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L'automobiliste récidiviste qui avait pris la fuite, en mettant en danger deux policiers, lundi soir, à Besançon, dans le quartier Planoise, a demandé un délai supplémentaire pour préparer sa défense. Il sera jugé le 7 novembre. En attendant, il a été placé en détention provisoire.

L'individu, installé dans une voiture volée, voulait échapper à un contrôle routier, avec un agent, à moitié entré dans l'habitacle, qui tentait de couper le contact. Son collègue a dû faire usage de son arme pour stopper la voiture.

Deux sociétés étrangères de transporteur de fret sont  soupçonnées de fraudes à l'établissement. Dimanche matin, dans un quartier bisontin, une cinquantaine d'enquêteurs ont effectué des perquisitions simultanées aux adresses de ces sociétés et aux domiciles des suspects. Ces dernières semblent démontrer que ces sociétés travaillent illégalement en France : les enquêteurs les soupçonnent d'exercer continuellement leur activité sur le territoire national, en sous-traitance d'une société française de transport routier de marchandises, sans avoir procédé aux déclarations obligatoires. Si la fraude est avérée, le préjudice causé aux organismes de protection sociale pourrait s'élever à quelques 403 000 euros pour 33 mois d'activité, sans compter le préjudice fiscal.

7 chauffeurs bosniens ont été entendus en qualité de témoin et 3 dirigeants d'une des sociétés ont été entendus sous le régime de la garde à vue. Deux ont été présentés au magistrat et mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, le troisième a été remis en liberté. En outre, 1500 euros ont été saisis ainsi que 5 ensembles routiers d'une valeur de 30 000 euros.

 Par ailleurs, 3 chauffeurs de nationalité bosnienne ont fait l'objet de procédures pour séjour irrégulier sur le territoire national. La brigade mobile de recherches de Pontarlier a été chargée de l'enquête


Le ministère de la Justice a annoncé ce mercredi la fermeture définitive de la maison d'arrêt de Lure (Haute-Saône), qui menace de s'effondrer en raison de fissures. Les 56 détenus et 32 personnels de la maison d'arrêt avaient été provisoirement évacués en avril dans l'attente d'examens techniques plus approfondis.

Les expertises complémentaires ont confirmé que le bâtiment est impacté de façon sérieuse au niveau de ses fondations. La seule solution eut été de tout détruire et de restructurer les sols, pour reconstruire ensuite. Mais le coût de ces travaux ne peut pas être pris en compte par le ministère de la Justice.

« Les personnels de la maison d'arrêt de Lure seront mutés dans d'autres établissements pénitentiaires selon leurs voeux et au regard de leur situation professionnelle et personnelle", a affirmé le ministère.

Ce mercredi, Pôle Emploi a présenté le bilan de son dispositif de contrôle renforcé des chômeurs, expérimenté depuis juin 2013 en Franche Comté.

Dans la région, 35% des demandeurs d'emploi ont été radiés pour insuffisance de recherche d'emploi. Soit 532 chômeurs, sur environ 1.600 concernés. C'est le taux le plus important des quatre régions testées.

Il convient néanmoins de relativiser ces résultats. Les différents secteurs ont mis en œuvre sur dix mois trois approches différentes. En Franche-Comté, un modèle de ciblage, en fonction de critères précis, a été choisi. Ce qui n'est pas le cas ailleurs. Ce qui rend ces données difficilement exploitables.

Ce samedi après-midi, les amis de « Popeye Â», lui rendront un dernier hommage. Une marche blanche silencieuse sera organisée à 14h30. Le rendez-vous est fixé à 14h sur la place de la mairie. Le retour est prévu au bar « Le Terminus Â» par la grande rue. Ses amis et ses proches sont encore sous le choc et n’arrivent pas à imaginer le drame qui s’est déroulé vendredi soir. Rappelons que la victime a perdu la vie après avoir reçu un coup de poing provenant d’un autre homme. Les investigations se poursuivent pour connaître les causes et les circonstances précises de ce décès.

Agé de 46 ans, carreleur de profession, les amis de Fabrice Thiébaud le présentent comme « un très bon camarade et un très gentil garçon Â». « Il n’aurait jamais fait de mal à une mouche. Il était très doux. C’était quelqu’un de très agréable. Pas du tout violent Â» racontent ses proches. Ce mardi après-midi, de très nombreuses personnes ont participé à ses obsèques. « Je n’ai jamais vu autant de monde dans l’église. Les gens sont très touchés Â» explique une amie.

« On ne dort plus »

La douleur est grande à Morteau. « Depuis vendredi soir, je ne dors plus. J’ai mal au ventre. J’ai envie de vomir. C’est dramatique Â» explique cette connaissance, qui confirme la violence avec laquelle la victime a été prise à partie par son opposant. « C’est de la violence purement gratuite. Je l’ai vu parterre et au funérarium. Ce n’était pas beau à voir. C’est vraiment des choses à ne souhaiter à personne. Il faut vraiment faire quelque chose» précise-t-elle.

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