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Pour venir en aide aux entreprises du bâtiment et des travaux publics, le Conseil Régional de Franche-Comté a annoncé ce matin le déblocage d’un plan d’aide de 35 millions d’euros.

Par cette action, la collectivité locale espère relancer les carnets de commandes des entreprises. Ce plan devrait permettre d’engager, d’ici six mois, de nouveaux chantiers et de préserver 2800 emplois.

L’info est confirmée par la préfecture. Manuel Valls sera présent à Besançon ce lundi. Il sera accompagné de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, et de Geneviève Fioraso, secrétaire d’état à l’Enseignement supérieur et à la recherche.

Leur arrivée est prévue à 16h50 à la résidence universitaire Canot où un temps d’échange est programmé avec des étudiants sur le thème de l’insertion professionnelle et de la mobilité internationale. Une visite est prévue à 17h20 au laboratoire de recherche FEMTO-ST. Le départ est prévu à 18h35.

Un motard s’est blessé hier soir à Vincelles (39). Surpris par la présence d’un véhicule à un carrefour dans un épais brouillard, le pilote qui circulait sur la RD 1083 a lourdement chuté au sol.

Présentant de fortes douleurs dorsales, il a été médicalisé par le SMUR de Lons-le-Saunier puis évacué sur le centre hospitalier.

Une opération de sécurité routière s'est tenue ce matin à Pontarlier. 400 élèves de collège et de lycée ont répondu présent.

Organisée par la sécurité routière du Doubs, cette opération était animée par un couple de cascadeurs professionnels, spécialisé dans ce type d'intervention. Au cours de cette matinée, les adolescents ont assisté à trois accidents mettant en scène un piéton, un scooter et un automobiliste et son passager. L'objectif étant de sensibiliser ce public au respect des règles du code de la route et plus particulièrement au port de la ceinture de sécurité, aux dangers liés à la vitesse et à l'alcool au volant et à l'importance de l'équipement pour les cyclomotoristes. « Cette animation permet de montrer la réalité d'un choc. On peut tenir de très nombreux discours mais quand les jeunes voient la réalité d'un accident, cela change la donne. Ils vont garder en mémoire la violence du choc, le scooter qui glisse sur près de 30 mètres, le mannequin qui vient s'écraser dans le pare-brise. Il n'y a pas de tricherie » explique Pascal Dragotto, le cascadeur.

 Les 14 – 24 ans

En 2013, 7 jeunes de moins de 24 ans ont été tués sur les routes du Doubs, et à ce jour, en 2014, 6 jeunes sont décédés. « Cette classe d'âge est particulièrement concernée par les accidents de la route. Le secteur du Haut-Doubs en compte de très nombreux » explique Laetitia Janson, coordinatrice sécurité routière à la Direction Départementale des Territoires. Les 400 adolescents présents se sont montrés particulièrement attentifs. Il faut bien le reconnaître les démonstrations font froid dans le dos et ne laissent pas indifférents. Marlon a assisté à ces crash-tests. Il est choqué par ce qu'il vient de voir. Cette terrible collision entre un scooter et une voiture. « C'est impressionnant de voir comment le scooter a été projeté. Pourtant, la voiture ne roulait qu'à 50 km/h » explique le collégien. Jordy est plus âgé. Ce lycéen a pu apprécier l'état d'une voiture après une violente collision « C'est violent. Ca fait beaucoup réfléchir » commente le futur automobiliste. Pour Abel, cette intervention peut aider à faire changer les mentalités et susciter une vraie prise de conscience chez certains. « Cependant, d'autres resteront insensibles ». Enfin Melvin est jeune sapeur pompier volontaire en formation. Les accidents, les blessés, la mort, la détresse, la souffrance feront bientôt partie de son quotidien. Encore plus que ses petits camarades, l'adolescent est sensible à ce qu'il vient de voir. « Ca fait réfléchir. Ca fait bien comprendre qu'il faut faire attention » argumente-t-il. Pour Jérémy ce fut un choc, « le bruit de l'accident qui résonne encore dans sa tête, l'image du corps de la victime éjecté à plusieurs mètres » resteront gravés dans sa mémoire. Enfin, Gaëtan ne s'imaginait pas « qu'à 50 km/h, les dégâts matériels et physiques pouvaient être aussi importants ».

 

Cette matinée de formation fut sans doute très formatrice. Ce type d'intervention semble tout à fait correspondre à ce public, qui, plus que des mots, a besoin d'images et de concret pour mieux se projeter.

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