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Le dimanche 19 juillet, le Sénat décide d’adopter plusieurs amendements essentiels en prévision de la crise économique annoncée dès la rentrée. Parmi les mesures majeures prises, une aide massive à l’embauche pour les jeunes, ainsi qu’un système de soutien aux foyers les plus en difficulté. Jean-François Longeot, sénateur du Doubs, a réagi à notre micro suite à ces mesures adoptées.

Plus longuement détaillée et mise en lumière par la venue du Premier Ministre Jean Castex à Besançon ce jeudi, la mesure d’aide à l’embauche pour les jeunes devrait permettre à ces derniers de s’insérer sur le marché du travail avec moins de difficultés que prévu. Un dispositif de 400 millions d’euros qui permettra aux entreprises de moins de 250 salariés de bénéficier d’une prime de 4000€ maximum par jeune embauché. Une prévoyance essentielle pour Jean-François Longeot, à la fois pour aider les entreprises, mais aussi pour ne pas mettre en état de précarité certains jeunes  : « Avec cette pandémie, les entreprises ont un peu de mal à réembaucher parce que la reprise économique n’est pas au rendez-vous. Je pense que nous devons accompagner ces entreprises en revalorisant les primes à l’embauche, ce qui incitera l’embauche et notamment l’embauche des plus jeunes Â».

Faire d'une pierre deux coups

L’amendement voté sur l’aide aux foyers en  difficulté va également dans ce sens. Des bons d’achats ou chèques loisirs à hauteur de 400€ par foyer seront remis à 6 millions de foyers modestes en France. Un budget XXL à hauteur de 2,4 milliards d’euros voté par le Sénat contre l’avis du gouvernement. Un accompagnement indispensable selon Jean-François Longeot, qui permettra de faire d’une pierre deux coups : « Cela permettra, avec la mise en place d’aides sous forme de bons d’achats, de faire travailler le commerce, l’artisan. Cela fait deux interventions en une. Une auprès des publics les plus en difficulté, et une auprès du commerce local qui a beaucoup souffert et qui souffre encore de cette pandémie Â».

Au deuxième trimestre 2020, en Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A, tenus de rechercher un emploi et sans activité, s'établit en moyenne sur le trimestre à 151.610.

Ce nombre augmente de 27,9 % sur le trimestre ( soit + 33.070 personnes) et de 22,6 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre augmente de 24,5 % ce trimestre (+22,7 % sur un an). Dans le département du Doubs, l’augmentation est de 31,1%. Cette dernière atteint 34,5% dans le département du Jura.

L’heure de la reprise a sonné pour les footballeurs champagnolais. Les équipes seniors reprennent l’entraînement à compter de ce lundi soir. Rappelons que cette saison, ces formations évolueront en Régional 1, Régional 2 et départemental 3. 

Une série de matches amicaux attend les deux premières formations. Le club précisera l’organisation à venir. Notons néanmoins qu’un Pontarlier – Champagnole est prévu le 22 août prochain à Pontarlier.

Les organisateurs du triathlon international de Vouglans font savoir qu’ils ont pris la décision d’annuler l’évènement qui devait se tenir les 22 et 23 août prochains.

Il est expliqué que cette décision est basée « sur la recrudescence du nombre de cas de Covid-19 et le manque de visibilité sur l’évolution de la situation dans les semaines à venir Â».

Jeudi dernier, la maire de Besançon Anne Vignot faisait état lors d’une conférence de presse des discussions menées plus tôt avec les présidentes de l’association « Jardin des Vaites Â» Claire Arnoux et Marie-Hélène Parreaux, ainsi que des intentions de la municipalité sur le sujet.

Après une matinée mouvementée, perturbée par la visite du Premier Ministre Jean Castex, la maire de Besançon Anne Vignot rencontre Claire Arnoux et Marie-Hélène Parreaux, présidentes de l’association Jardin des Vaites. Au cours de la discussion, plusieurs thèmes et enjeux majeurs du conflit actuel ressortent, dont celui concernant le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat souhaité par la municipalité. À ce sujet, Anne Vignot a réaffirmé son souhait de suspendre les travaux en attendant la mise en place d’un GIEC et d’une sorte de référendum sur le sujet : « Pour l’instant il y a un projet qui est suspendu. Il y aura un GIEC ainsi qu’une assemblée avec des citoyens où tout sera posé, et à ce moment là, on regardera les conclusions Â».

« Ils remettent en cause l’intégrité des scientifiques, ce qui est quand même grave Â»

Questionnée par les présidentes du Jardin des Vaites sur la légitimité et l’impartialité des scientifiques prochainement consultés, Anne Vignot ne comprend pas : « Sont-ils inquiets de la désignation des GIEC au niveau international ? Ils remettent en cause l’intégrité des scientifiques, ce qui est quand même grave Â». Claire Arnoux et Marie-Hélène Parreaux souhaitaient notamment avoir leur mot à dire quand à la désignation des scientifiques. Une demande refusée par la maire : « Non, on mettra en place notre méthode pour interpeller les scientifiques. J’espère qu’ils accepteront de travailler sur ce dossier, car vu comme il est présenté pour le moment, cela pourrait laisser penser à un coupe-gorge. Je ne veux pas de ça, je veux un dialogue Â».

Dialoguer, mais jusqu'à quand ?

Un dialogue toujours souhaité par Anne Vignot, qui n’exclut cependant pas de prendre ses responsabilités si aucun autre choix ne s’offre à elle : « Si après consultation du GIEC et de l’assemblée citoyenne, le projet est adopté, mais que les occupants ne partent toujours pas, on prendra nos responsabilités. Moi je veux bien ouvrir un dialogue, mais on ne va pas rester comme ça. Qu’est-ce que ça voudrait dire pour l’avenir de la ville, du territoire ? Qu’on ne décide plus rien ? Non c’est pas possible Â».

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