Jura : Feu de végétation
Deux hectares de végétation sont partis en fumée ce jeudi matin, vers 11h, à Charezier (39). Dix-neuf sapeurs-pompiers se sont rendus sur place pour circonscrire le sinistre.
Deux hectares de végétation sont partis en fumée ce jeudi matin, vers 11h, à Charezier (39). Dix-neuf sapeurs-pompiers se sont rendus sur place pour circonscrire le sinistre.
Le directeur du Tour de France a annoncé hier qu’il n’y aurait désormais plus deux hôtesses mais une hôtesse et un hôte sur les podiums d’arrivée du Tour de France. La pratique jugée sexiste avait l’objet d’une pétition en 2018, signée par près de 40 000 personnes. Une décision qui intervient deux ans également après la décision de la Formule 1 de mettre fin aux « grid girls ».
Pour la toute première fois, le dispositif « Colos apprenantes » pose ses valises à la Citadelle. Depuis lundi et jusqu’à demain, les enfants peuvent profiter des richesses historiques du site bisontin, tout en s’amusant. Ces derniers apprennent également la vie en communauté, eux qui dorment dans des tentes au sein des fortifications. Deux d’entre eux, ainsi que le directeur du séjour « À l’assaut des remparts » Aurélien Djamei, se sont confiés sur ce séjour enrichissant.
Création des remparts, liens entre Vauban et Louis XIV, ou encore apprentissage des techniques de construction, voilà à quoi ressemble, dans les grandes lignes, le programme de la semaine pour la quinzaine d’enfants participant au séjour « À l’assaut des remparts », agréé « Colos apprenantes ». Un séjour au coeur de la Citadelle, où les animateurs peuvent notamment compter sur le service médiation culturelle et valorisation des monuments, pour accompagner les enfants dans l’apprentissage de l’histoire. Après 6 mois sans école, et à quinze jours de la rentrée, ce séjour apparaît comme un bon moyen pour les enfants de reprendre les bases d’écoute et d’apprentissage, tout en prenant du plaisir : « On reste sur une colonie de vacances loisirs, mais on découvre beaucoup de choses historiques et culturelles qui renforcent l’apprentissage des enfants et les préparent à la rentrée en développant leur curiosité », nous explique Aurélien Djamei.
L'école de la vie
Au delà de son aspect apprentissage, ce séjour révèle également certains enjeux sociaux, en pleine crise sanitaire et économique. De nombreux enfants n’ayant pu partir en vacances cette année, ce dispositif de « Colos apprenantes » émerge comme une très belle alternative : « C’est vrai que grâce à ce dispositif, certains enfants qui n’auraient pas pu profiter de ce genre de séjours habituellement, sont ici avec nous, gratuitement ». Les enfants apprennent la vie en communauté, au sein d’un groupe où brassages social, culturel, et socio-professionnel, contribuent à la richesse du séjour : « Ça permet à chacun de se rencontrer, de découvrir leurs différences, leurs point-communs, et de créer ensemble un lien social et une collectivité, qui en elle-même est déjà un apprentissage important ».
Un séjour dans le repsect des gestes barrières
Seul bémol, la contrainte des gestes barrières. Les tentes, habituellement prévues pour quatre, ne peuvent finalement contenir que deux enfants. Les portes, elles, doivent être nettoyées après chaque passage des enfants. Du travail supplémentaire pour les animateurs, mais rien qui ne sache saper la bonne humeur du groupe, pas même les moutons : « On dort dans des tentes près des moutons. On les entend pas la nuit mais le matin si », raconte avec sourire un des enfants. Un séjour qui touche à sa fin, mais qui aura permis à certains d'apprendre, et de se faire des copains ailleurs que sur Fortnite : « Ça se passe bien car la Citadelle est grande. On a le temps de tout visiter et de bien comprendre ! ».
La décision est tombée en début de semaine. A compter du 1er septembre, le port du masque devient obligatoire dans tous les « espaces clos et partagés » des entreprises, à savoir open spaces, couloirs, bureaux, vestiaires, salles de réunion… . Cette disposition épargne les salariés se trouvant seuls dans un bureau. Cette mesure, annoncée mardi matin par Elisabeth Borne, la ministre du travail, ne satisfait que partiellement la CGT. Nous avons rencontré José Avilès, le responsable de l’union départemental du Doubs.
S’il se réjouit que la santé des salariés soit préservée, Mr Avilès regrette en revanche que la Covid-19 ne soit pas toujours reconnue comme maladie professionnelle. Le syndicaliste fait référence à l’un de ses amis, âgé de 57 ans, qui subit de plein fouet les conséquences de cette maladie, et dont la prise en charge est largement insuffisante par rapport à sa situation actuelle. Concernant la question de la prise en charge financière des protections par les entreprises, le cégétiste garde ses distances. « Heureusement que c’est ainsi. Il faudrait par contre que ces équipements soient considérés comme des éléments de protection individuelle (EPI) » explique-t-il.
Mobilisation le 17 septembre
A la CGT, comme ailleurs, on prévoit une rentrée sociale difficile. C’est la raison pour laquelle un appel national à la mobilisation est lancé pour le 17 septembre prochain. Le syndicat s’attend à « une casse du code du travail ». « Imaginez que l’employeur pourra exiger de ses salariés, jusqu’à la fin de l’année, qu’ils travaillent jusqu’à 60 heures et ne les rémunérer que 35 heures. On assiste à une véritable régression sociale ». Le pouvoir d’achat, les conditions de travail et la précarité qui en dépend font partie des revendications syndicales d’ores et déjà prévues.
La commune de Doubs vient de prendre un arrêté dénonçant la présence du cirque Zavatta sur ses terres. La collectivité estime que les conditions sanitaires ne sont pas suffisantes, notamment concernant l’alimentation en eau. Elle craint également que les mesures sanitaires, imposées par les autorités dans le cadre de la crise du covid-19, ne soient pas suffisamment appliquées.
Les responsables du cirque assurent le contraire. Plusieurs représentations sont prévues à compter de ce samedi 22 août dans le Haut-Doubs. Entre application des gestes de protection et contexte économique difficile, chacun défend son pré carré.