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La Préfecture du Doubs a publié en début de semaine les nouveaux chiffres de la sécurité routière. Les résultats sont encore très inquiétants. Sur la seule période du mois de septembre, six personnes ont perdu la vie sur les routes du département. Sur les neuf premiers mois de l’année, le nombre de blessés dépasse les 400. En cette période de départ en vacances, la prudence est donc de mise. Plein Air a rencontré Georges Warnier, le directeur de la prévention routière du Doubs.

Le responsable le rappelle, « 98% des accidents de la route sont liés à des problèmes de comportement Â». Et de compléter « la route ne supporte pas l’inattention. Dès que l’on n’est plus en situation de vigilance, la sanction tombe Â». D’où l’importance d’une conduite responsable. L’alcool, la drogue, la vitesse, le téléphone portable, … autant de facteurs qui nous rendent vulnérables au volant.

"On a tous une bonne raison de rester vivants",

Pour toujours et encore sensibiliser les automobilistes aux dangers de la route et lutter contre l’insécurité routière, la prévention routière vient de lancer une nouvelle campagne d’information, intitulée "On a tous une bonne raison de rester vivants". En mettant en scène ces instants de bonheur que l’on partage en famille, l’association souhaite rappeler à chacun pourquoi il est important de préserver sa vie. Cette campagne prend à contre-pied les spots habituels de prévention qui misent sur l'aspect choc pour faire réfléchir.

Les craintes d'une propagation de l'épidémie d'Ebola s'accentuent. En Franche-Comté, l’association Kombi Yinga, basée à Lavans-les-Saint-Claude, vient de décider d’annuler son voyage humanitaire prévu au Burkina Faso.

« Nous sommes toutes mères de famille. Nous ne voulions pas prendre de risque. C’est la crainte pour nos enfants et nos familles qui nous a fait prendre cette décision Â» explique Emilia Brulé, la Présidente de l’association. Et de compléter « Nous allons voir comment les choses vont évoluer. Il n’y a pas encore de cas avérés au Burkina Faso, mais nous avons jugé qu’il était préférable de reporter notre voyage au mois de février . D’autant plus que ce pays fait partie des zones non recommandées par le Quai d’Orsay ».

« On ne les oublie Â»

Malgré la distance et le contexte actuel, les jurassiens n’oublient pas leurs amis africains. « Ils peuvent compter sur nous. Très prochainement, nous allons envoyer des pâtes alimentaires et nous continuons de payer le lait pour les enfants Â» conclut Mme Brûlé.

Tout au long de la semaine prochaine, l’association « Lumière Maasaï Â», basée à Jougne (25), organisera une semaine d’information sur le peuple Maasaï. Une ethnie en très grand danger, implantée en Afrique, au sud du Kenya et au nord de la Tanzanie.

A travers ces conférences, l’association du Haut-Doubs entend faire connaître ce peuple, en évoquant sa spiritualité et sa philosophie de vie, mais aussi en dénonçant ses conditions de vie difficiles et les politiques des pays et des multinationales qui l’obligent à se sédentariser en donnant ses terres. Aujourd’hui, privés de bons pâturages, et expropriés sur des terres peu fertiles, les Maasaï ne peuvent plus vivre de leur agriculture. Leur avenir s’écrit désormais en pointillé.

Trois rendez-vous en Franche-Comté

Deux conférences sont organisées en Franche-Comté. Elles seront animées par l’écrivain et anthropologue Xavier Péron et Kenny Matampash, le porte-parole des Maasaï. Elles se tiendront à Besançon, le lundi 21 octobre, à 20h30, au Petit Kursaal et à Pontarlier, le jeudi 23 octobre, à la même heure, à la salle Morand. Par ailleurs, le samedi 25 octobre, les deux intervenants proposeront un atelier thématique sur les 4 clés du bonheur Maasaï. Cette intervention se déroulera de 9h30 à 17h30 à Métabief, à la Salle Sancey-Richard. Inscriptions au 03.81.49.00.29 ou 07.70.99.36.56. Il reste encore quelques places.

Des attaques de loup ont dernièrement été constatées dans un élevage de moutons dans le Jura, à Arthenas, plus précisément. Le prédateur aurait tué neuf bêtes. L’animal a été photographié de nuit par un appareil à déclenchement automatique. Il pourrait s’agir d’un jeune individu solitaire.

La préfecture a déclenché le plan loup. Des veilles et des surveillances ont été organisées la nuit. Le Préfet a autorisé les tirs d’effarouchement, mais pas question de tuer l’animal.

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