Un accident est en cours à la sortie de Gellin, vers Mouthe. Un automobiliste a perdu le contrôle de sa voiture qui a terminé sa course sur le toit dans un champs. On déplore un blessé. Nous ne connaissons pas la gravité de ses blessures.
Il y aura vraisemblablement deux listes qui s’opposeront en mars prochain à Morteau. L’une d’elles sera conduite par Annie Genevard, l’actuelle Députée Maire de la ville du Haut Doubs. La seconde devrait être menée par Henri Leiser, l’actuel chef de l’opposition. Le conseil municipal mortuacien est composé de 29 élus. 24 sont issus de la liste majoritaire « Pour Morteau imaginons l’avenir » qui s’était imposée dès le 1er tour, en 2008, avec 63 % des suffrages. Cinq élus composent l’opposition.
L’opposition
Du côté de l’opposition l’heure est à la constitution de la liste. Une démarche pas toujours évidente car les postulants ne sont pas nombreux. Néanmoins, pour cette nouvelle mandature, Mr Leiser s’attachera à constituer une équipe paritaire, répondant aux problématiques locales et avec des compétences variées. Selon lui, l’étiquette politique n’aura très peu d’importance. Il recherche avant tout des hommes et des femmes qui s’opposent à la gestion de la ville menée par l’équipe actuelle. L’opposition approuve certaines décisions prises par la majorité. Néanmoins, elle pose un regard critique sur la politique menée en matière d’urbanisme et le manque de débat et de participation au sein du conseil municipal.
La majorité
De son côté, Annie Genevard présentera, prochainement, aux mortuaciens, son bilan et son nouveau projet pour les six années à venir. Parmi les grands projets mis en place par la majorité municipale : la réhabilitation d’une friche industrielle, la création de logements, la mise à disposition de locaux supplémentaires aux associations, le développement de la culture, … . « Le tout dans un souci de préservation de l’environnement et de développement durable » précise Mme le Maire. Concernant sa nouvelle fonction de députée, qui pourrait éventuellement l’éloigner des préoccupations locales, Annie Genevard précise que, malgré les deux jours par semaine passés sur Paris, et ses nouvelles responsabilités, elle suit avec intérêt les dossiers municipaux. Les nouveaux moyens de communication facilitent le travail et les prises de décision à distance.
L’info est relatée par le journal « Le Progrès ». Dans la nuit de jeudi à vendredi, une habitante de Moirans en Montagne a été menacée à son domicile par deux personnes cagoulées.
Les individus sont repartis avec la voiture de son fils, une Clio RS. Les victimes n’auraient pas été brutalisées. Mais elles sont très traumatisées. Les investigations sont en cours.
François Mandil, encore pour quelques semaines conseiller municipal écologiste de Pontarlier, vient de publier sur les réseaux sociaux un long papier pour expliquer les raisons pour lesquelles il ne se représentera pas en mars prochain aux municipales à Pontarlier. Dans ce long écrit baptisé « Tourner le dos à la politique ? Non mais vous m’avez bien regardé », l’élu du Haut Doubs explique que s’il « ne souhaite plus être conseiller municipal, c’est pour pouvoir mieux faire de la politique ». Et de préciser « Fort heureusement, on peut faire de la politique sans être candidat. Si on veut faire un tant soit peu correctement son travail, on y passe beaucoup de temps. Etre constamment la tête dans le guidon n’aide pas à prendre du recul, ne laisse pas la possibilité de faire le pas de côté qui vous permet de réfléchir sereinement » explique Mr Mandil.
« J’ai perdu mon emploi »
Dans ce papier, François Mandil explique également que son militantisme et son engagement politique lui ont apporté quelques problèmes personnels. Il fait ainsi référence à son emploi perdu suite aux municipales. « J’ai dû faire un trait sur une éventuelle carrière professionnelle à la hauteur de mes formations » narre t’il. Tout en précisant "s’il fallait recommencer, je recommencerais".
Une décision prise cet été
« Je me posais bien entendu depuis longtemps la question de ma candidature. C’est sans doute au cours de l’été que ma décision est devenue irrévocable. Plusieurs évènements m’ont conforté dans ce choix, même si aucun n’a été décisif » argumente t’il. « J’ai juste envie de prendre du temps pour relire autre chose que des rapports administratifs et des tableaux de chiffres. J’ai envie de pouvoir reprendre le rugby sans que l’on me demande si c’est pour préparer les municipales. J’ai envie de donner un peu plus de temps au plus grand mouvement d’éducation populaire au monde, où je suis également investi et où j’ai le plaisir de travailler avec des gens qui n’ont pas tout mon vécu ni mes opinions politiques » complète t’il. Et de conclure « j’ai envie de retrouver les amis, parce qu’ils me connaissent, me pardonnent de les avoir trop délaissés pendant ces années ».
L'avenir?
« Evidemment, selon certaines logiques, il est totalement inconcevable que je ne me représente pas » écrit François Mandil, qui semble effectivement ne pas vouloir tourner le dos à la politique. D’ailleurs, il le rappelle une deuxième fois, en précisant « ce n’est pas parce que je ne me représente pas cette fois-ci que je ne serai plus jamais candidat ». Et même une troisième fois ‘Si certains se réjouissaient à l’idée que je puisse « tourner le dos à la vie politique », ils seront bien déçus ». Mais alors qu’envisage-t-il de faire ? Pour l’heure, le pontissalien reste très évasif sur ses ambitions politiques à venir. « Tout cela, c’est pour pouvoir prendre le temps de rendre plus efficace mon engagement en politique. C’est sortir un peu plus souvent des cercles militants pour retrouver la vie quotidienne de n’importe quel citoyen » écrit il. En conclusion, François Mandil précise qu’il "sera au service des militants d’Europe Ecologie Les Verts du Haut Doubs, dans le combat des municipales ».
Son mandat de conseiller municipal
François Mandil considère qu’ « il a fait sa part de boulot ». Son seul regret : la neige de culture à Métabief où il n’a pas « su mobiliser pour empêcher ce projet ». Concernant sa succession il estime que « des militants locaux compétents sont désormais prêts à faire le boulot ». Il n’empêche que François Mandil ne cache pas que la fonction municipale n’est plus assez intéressante et motivante pour lui. « Il se trouve que permettre à de nouveaux militants de faire l’expérience d’un mandat municipal, c’est se préparer au mieux pour la suite » ajoute t’il.
Jérôme Bolard
Dans le Jura, la situation de la famille du militaire, qui n’avait pas reçu son salaire à la suite d’un bug informatique du logiciel de paie des armées, vient de connaître de nouveaux aléas. Le 25 septembre dernier, elle s’est vue attribuer une solde de 30.000 euros. Ce qui est bien supérieur à la somme habituellement perçue.
Ce que craignait le couple s’est donc finalement produit. Un nouveau couac a été enregistré. Certes, cette fois-ci, la famille ne sera pas obligée d’aller pointer au Resto du Cœur, mais en même temps, elle sait pertinemment que cet argent ne lui appartient pas entièrement.
Une situation bien compliquée. Qu’en sera-t-il au mois d’octobre ? Affaire à suivre.
