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Le festival Bien Urbain bat son plein à Besançon. 27 artistes et collectifs présente du 3 au 20 juin des œuvres d'art contemporain dans les rues de la ville, pour créer de l'inattendu et des émotions. Au programme, sculptures, peintures murales, créations multimédias, illustrations, spectacles... La rédaction de Pleinair s'est essayée à l'utilisation des dumbphones ce mercredi sur la place Marulaz, en compagnie de Guillaume Bertrand, artiste numérique.

Un constat social sur le numérique

La proposition artistique de Guillaume Bertrand pour Bien Urbain naît lors d'un projet avec des lycéens de Besançon sur l'usage du smartphone dans l'espace public. Il explique « qu'avec un smartphone, on peut se connecter (avec les autres) partout et tout le temps ». Mais paradoxalement, pour se connecter, on doit s'isoler. Les dumbphones, créés par Guillaume Bertrand, sont une version très simple, très épurée d'un smartphone, avec lequel on ne peut qu'échanger des messages écrits, créer du contenu visuel et se divertir.

Une expérience ludique et amusante

Seulement connectés par groupe de 6, les dumbphones ont une caractéristique bien étonnante. Pas de clavier, pas d'écran tactile, pas d'appareil photo. Pour interagir avec les utilisateurs, il faut se déplacer. Le « téléphone idiot » détecte quand on se déplace, et dans la fonction message de l'appareil, les lettres de l'alphabet défilent. Il faut appuyer sur le seul bouton au bon moment si l'on veut ne pas faire de faute, sous peine de devoir tout recommencer. Il a fallu plusieurs dizaines de minutes et beaucoup de tentatives pour que notre journaliste ne réussisse à écrire rien que le mot « Pleinair ». Guillaume Bertrand continuera de présenter son invention jusqu'à la fin de la semaine. Il sera place Pasteur vendredi 11 juin à partir de 15h, devant la poste Allende à Planoise samedi à 14h et place Granvelle dimanche à 16h.

A compter du lundi 14 juin au vendredi 2 juillet, la direction interdépartementale des Routes de l'Est (DIR Est), pour le compte de l'État, va procéder à des travaux de réfection de la chaussée de la RN57, dans le sens Besançon / Pontarlier, au niveau des plaines de Saône et Mamirolle (25).

Ces travaux seront réalisés sous basculements de la circulation du sens Besançon/Pontarlier sur le sens Pontarlier/Besançon. Ces basculements de circulation entraîneront la fermeture des bretelles : - Besançon/Saône, Besançon/Tarcenay/Ornans et Tarcenay / Ornans/Pontarlier. Des déviations seront mises en place pour pallier ces fermetures de bretelles.

Un poids lourd a pris feu cette nuit, vers 1h30, sur l'A36, à Voujeaucourt, dans le sens Beaune/Mulhouse. A l'arrivée des secours, le véhicule s'était totalement embrasé.

Les deux occupants, sortis par eux-mêmes du camion, ont été pris en charge par deux ambulances et transportés sur l'hôpital Nord Franche-Comté. La circulation a été bloquée durant cette intervention.

Vaillant défenseur des langues régionales et minoritaires et fondateur de l'Institut de Promotion des Langues Régionales de Franche-Comté, l'auteur-compositeur-interprète Billy Fumey sort une version traduite en franc-comtois du « Petit Prince ». Deuxième livre le plus traduit au monde après la Bible et symbolique de la promotion et la préservation des langues régionales et minoritaires, le choix du roman d'Antoine de Saint-Exupéry était alors une évidence pour les 75 ans de sa parution en France.

« Au départ j'ai dit non... finalement la pandémie s'est invitée et je suis revenu sur ma décision »

Alors que l'idée proposée par un collectionneur breton n'était pas dans les projets pour 2020, année des 10 ans de scène de Billy Fumey, l'arrivée de la pandémie du coronavirus a modifié ses plans et la traduction a débuté au mois d'octobre 2020. Le livre est édité par les éditions Cêtre à Besançon, un choix logique dans la capitale de la Franche-Comté, ancien centre littéraire de littérature franc-comtoise et comtophone et symbole de la langue franc-comtoise par exemple par le quartier Battant ou la revue Barbizier.

« Bien sûr, je continue également la musique »

Il ne compte pas s'arrêter là puisque la traduction de « Lucky Luke » est déjà terminée et le travail de traduction sur « Tintin » ou encore « Les Simpson » est en cours. En attendant, « Le petit Prince » ou « Lou Péquignot Prince », en franc-comtois, est d'ores et déjà disponible sur le site internet des éditions Cêtre, en librairie ou maison de presse pour la somme de 20 euros. Billy Fumey vise notamment les adeptes du franc-comtois à Besançon et la Suisse, premier pays comtophone du monde.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce mercredi, vers 19h15, à Rancenay, après la disparition d'une jeune fille de 17 ans. Des recherches ont été effectuées par les sapeurs-pompiers, Dragon 25 et la gendarmerie aux abords de la rivière le Doubs, avec l'aide des plongeurs et des équipes cynophile. L'adolescente sera finalement retrouvée, indemne, dans les bois de Busy. Elle a été transportée à l'hôpital Jean Minjoz.

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