Jura : Incendie
Ce mercredi soir, les sapeurs-pompiers du Jura interviennent actuellement pour un feu de bâtiment agricole à Menotey.
Ce mercredi soir, les sapeurs-pompiers du Jura interviennent actuellement pour un feu de bâtiment agricole à Menotey.
Avec 1.227 hospitalisations ( soit 15 de plus par rapport à mardi), la hausse des hospitalisations liées aux formes sévères de COVID-19 reste continue en Bourgogne-Franche-Comté, même si le nombre de patients admis en réanimation se stabilise (292). 412 décès ( +16 par rapport à mardi) sont recensés en milieu hospitalier. On dénombre également 248 décès (+8) en établissements médico-sociaux. 1 160 personnes sont sorties d’hospitalisation.
La préfecture du Doubs annonce la mise en place de chèques services dans le département. Au total, 300 personnes sans domicile ou en situation précaire en bénéficieront sur le territoire doubien. Ce nouveau dispositif a été lancé le 1er avril par le Ministre chargé de la Ville et du Logement. Ces chèques seront d’un montant de 7€ chacun et distribués par les associations de solidarités. La dotation nationale de ces chéquiers a été remise ce mardi 7 avril à L’ADDSEA du Doubs et l’Hygiène Sociale de Franche-Comté, qui sont chargés de leur déploiement au niveau local.
Valables durant toute la période de crise sanitaire, ils pourront prendre la forme de paniers repas ou tickets service.
Ce mercredi matin, vers 8 heures 45, deux gendarmes dolois ont sauvé la vie à un homme de 84 ans, qui se trouvait dans un supermarché à Montbéliard. Malgré le contexte de crise sanitaire, les deux militaires, venus en renfort de la compagnie de Montbéliard, n’ont écouté que leur courage et ont porté secours à la victime en arrêt cardiaque.
Un des gendarmes a découpé les vêtements de l’octogénaire au vu de l’urgence, le temps que son collègue récupère des gants et des masques dans le véhicule. Le premier gendarme a procédé à un massage cardiaque en compagnie du gérant du Super U et le second a mis en place le défibrillateur en attendant les secours. La victime a pu être ramenée à la vie. Plus tard, les secouristes apprendront que cette dernière est peut-être malade du COVID-19.
Les deux gendarmes ont immédiatement regagné leur cantonnement et ont été confinés. Il est précisé que les deux sauveurs n’ont pas pratiqué de bouche à bouche.
Les 4 et 6 avril derniers, deux agressions de chauffeurs de bus et tram ont été constatées à Besançon. En pleine période de confinement, ces agressions questionnent sur la sécurité de ces conducteurs, déjà mise à mal par la crise sanitaire actuelle. Franck Martel (CGT Transports urbains de Besançon) est revenu sur cette situation délicate au micro de la rédaction.
Des conducteurs victimes d’incivilités
Retour tout d’abord sur les faits du 4 et 6 avril. Trois individus alcoolisés sont montés aux alentours de midi dans le tramway. Le conducteur a prié ces 3 individus de se calmer ou de sortir du tramway. Ces personnes ont, avant de descendre démonté la cabine du conducteur. Heureusement, les agents de maîtrise sont arrivés rapidement pour reprendre le contrôle de la situation. Un deuxième incident est donc survenu ce lundi dans le secteur de Bregille. Le chauffeur s’est retrouvé dans un guet-apens avec des feux de poubelle barrant la route. Le conducteur a réussi à reculer afin de se mettre en sécurité et le bus a été dévié en contrebas de Bregille.
Un sentiment d’insécurité qui grandit
Des faits qui viennent aggraver la situation d’insécurité ressentie par les chauffeurs de bus et de tramways. Une insécurité décuplée en cette période de crise sanitaire. Comme pour beaucoup de professions contraintes de poursuivre leur activité, la peur du virus et le manque de protection gangrènent le moral de ces conducteurs : « On n’a pas de gants, pas de masques. On n’est pas au maximum de ce qu’il faut faire à ce niveau là . J’ai de nombreux collègues qui se posent des questions, qui ont la boule au ventre le matin en venant travailler, de peur de contracter le virus. » explique Franck Martel.
Pas de conséquences pour le moment
Pas de réduction d’effectif cependant, la situation a été « bien gérée de ce côté là » toujours selon Franck Martel : « Sur les lignes à haute fréquence on reste sur un bus toutes les trente minutes. Pour les bus avec moins de fréquence, il y en aura environ un par heure. Vu le peu d’usagers qu’on transporte à l’heure actuelle, la situation est plutôt bien gérée ».