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A Besançon, ce lundi, on a testé la résistance du Pont Battant au poids du trafic et aux multiples passages du Tramway. Douze poids lourds ont été stationnés sur l’édifice. Au total, ce sont plus de 300 tonnes de charges qui ont été placées sur le pont. Soit bien davantage que le poids réel de la charge estimée pour le trafic des tramways, qui est évalué à 25 tonnes.

Le test de déformation est concluant. Désormais, preuves à l’appui, il a été confirmé que le nouveau pont Battant est suffisamment robuste pour accueillir les futures rames du tram.

Selon la mairie de Besançon, les travaux sur le pont Battant, qui auront duré deux ans, seront terminés le 30 novembre prochain.

Les militants de la Confédération Paysanne du Doubs se réunissent ce lundi après-midi au Larmont pour une demi-journée d’information et d’échanges.

La PAC, qui fêtait en 2012 ses 50 ans d’existence, va connaître une réforme en profondeur suite à l’accord intervenu en juin 2013. Le gouvernement français doit à présent définir l’application nationale de ces changements. Pour Denis Narbey de la Confédération paysanne de Franche Comté, « le gouvernement français fait une très mauvaise interprétation de cette réforme Â». Selon lui, l’Etat français « n’a pas le courage de prendre les bonnes décisions Â».

50% des aides européennes vont à seulement 2% des agriculteurs

Dans la ligne de mire du responsable syndical franc comtois, le rééquilibrage des aides dans l’agriculture. « S’il y a des choses qui ne changent pas en agriculture, dans l’attribution des aides, pour une fois, cela ne viendra pas de l’Europe, mais de notre gouvernement Â» analyse t’il. Aujourd’hui, en France, plus de 50% des aides européennes sont attribuées à seulement 2% des agriculteurs. Ce que dénonce la Confédération Paysanne, qui l’a fait savoir à son ministre de tutelle. Mais pour l’heure, elle attend toujours une réponse.

Et l’écotaxe ?

Si Denis Narbey comprend le désarroi de certains de ses collègues agriculteurs, il ne les partage pas. « Je pense que l’écotaxe est une bonne chose. Ce n’est sans doute pas le bon moment pour la mettre en place. Et ce, en raison de la crise. Mais son principe est une bonne chose Â» explique t’il. Avant de conclure «  Son but est de limiter les transports. Elle favorise donc les productions locales ».

Les travailleurs frontaliers sont-ils en train de devenir persona non grata ? La question peut logiquement se poser après le résultat enregistré à Genève par le Mouvement Citoyen Genevois lors des élections cantonales. Le MCG a gagné trois sièges par rapport au précédent scrutin et peut se vanter, avec 20 députés au parlement, d’être désormais la deuxième force politique du canton, derrière la droite traditionnelle mais devant la gauche.

« Avec tout ce que l’on entend, on a toujours l’impression d’être montré du doigt Â», relève Gwladys. Cette mère de famille, la trentaine, habite dans le Haut-Doubs et travaille comme comptable dans une entreprise non loin de Chavornay. « Mais, en réalité, je ne ressens pas trop d’attaque contre le fait que je sois frontalière Â», avoue-t-elle. Un sentiment semble-t-il partagé par la majorité des travailleurs qui franchissent très tôt chaque matin la douane de Vallorbe. Ils ont visiblement appris à être désignés comme « boucs émissaires Â» par les partis populistes.

Dans le canton de Vaud, il existe aussi un parti anti-frontalier : le MCVD. Ce dernier rappelle qu’entre 2002 et 2012, le nombre de frontaliers travaillant dans le canton de Vaud a doublé passant de 11.000 à 22.000, la majorité provenant du département du Doubs.

Comme son grand frère genevois, le MCVD se réclame ni de gauche, ni de droite et prétend défendre les citoyens d’abord. Face à cet esprit anti-frontalier grandissant, les élus de France voisine tout comme les associations de défense des travailleurs frontaliers ne cachent pas leurs inquiétudes. Du côté des employeurs, on semble plus perplexe. Un artisan de Vallorbe, ayant pignon sur rue et employant uniquement deux salariés frontaliers ne cache pas son agacement face à la montée des extrêmes. Dans son commerce, il ne reçoit aucun CV de Suisses. « Je n’ai que des candidatures françaises Â», dit-il. Et de conclure, « ceux qui pensent qu’en renvoyant les frontaliers chez eux, il n’y aura plus de chômage en Suisse, n’ont pas dû aller à l’école Â».

Les vols de carburant se multiplient ces derniers temps dans les entreprises de transports du Doubs.

Dans la nuit du 24 au 25 octobre, une société de transports de personnes s’est fait dérober plus de 2500 litres. Les réservoirs de sept bus ont été siphonné,s ainsi qu’une cuve. Par ailleurs, au moins 500 litres de gazole ont été volés dans une entreprise de transports de marchandise à Vuillecin, la nuit dernière. Les voleurs ont été dérangés en pleine action par un chauffeur qui prenait son service. Les gendarmes sont sur place actuellement. C’est une info PLEIN AIR.

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