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Conseil municipal de rentrée ce mardi soir à Salins-les Bains. un conseil pour le moins dense avec 15 points inscrits à l’ordre du jour, et quelques dossiers particulièrement importants pour l’avenir de Salins-les-Bains : la validation du dossier de candidature à l’AMI Bourg-Centre, l’approbation des derniers marchés de travaux dans le cadre de la construction du nouvel établissement thermal et la décision modificative n° 2 du Budget Primitif Principal 2014.

Validation du dossier de candidature à l’AMI Bourg-Centre

Depuis le début de l’été, la Commune de Salins-les-Bains travaille à l’élaboration d’un dossier de candidature dans le cadre de l’opération « appel à manifestation d’intérêt (AMI) Â» lancé par le Gouvernement, pour lequel le centre-bourg de Salins a été retenu. La ville jurassienne fait ainsi partie des 300 communes rurales de moins de 10 000 habitants pouvant être éligibles à un dispositif d’aide financière publique visant à revitaliser les centres-bourgs identifiés comme en difficulté et dont, au final, seules cinquante d’entre elles pourront en bénéficier. « Par ce dispositif, l’état entend mettre à disposition des centres ruraux des crédits de manière à revitaliser l’habitat et le logement et donc redonner de la vie à ces centres-bourgs Â» explique Gilles Beder, le Maire.

Un projet de 24 millions d’euros

Pour la ville de Salins-les-Bains, l’objectif est de mobiliser 24 millions d’euros. L’édile évoque notamment la rénovation de l’habitat privé et public, la revitalisation de la rue de la Liberté avec l’installation de nouveaux commerces, la restauration de la Visitation, un emblème de la ville et la communication entre le futur établissement thermal, excentré du centre-ville, et les commerces du centre-ville.

La nouvelle municipalité travaille sur le dossier. Les premières installations pourraient voir le jour avant l’été prochain et se décliner sur les exercices 2015 et 2016. Selon Jean-Louis Millet, le Maire divers droite de la cité pipière, ce chiffre « est très raisonnable Â». « Nous avons dernièrement été confrontés à une vague de cambriolages. Nous déplorons également des rodéos de voitures le soir après 20 heures Â» explique le Maire.

« Les honnêtes gens n’ont rien à craindre Â»

Le coût pour ces installations est estimé à environ 400.000 euros. La ville espère percevoir une subvention de l’état au moins du tiers du coût engagé. Jean-Louis Millet explique qu’il « s’agit de vidéoprotection, dont la mission principale est de protéger les citoyens. Â». Et de conclure « ce n’est pas fait pour les surveiller. Les honnêtes gens n’ont rien à craindre Â».

Notre photo représentant une paire de chaussures suspendue sur un fil électrique au centre-ville de Pontarlier a suscité quelques réactions.

Effectivement, les raisons qui peuvent expliquer « cette décoration Â» ou « ce message codé Â» sont nombreuses. Ces chaussures n’ont sans doute pas été mises là par hasard. Selon des sites internet fort bien renseignés, ce phénomène est appelé le Shoes tossing.

Pour certains, le fait de suspendre ainsi les chaussures sur les fils téléphoniques ou éléctriques des villes est un moyen de repère pour la vente de stupéfiants. Pour d’autres, il s’agirait d’un moyen d'expression et de décoration. Enfin, d’autres analystes y voient un esprit beaucoup plus festif, qui marquerait la fin d’une année universitaire.

A chacun ses explications et son message…

La réforme territoriale et la fusion des régions font débat dans le département du Jura. La semaine dernière, Jean-Louis Millet, le Maire divers droite de Saint-Claude, a fait voter une motion pour dénoncer « une fusion de régions à marche forcée, décidée par quelques personnalités au niveau régional ». L’édile jurassien explique que « la méthode n’est pas très convenable Â». Pour lui, « cette précipitation est suspecte Â». Mr Millet regrette que les élus francs-comtois n’aient pas été consultés.

Des avis très divers dans le seul département du Jura

Jean-Louis Millet explique, qu’en fonction des secteurs géographiques concernés, les avis divergent sur cette question. « Les habitants du nord Jura, comme à Dole, seront pour la Bourgogne. Dans le sud Jura, nous sommes plus proches de Lyon, et par conséquence de Rhône-Alpes, et donc d’un point de vue économique davantage tournés vers cette région Â» explique le Maire. Et de conclure « Chacun voit midi à sa porte. Chacun réfléchit en fonction de ses intérêts. Alors, si on nous demande par qui nous souhaitons être dévorés ? Dans tous les cas, on nous propose le choix de l’ogre Â». « On peut vouloir aussi rester franc-comtois Â» conclut l’élu jurassien.

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