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Depuis 14h cet après midi, la Haute Foire de Pontarlier a ouvert ses portes au public. Cette année, 200 exposants, principalement spécialisés dans les domaines de l’habitat et de la gastronomie, ont répondu présent et animent les 8000 m2 d’exposition mis à leur  disposition sur le site de l’espace Pourny.

Malgré la crise économique, les professionnels ont tenu à être présents durant ces cinq jours d’activité commerciale. Preuve de cet intérêt, pour cette nouvelle édition, 25% de demandes supplémentaires ont été enregistrées par l’organisateur de l’évènement, Micropolis Besançon. Il a donc fallu faire des choix. Chacun s’accorde à le dire, "le secteur du Haut Doubs reste un territoire privilégié. Le pouvoir d’achat de sa population y est plus important qu’ailleurs et les secteurs de la construction et du commerce se portent plutôt bien". Du côté des exposants, on affiche clairement la couleur « Nous sommes là pour faire des affaires. Notre objectif est de faire des ventes et de la pub » reconnait ce professionnel, qui représente très bien les motivations de ses confrères. Du côté des entreprises du Haut Doubs, on y adjoint également le côté convivial. « C’est aussi un moyen sympathique de rencontrer nos clients dans une ambiance festive » explique  ce concessionnaire automobile pontissalien.

Tout le monde y trouve son compte. Et ce n’est surtout pas Denis Gérôme, le dynamique président de l’association commerce grand Pontarlier qui nous démentira. « On ne peut pas se passer sur notre secteur d’un évènement qui rassemble 20.000 consommateurs. En plus, nos entreprises commerciales vont pouvoir profiter de cette animation. Certaines ont d’ailleurs choisi d’ouvrir leurs portes ce week end » conclut Mr Gérôme.

C’est reparti. Depuis hier, le Mont d’Or 2013 est officiellement commercialisé. La saison dernière, le succulent fromage, produit uniquement dans le Haut Doubs, s’est arraché. 5000 tonnes ont été vendues. Preuve de ce  succès grandissant, en 1985, seulement 550 tonnes avaient été vendues.  « Il s’agit d’un nouveau record » explique Michel Beuque, le Président du syndicat interprofessionnel du Mont d’Or.

Comme chaque année, la production du célèbre fromage du Haut Doubs a été lancée le 15 août. Elle se poursuivra jusqu’au 15 mars. Rappelons que le Mont d’Or  est fabriqué  à partir de 700 mètres d'altitude. Le lait utilisé provient uniquement de vaches de race Montbéliarde ou race Simmental française, nourries avec de l'herbe ou du foin. L'affinage dure 21 jours minimum et se termine dans la boîte d'épicéa, de diamètre légèrement inférieur à celui du fromage, « ce qui donne au Mont d'Or une croûte plissée qui rappelle les plis de son berceau montagneux, le Haut-Doubs ».

200 emplois saisonniers sur le secteur pontissalien

Si au niveau du patrimoine local, le fromage est devenu une référence, économiquement, il a également toute sa place. Chaque année, ce sont 200 personnes supplémentaires qui sont recrutées dans les fromageries du secteur pontissalien durant ces sept mois de production. Il ne faut pas oublier également les sangliers et les fabricants de boîtes qui vivent également grâce au Mont d’Or. « Il faut  être prêt pour le jour de sa commercialisation, car tous les magasins  veulent faire le plein. C’est un peu la course, les quinze premiers jours » explique les professionnels. Si les ventes battent des records en septembre, la période des fêtes de fin d’année est également un moment commercialement intéressant. Autant dire que durant cette période, les salariés ne chôment pas et mettent tout leur cœur à l’ouvrage pour fabriquer le meilleur des produits.  La cadence est intense. La fabrication du Mont D’or se fait quasiment tout manuellement. Il faut mettre la sangle, brasser les cuves, frotter les fromages en cave dès le premier jour, les déposer dans leurs boites quinze jours plus tard. Il faut ensuite les filmer avant de préparer les expéditions. Il n’y a pas de minutes à perdre.

Cette année encore, le Mont d’Or devrait ravir de nombreux palais. Chaud ou froid, dans sa boîte, sur une belle tranche de pain ou sur de succulentes pommes de terre, il égaiera  sans aucun doute les tables de nos longues et belles soirées amicales et familiales d’hiver.

Le généticien et militant de gauche Albert Jacquard est décédé mercredi soir à son domicile parisien, à l'âge de 87 ans. Une disparition qui a suscité l’émotion en Franche-Comté…

Les parents d’Albert Jacquard étaient originaires du Jura, et le polytechnicien revenait régulièrement dans la région. Il était d’ailleurs attendu ce week-end à Vuillafans pour les 10 ans de la Foire les Bio'jours.

Dans un communiqué, le maire de Besançon rend hommage à Albert Jacquard. La capitale franc-comtoise l’avait accueilli en 2009 et 2010. Jean-Louis Fousseret parle d’un « scientifique de renom… qui a contribué à l’éveil de consciences sur le changement climatique ». Il salue aussi l’homme de gauche « épris de justice sociale dont l’engagement humaniste demeure une référence pour nous tous », fin de citation.

Deux frères, âgés de 20 et 23 ans, demeurant à Besançon, ont été interpellés par la gendarmerie du Doubs. Ils sont soupçonnés d’avoir commis, ce mercredi,  un vol avec violences et en réunion à Montfaucon (25). 

Les deux protagonistes ont agressé la victime avant de prendre la fuite en emportant deux motocyclettes dans un fourgon. 

Durant leur garde à vue, les deux hommes ont reconnu les faits. Ils devront s’expliquer le 8 janvier devant la justice.

Annabelle, cette maman de la Cluse et Mijoux, qui depuis de nombreux mois, confectionne des bracelets pour venir en aide à la recherche contre le cancer, vient de remettre à la Ligue de Franche Comté, un chèque de 14.200 euros.

A travers ce symbole,  Annabelle et les bénévoles, qui viennent lui donner un coup de main, veulent "apporter un soutien à tous les malades, aux gens qui sont décédés de cette maladie et à tous ceux qui se battent pour arriver à vaincre le cancer".

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