs, la distillerie Grand viendra faire déguster de l’Absinthe.

Retrouvez l’événement sur Facebook : https://www.facebook.com/events/1374313006049621/?active_tab=about