Choix du secteur :
Se connecter :

L’affaire qui oppose Agnès Ambert, Présidente de l’association des sangliers du Haut Doubs, et le Syndicat Interprofessionnel de défense du fromage Mont d’Or n’est pas close. Après avoir déposé une première plainte au pénal, qui a été classée sans suite, l’artisane a souhaité continuer le combat en déposant une nouvelle plainte mais au civil cette fois ci. C’est dans ce cadre là qu’elle sera entendue le 4 décembre prochain par le tribunal de grande instance de Besançon.

Voilà 13 ans que Mme Ambert s’est lancée dans ce combat juridique. Elle dénonce une tromperie sur la marchandise. En l’occurrence sur le Mont d’Or. Selon elle, il est inconcevable que ce fromage bénéficie d’une AOP ( Appellation d’Origine Protégée) alors qu’il est utilisé des sangles venues des pays de l’Est pour sa fabrication. «  Le consommateur devrait avoir la garantie que le produit est authentique et vient d’une zone géographique délimitée. Toutes les matières utilisées pour sa fabrication devraient également venir de ce secteur . Il y a donc une tromperie» explique la plaignante. « La loi devrait obliger les producteurs à inscrire sur les boites la provenance des sangles utilisées. Un produit fabriqué avec des sangles du Haut Doubs, n’est pas le même qu’un fromage conçu avec des sangles d’importation Â» ajoute t’elle.

Un combat qui coûte cher

Le combat que mène Agnès Ambert n’est pas sans poser problème pour son activité professionnelle. Depuis l’année dernière, cette femme, originaire de Villers Sous Chalamont, n’a plus aucune commande. « Il y a beaucoup de pressions au niveau des lobbies fromagers «  explique t’elle. D’où son inquiétude également sur les suites qui seront données par la justice en décembre prochain. « Aujourd’hui, certains de mes collègues subissent des pressions de la part de certains producteurs locaux pour qu’ils démissionnent de notre association. Il faut se battre pour ce que l’on croit Â» explique Mme Ambert. « Si nous nous étions pas battus, le métier de sanglier n’existerait sans doute plus Â» précise t’elle. Dans le Haut Doubs, alors qu’un sanglier est capable de fournir 100.000 mètres de sangles par an, la grande majorité d’entre eux n’en produisent qu’entre 5.000 et 10.000 mètres. Une dure réalité, qui a des conséquences sur l’activité économique de ces très petites entreprises. « Il serait dommage que ce savoir faire se perde Â».

Une petite lueur d’espoir

« Je ne sais pas ce qu’il se passe actuellement, mais depuis un mois, de gros fabricants de Mont d’Or cherchent des sangles un peu partout. Ont-ils été confrontés à des problèmes avec leurs sangles étrangères ou alors font ils le nécessaire pour conserver leur AOP ?  Â» s’interroge Mme Ambert. Affaire à suivre.

Trois hommes soupçonnés d’avoir fait exploser un distributeur automatique de billets (DAB) à Port-sur-Saône, en Haute-Saône, dans la nuit de mercredi à jeudi, ont été interpellés ce matin à leur domicile et placés en garde à vue dans la région lyonnaise. Du gaz aurait été utilisé pour faire exploser la machine et accéder à l’argent.

Plus tôt dans la nuit, plusieurs individus étaient également entrés par effraction dans un autre DAB à Foncine-le-Haut (Jura), avant de repartir pour une raison indéterminée.

En 2013, une dizaine de distributeurs de billets de banque ont déjà été attaqués en Franche-Comté, la plupart avec un dispositif explosif gazeux.

L’enquête devra déterminer s’il existe un lien entre l’attaque de jeudi et les attaques antérieures.

Ce jeudi matin, Marine Le Pen, Présidente du Front National a déclaré « avoir été gênée par les images de retour des quatre otages d'Arlit. « Ces images m'ont laissée dubitative. J'ai trouvé cette extrême réserve étonnante, j'ai trouvé leur habillement étonnant, j'ai ressenti un malaise en voyant ces images, je pense que je n'ai pas été la seule» a t'elle expliqué ce matin sur Europe 1. Et de compléter «C'est ce qu'ont ressenti beaucoup de Français. On avait l'impression d'avoir des images d'hommes qui étaient très réservés, c'est le moins qu'on puisse dire, les deux qui portaient la barbe taillée d'une manière assez étonnante, l'habillement était étrange. Cet otage avec le chèche sur le visage... Tout ça mérite quelques explications de leur part».

Priée de dire si elle sous-entendait que les otages s'étaient islamisés, elle a répondu : "Je ne suis pas dans l'allusion, je vous exprime le sentiment que j'ai eu, je n'irais pas jusqu'à aller faire des théories, je crois que je ne serais pas dans mon rôle."

Pour la première fois de son histoire, le CAP rugby organise un match international sur la pelouse du stade Paul Robbe à Pontarlier. Ce samedi, à 15h, l’équipe de France féminine affronte le Canada. Il s’agit d’un match de préparation en vue de la prochaine Coupe du Monde qui se disputera à Paris en 2014.

« Ce match a été attribué au comité régional qui a ensuite cherché un club capable d’organiser une telle rencontre Â» explique Mr Gagelin, le Président du CAP rugby. Le responsable pontissalien en convient. « Il s’agit d’une très grosse organisation. Cela passe par les affiches, les tickets, les déclarations diverses, ... Â» explique le patron du rugby pontissalien. Sportivement ce match sera très intéressant puisqu’il opposera deux formations qui se situent parmi les meilleures au monde.

Le coup d’envoi de cette rencontre sera donné à 15h. La billetterie sera ouverte à partir de 13h30.

Sous-catégories