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Un Pontissalien, âgé de 38 ans, en état d’ivresse manifeste, devra s’expliquer prochainement devant la justice. Mardi soir, vers 21h, il a semé le trouble dans un bar du centre-ville de Pontarlier car il ne voulait pas porter le masque.

Le trentenaire, fortement alcoolisé, a été conduit, non sans mal, par les policiers, en cellule de dégrisement. Lors de son audition, ce dernier n’a reconnu que partiellement les faits.

Un accident mortel s’est produit mercredi matin à Sancey-le-Grand. Deux voitures se sont percutées au centre du village en tentant d’éviter une piétonne. Cette dernière, une femme de 65 ans, n’a pas survécu à ses blessures.

On déplore également une blessée grave, une conductrice de 41 ans. Elle a été transportée par Héli 25 sur le CHRU Minjoz. Une femme de 25 ans et un homme de 69 ans, blessé plus légèrement, ont été transportés sur le centre hospitalier Nord Franche-Comté.

Enfin, une femme de 57 ans et deux enfants de 5 et 7 ans sont indemnes. Ils n’ont pas été pris en charge par les secours.

Le 4 août, une double explosion a balayé une partie de la ville de Beyrouth, la capitale libanaise. Des bâtiments ont été balayés, une centaine de morts et des milliers de blessés ont été enregistrés. 300.000 locaux sont sans logement. La double explosion aurait été causée par du nitrate d’ammonium. Pas moins de 2.750 tonnes étaient stockés sur le port de Beyrouth depuis 6 ans. Ce mercredi, l’Elysée a indiqué que le Président Macron se rendra jeudi au Liban « pour rencontrer l’ensemble des acteurs politiques Â».

Anne Vignot, la Maire écologiste de Besançon Â», ne cache pas son émotion. L’édile se dit « très peinée Â». Mme Vignot pense à « ses amis du Proche-Orient Â» qui ont été touchés. Rappelons qu’elle connaît bien ce coin du Globe pour y avoir vécu et travaillé durant près de 12 ans. Après les bombardements de la guerre, le pays connaît un nouveau drame et une nouvelle destruction massive. La Maire annonce que la Ville de Besançon pourrait se mobiliser pour aider les habitants et le pays à se reconstruire.

Alors que le conseil scientifique appelle à se préparer à une deuxième vague de Covid-19 à l’automne, la Ville de Besançon réfléchit de son côté, depuis la semaine dernière, en concertation avec la préfecture du Doubs, à l’éventualité du port du masque à l’extérieur pour limiter au maximum la propagation de la maladie. Pour l’heure, aucune décision n’a été prise, mais la Ville conseille vivement les habitants a, d’ores et déjà, le faire. « Il faut prendre conscience que c’est quelque chose pour l’avenir. On va être dans les difficultés à la rentrée, si on pouvait les éviter, ce serait mieux. L’arrêté viendra si on ne peut pas faire autrement Â» explique Mme Vignot.

Pour l’heure, Anne Vignot ne dit pas si l’arrêté envisagé ciblera des territoires précis ou s’appliquera sur tout l’espace bisontin, voire grand bisontin. Seule certitude, il ne s’appliquera que sur les zones publiques. Seule une décision prise par l’état peut imposer une mesure plus large. Anne Vignot compte vraiment sur une prise de conscience collective.

On n’a pas fait dans la dentelle ce mercredi après-midi à Besançon lors d’une opération de contrôle dans les transports publics. Port du masque, tickets de transport et d’identité, les vérifications étaient au nombre de trois. Un groupe de jeunes adolescents, venus tout droit du quartier Planoise, l’ont appris à leurs dépens. L’un d’eux, mineur, n’étant pas en possession de sa carte d’identité a été sorti manu militari du tram, en compagnie de ses copains, qui n’avaient rien demandé. Le jeune homme, escorté par au moins quatre policiers, a été conduit au commissariat pour vérifier qui il était vraiment.

A Besançon, on ne bandine par avec la sécurité. Depuis plusieurs semaines, policiers municipaux, nationaux et agents de Keolis mènent des actions conjointes sur le réseau bisontin. Joël Mathurin, le Préfet du Doubs, explique que « ces opérations coordonnées sont régulières ». Cette action s’inscrit également dans les mesures demandées par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, pour renforcer la sécurité au sein des transports urbains, suite à l’agression mortelle d’un chauffeur de bus à Bayonne en juillet dernier.

Des véhicules équipés d’alarme

Le dispositif est en cours de développement. Un système d’alerte est actuellement installé dans les véhicules bisontins, permettant aux chauffeurs d’alerter le centre de crise de la police nationale et Keolis lorsqu’un problème survient. Cet équipement s’ajoute aux caméras de vidéosurveillance, présente actuellement dans 60% des bus et tram qui circulent sur le réseau. Le préfet du Doubs et le Grand Besançon espèrent atteindre les 100% d’équipement dans les meilleurs délais.

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