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Après le pic de la première semaine d'avril et quatre semaines de baisse consécutive, le nombre de décès se stabilise en Bourgogne Franche-Comté. Dans la semaine du 5 au 11 mai, 546 décès ont été enregistrés dans la région. Le nombre de décès en hôpital est pour la deuxième semaine consécutive, depuis le début de la pandémie, inférieur aux décès enregistrés un an auparavant sur la même période. Le nombre de décès des personnes âgées de 85 ans ou plus diminue de 9 %.

Néanmoins, entre le 1er mars et le 30 avril, le nombre de décès en Bourgogne-Franche-Comté est supérieur de 25 % à celui enregistré à la même époque en 2019 et de 15 % en 2018. C'est entre le 31 mars et le 6 avril que le nombre de décès hebdomadaire a été à son maximum dans la région avec 969 décès, soit 61 % de plus qu'en 2019 pendant la même semaine. Depuis le début du mois de mai, le nombre de décès est équivalent à celui enregistré en 2019 mais est, en revanche, supérieur de 10 % à celui de 2018.

1260 décès dans le Doubs

Entre le 1er mars et le 11 mai, l’Insee recense 1260 décès dans le Doubs ( +46% par rapport à 2019. +24% par rapport à 2018). Dans le Jura, on enregistre 582 décès dans le Jura (+18% par rapport à 2019. +13% par rapport à 2018).Au total, sur cette même période de référence, 7.357 personnes ont perdu la vie en Bourgogne Franche-Comté (+21% par rapport à 2019. +14% par rapport à 2018). Autre constat encourageant. Alors que le nombre de décès hebdomadaire se stabilise dans la région, le nombre de décès de personnes âgées de 75 ans ou plus baisse pour la troisième semaine consécutive, notamment les décès des 85 ans ou plus, qui représentent la moitié des décès.

Dans le Saugeais, et plus particulièrement à la Longeville, des riverains ne cachent pas leur exaspération. Avec le déconfinement, et parfois des déchetteries qui marchent encore au ralenti, certains prennent quelque liberté.

Toujours plus facile de déverser ses déchets et autres gravas dans les chemins forestiers que de les déposer dans des endroits spécifiques. La preuve en images.

A Pontarlier. Un homme de 66 ans devra s’expliquer le 25 septembre prochain à Besançon devant le délégué du procureur. Ce week-end, le sexagénaire, ivre, a insulté et émis des gestes déplacés à l’encontre de policiers.

Durant l’interpellation, l’individu a vociféré qu’il était porteur du covid-19. Dans ces conditions, la patrouille l’a laissé chez lui. Il a été convoqué ce lundi matin pour s’expliquer sur ces faits.

Placé en garde à vue, il a reconnu ces agissements, tout en expliquant son désespoir car ses parents ont dernièrement perdu la vie des suites du coronavirus.

Faut-il imposer le port du masque à Besançon, et dans tout l’Hexagone ? Les avis sont partagés dans la cité comtoise. Entre efficacité prouvée et mauvaise application, les Bisontins sont très partagés sur le sujet.

Certaines personnes voient cette obligation comme un « coup de commerce Â», critiquant les mesures assez hétéroclites du gouvernement vis-à-vis de cette situation. Parmi les doléances exprimées, celles concernant le prix, le coût d’une boîte étant assez élevé, et ne comportant que « trop peu de masques Â». D’autres encore, pensent que l’obligation du port du masque n’est pas indispensable, dans la mesure où cela ne limite pas la contagion. « C’est une bonne chose de vouloir protéger les autres, mais cela ne sert à rien lorsque l’on va se serrer la main, lorsqu’on va être dans la même voiture, ou encore quand on va mal l’utiliser Â».

Tout le monde n’est pas du même avis, comme cette personne âgée, qui explique qu’elle est bien plus vulnérable que les autres. « Nous sommes fragiles, il serait bien pour nous que tout le monde en porte Â». Ce point de vue est partagé par d’autres passants, qui jugent essentiel le fait de porter un masque, notamment dans les transports en commun, ainsi que dans les lieux publics grandement fréquentés. De plus, les masques « peuvent être fabriqués maison Â», ce qui est avantageux, et permet d’être accessibles au plus grand nombre.

Pour le moment, à Besançon,  le port du masque est de rigueur seulement dans les transports en commun, ainsi que dans certaines enseignes qui refusent l’accès aux clients n’en portant pas. Dernièrement, Christophe Castaner, le ministre de l’intérieur, a rappelé qu’il sera obligatoire de porter un masque le 28 juin, lors du deuxième tour des élections municipales.

Ce lundi, les secours sont intervenus à Foucherans pour un homme de 79 ans ayant chuté d’un tracteur. A l’arrivée des secours, l’homme, conscient, était gravement blessé. Le véhicule ayant roulé sur le côté gauche du corps. Polytraumatisé, il a été transporté sur le centre hospitalier de Besançon.

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