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La coach de l’ESBF Raphaëlle Tervel, qui faisait parti des 3 nominés pour le titre d’entraineur de l’année, termine finalement à la deuxième place du classement. Elle est devancée par le coach de Brest Laurent Bezeau, largement élu lauréat avec plus de 70% des voix en sa faveur. Pour rappel, l’ESBF a terminé sur le podium cette saison, pour la dernière sur le banc de Raphaëlle Tervel. Elle qui sera remplacée la saison prochaine par Sébastien Mizoule.

Organisée par Grand Besançon Métropole et la Société française des microtechniques et chronométrie, la 7ème édition des 24h du Temps se tiendra le samedi 19 juin 2021 au Palais Granvelle de Besançon ainsi qu’à l’ENSMM, pour le grand rendez-vous annuel de l’horlogerie et de ses formations.

L’ENSMM, partenaire pour la première fois

En décembre 2020, l’UNESCO inscrivait les savoir-faire en mécanique horlogère et mécaniques de l’Arc Jurassien Franco-Suisse au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Et pour la première fois, cette édition se tiendra sous les couleurs de cette reconnaissance mondiale. L’occasion de célébrer cette fierté culturelle et historique avec tous les acteurs de ce milieu sur l’ensemble du territoire de l’arc horloger. « C’est un univers qui répond à l’imaginaire de son passé et de son histoire Â» se félicite Anne Vignot, présidente du Grand Besançon Métropole. Les 24H du Temps s'installent cette année au Palais Granvelle ainsi qu’à l’ENSMM pour accueillir les conférences et une dizaine d’établissements et d’organismes de formations spécialisées dans les domaines de l’horlogerie, de la mesure du temps et des microtechniques. Une opportunité notable pour Pascal Vairac, directeur de l’ENSMM qui veut faire de son établissement un « partenaire à part entière, qu’il aimerait pérenniser Â».

Les nouveautés pour 2021

Du côté des nouveautés pour cette année, cette édition se veut sans frontière en réunissant dans la cour du Palais Granvelle ainsi qu’à l’ENSMM 4 musées : le MIH de la Chaux-de-Fonds, le musée du Locle, le musée du Temps et le musée de Morteau. Par ailleurs, une séance de dédicaces et de rencontres avec les photographes français et suisses de l’exposition « Transmission, l’immatériel photographié Â» sera organisée lors de ces 24H du Temps. L’ENSMM accueillera en son établissement l’Association suisse de l’horloge qui penche, ayant pour mission de sensibiliser au développement durable. Autre nouveauté qui illustre une des ambitions des 24H du Temps pour l’avenir : s’installer jusque dans les ateliers et associer encore davantage les entreprises du territoire. Même si le contexte sanitaire contraint les entreprises cette année, il sera possible de visiter certains ateliers et musées de grandes enseignes bisontines.  

Lors de sa commission permanente, le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté vient de voter 233 millions d'euros d'aides régionales.

On notera par exemple, l'attribution de 600.000 euros pour le rachat des bâtiments de l'entreprise jurassienne Jacob Delafon à Damparis par le Kramer. 850.000 euros sont également attribués au titre du fonds de relocalisation et de transition vers une économie décarbonée. Cette somme est accordée à la société Kramer pour l'acquisition de l'outil de production. Par ailleurs, concernant l'autre société jurassienne en difficulté, MBF Aluminium à Saint-Claude, une enveloppe de 200.000 euros a été votée pour les missions d'expertise et les diligences à mener en vue de l'entrée de la région au capital de la société MBF.

Concernant l'enseignement supérieur, la collectivité prévoit 2,4 millions d'euros pour la rénovation énergétique du bâtiment Descartes de l'ENSMM, 1,1 million pour la création d'un « lieu de vie étudiant » sur le campus Bouloie Temis, 1,4 million pour la rénovation énergétique de la tranche 2 de l'UFR droit et 540.000 euros pour la construction de l'ISIFC, l'école d'ingénieurs en génie biomédical.

Le CODIS du Doubs (centre opérationnel départemental d'incendie et de secours) a mis en place depuis début mars un nouveau dispositif de diagnostic de situation lors d’un appel d’urgence. La personne peut désormais envoyer une photo par SMS aux pompiers, afin qu’ils puissent envoyer la force d’intervention adéquate.

Une évolution dans l’intervention

C’est une réussite pour certaines interventions. Seulement 3 à 4 par semaine, sur les 700 dans l’ensemble du Doubs. C’est « au bon vouloir de l’appelant Â», précise le capitaine Céline Chevallier. Les requérants pour une demande de secours peuvent transmettre une photo de la situation pour aider les pompiers à engager les bons moyens et éventuellement des moyens supplémentaires. « Cela permet d’objectiver la situation que décrit le requérant Â».

Des résultats concrets

Ce nouveau dispositif au CTA (centre de traitement de l’alerte) a permis des interventions encore plus réussies. Le capitaine Chevallier donne l’exemple d’un feu de toiture. Le dispositif et la photo envoyé par l’habitant a pu permettre aux pompiers de comprendre que la toiture était déjà percée et qu’il y avait des grands risques que le feu s’étende à la maison mitoyenne. Sans cette innovation, les moyens déployés n’auraient peut-être pas été les mêmes.

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