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Les pharmaciens en ont assez et ils le font savoir. Dans un communiqué de presse, la chambre syndicale des pharmaciens de Franche-Comté indique « qu’il n’y a pas de masques manufacturésdélivrables en France à la population par les pharmacies ». Tout comme, « il n’y a pas de masques manufacturésdélivrables en France aux malades par les pharmacies ».

Et de poursuivre : « Les stocks adressés parcimonieusement aux pharmacies sont fléchés exclusivement vers des professionnels de santé libéraux listés, intervenant auprès de patients malades ou à risques et sont délivrés d’après une traçabilité imposée ».

Les professionnels déplorent la communication contradictoire du gouvernement. Et de conclure : « Nous sommes les relais girouettes de ces prises de positions et il devient difficile de tenir certains discours quand toutes les images diffusées en portent d’autres... » conclut le syndicat.

Alors qu’unia, le syndicat Suisse, avait exhorté les entreprises de la Vallée de Joux à fermer leurs portes, la situation des manufactures horlogères devrait évoluer dans le courant du mois d’avril.

Certaines d’entre elles, toujours fermées, ont fait savoir à leurs collaborateurs qu’elles pourraient recourir à un planning en alternance d’ici une à deux semaines.

Un cas similaire au Locle et à la Chaux de Fonds, dans le canton de Neuchâtel.

Les populations française et suisse semblent avoir compris les mesures concernant la distanciation sociale à respecter et l'interdiction des rassemblements. En revanche, les règles de confinement sont pour l’heure bien différentes des deux côtés de la frontière.

Côté français, les règles de confinement se durcissent. Côté Suisse, les recommandations sont comprises mais n’empêchent pas les promenades, à condition de ne pas se regrouper.

Pour la pêche par exemple, elle est bien sûr interdite jusqu’à nouvel ordre en France mais côté Suisse, elle reste autorisée, notamment au barrage du Châtelot dans les bassins du Doubs. Pour autant, les compagnies de navigation vers le Saut du Doubs n’ouvriront pas aux dates prévues. Les réouvertures sont reportées à des dates ultérieures qu’elles soient françaises ou suisses.

Selon les types de route, tous les indicateurs de trafic enregistrent des baisses comprises entre 25 et 75% . Qu’elles soient nationales, départementales ou autoroutières, on ne constate plus de bouchon et comptabilise moins de véhicules en circulation.

C’est aussi moins de taxes sur les carburants TIPP pour les pouvoirs publics, et c’est aussi moins de recettes pour les radars fixes et mobiles de la région. S’il est pour l’heure impossible d’obtenir un chiffrage précis des infractions constatées, pour la période post confinement, coté bonne nouvelle, ce sont très probablement des statistiques de sécurité routière en nette amélioration.