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"Sunday Esosa sera hébergée sur le secteur de Montbéliard très rapidement et le temps du traitement de son dossier" assure la préfecture. Il y a quelques jours, l'association Solmiré Besançon avait lancé un appel de détresse en son nom, dénonçant sa situation. Enceinte et avec son bébé de 18 mois, elle vivrait dans les rues de Besançon depuis le 27 septembre. L'association invitait les militants à envoyer un seul et même mail, posté sur leur page Facebook, à plusieurs organismes et responsables de la région, dont le Préfet. Sunday Esosa devait être reçue par la préfecture du Doubs le 30 octobre prochain. Mais après cette action, une solution d'urgence a pu être débloquée pour elle et son enfant.

Sunday Esosa est actuellement en procédure Dublin, c'est-à-dire que sa demande d'asile est sous la responsabilité d'un seul pays européen. Pour son dossier, il s'agit de l'Autriche, pays dans lequel elle a été réacheminée en fin juillet. Elle y aurait passé deux mois, pendant lesquels sa requête aurait été refusée, avant de revenir à Besançon.  Dans leur publication, l'association soulignait "l’extrême vulnérabilité de cette dame et son enfant et leur besoin urgent d'hébergement, au risque que leur état de santé ne s'aggrave".

C'est la deuxième année que le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) de Valdahon se mobilise pour Octobre Rose, en organisant une marche urbaine. ce vendredi 11 octobre.

Les inscriptions se feront place de Gaulle dès 17h, pour un premier départ à 18h30 après un lâcher de ballons. D'autres auront lieu toutes les trente minutes jusqu'à 20h. Cinq euros seront demandés à chaque participant de plus de 16 ans.

La Ligue contre le Cancer, Oncodoubs, Généticancer et l'association Dépistage des cancers seront là pour informer et sensibiliser les marcheurs à leurs causes.

 

La voie des Mercureaux sera fermée à la circulation les mardi 15 et mercredi 16 octobre de 9h30 à 17h. 

La Direction Interdépartementale des routes de l'est va devoir fermer les deux sens de circulation afin de réaliser la maintenance des équipements de sécurité. 

Des déviations seront installées dans les deux sens de circulation. 

Ce jeudi matin, durant près d’1h30, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a détaillé précisément les éléments « objectifs Â» qui ont permis au parquet bisontin de formuler la demande d’extradition du suspect, Nicolas Zepeda Contreras, aux autorités chiliennes dans le dossier de la disparition de l’étudiante japonaise Narumi Kurosacki. Mr Manteaux a détaillé point par point le déroulé de la disparition de la jeune femme, les constats effectués dans son appartement, les éléments qui ont permis de reconstituer l’emploi du temps du jeune suspect, … . L’enquête française présente des informations et des faits solides, qui lui permettent d’établir que Nicolas Zepeda a assassiné la jeune nippone.

Un document de 27 pages, accompagné de pièces jointes, a été transmis au parquet général, qui l’a envoyé, ce jeudi, au ministère de la justice, qui le remettra à son tour au ministère des affaires étrangères, qui le transmettra à la justice et aux autorités judiciaires du pays. Le Parquet bisontin espère désormais une extradition du jeune chilien en France et la tenue d'un procès  pour assassinat devant la cour d’assises de Besançon, en sa présence, et non par défaut. La décision devrait être rendue dans quelques mois.

Précisons qu’il n’existe aucune convention d’extradition entre la France et la Chili, mais la justice française a basé sa demande sur «la courtoisie internationale Â».

C’est ce jeudi matin que le Procureur de la République de Besançon tiendra une conférence de presse pour faire le point sur la demande d’extradition du suspect, Nicolas Zepeda Contreras, adressée aux autorités chiliennes dans le dossier de la disparition de la japonaise Narumi Kurosacki, qui séjournait à Besançon dans le cadre de ses études. Sa disparition remonte à la nuit du 4 au 5 décembre 2016.

Le corps de la jeune femme n’a jamais été retrouvé. La justice et les enquêteurs français sont convaincus que son ancien petit ami est impliqué dans cette affaire. Rappelons que le jeune homme est venu en France, parvenant à quitter le pays, avant que la disparition de la jeune femme ne soit signalée.

En avril dernier, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, en compagnie notamment d’enquêteurs français, s’était rendu au Chili, avec une série de 95 questions à lui poser, mais le jeune homme avait choisi de garder le silence. Quoiqu’il en soit, en présence ou pas de Nicolas Zepeda Contreras, un procès se tiendra à Besançon. Il pourrait avoir lieu l’année prochaine.

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