Pontarlier / Budget 2014 : « Des efforts jamais atteints » ( Patrick Genre)
Ce mercredi soir, Patrick Genre, le Maire de Pontarlier, a animé le dernier débat d’orientation budgétaire (DOB) de cette mandature.
Cette année, et encore plus que les précédentes, le budget 2014 de la ville de Pontarlier s’élabore dans un contexte économique très contraint. Délicat dilemme pour la majorité actuelle qui doit poursuivre les projets existants, tout en faisant face à la baisse des dotations de l’Etat et sans trop augmenter les impôts locaux. « C’est du jamais vu. Pour 2014, nous allons perdre plus de 600.000 euros de recettes » présente Patrick Genre. Et de compléter « En 2014, les dotations nationales vont diminuer de 1,5 milliards d’euros. Les restrictions seront identiques en 2015. Je ne veux pas être défaitiste, mais les années à venir s’annoncent très compliquées. ». L’édile du Haut Doubs regrette également la politique de l’état en la matière « qui n’hésite pas à transférer de plus en plus certaines de ses charges vers les collectivités locales ».
Entre 3,5 et 4,5 millions d’euros d’investissement en 2014
Dans un souci de bonne gestion des finances publiques et dans un contexte de fin de mandat, Patrick Genre a présenté un budget sans grands effets d’annonce. « A quelques mois de la fin de ce mandat, il serait indécent de lancer des projets à tout va. Ce ne serait pas respectueux de la démocratie. Les nouveaux investissements devront être décidés par la prochaine équipe » a expliqué le Maire. Concrètement, pour cet exercice comptable 2014, la municipalité prévoit un budget de fonctionnement sans nouvelles dépenses, le gel des subventions aux associations et un recours à l’emprunt limité. Enfin, une augmentation de la fiscalité locale, comprise entre 0 et 2%, est envisagée. Dans ce contexte difficile, Patrick Genre annonce quand même des investissements à hauteur de 3,5 voir 4,5 millions d’euros. Ainsi, il est envisagé de terminer les travaux d’aménagement du centre ville, de poursuivre le financement de la maison de l’intercommunalité, l’entretien du patrimoine, le projet de gare multimodale et la réfection de la maison des associations et de la gendarmerie. Du côté de l’opposition, on reconnaît la baisse des dotations de l’état aux collectivités locales. C’est la raison pour laquelle, le socialiste Jean Yves Bouveret, candidat aux prochaines municipales, évoque « un nouveau modèle de dépense et de gestion à imaginer ». « Cela passe peut être notamment par l’Europe ? » lance t’il. Mr Bouveret aurait également aimé que la municipalité investisse davantage dans l’économie locale. Patrick Genre lui a répondu que « 100% des investissements consentis bénéficieront aux entreprises locales ».































