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Suite aux événements survenus ce début janvier et dans le cadre du plan Vigipirate, la Ville de Pontarlier accroit son niveau de vigilance en mettant en œuvre un certain nombre de nouvelles mesures de prévention.

Il est prévu que les visiteurs des différents établissements communaux s'identifient sur un registre à l'accueil avant d'être pris en charge par leurs interlocuteurs et conduits au sein du service concerné. Les entrées annexes des bâtiments seront condamnées. L'entrée se fera obligatoirement par leurs entrées principales.

Il est prévu également le contrôle visuel du contenu des sacs et bagages présentés par l'usager. Enfin, la police municipale mènera des visites régulières dans ces différents services.

Une légère intoxication au monoxyde de carbone s’est produite ce mercredi après-midi, vers 16h30, à Macornay (39). Deux adultes sont concernés. Ils se trouvaient dans une habitation individuelle chauffée au poêle à bois.

Les locaux ont été ventilés par les locataires une heure avant l’arrivée des secours. Les deux occupants ont été transportés sur le centre hospitalier de Lons-le-Saunier pour y subir des examens.

Ce mercredi, au lycée agricole de Levier, se sont déroulées les 10ès Ovinpiades des jeunes bergers. Au total, cette finale régionale a réuni 18 élèves, âgés de 16 à 24 ans, suivant une formation en lycée agricole (CAPA au BTS) à Levier, Vesoul et Dannemarie-sur-Crête.

A l’issue de cette épreuve, ldeux candidats ont décroché leur billet pour la 10ème finale nationale qui se déroulera le samedi 21 février, au Salon International de l’Agriculture à Paris. L’objectif étant de se voir décerner le titre de meilleur jeune berger de France. 36 autres candidats seront également en lice. Avant d’en arriver là, les participants ont été soumis à une série d’épreuves, alliant théorie et pratique, sous le regard critique d’un jury, composé d’un éleveur, d’un technicien et/ou d’un enseignant agricole. Au programme : le parage des onglons, le tri de brebis avec lecture de boucles électroniques, la manipulation et l’évaluation de l’état corporel de l’animal, l’évaluation de l’état d’engraissement et du poids d’agneaux de boucherie, la reconnaissance de races et un quizz.

Une forte demande en main d’œuvre

A travers ce concours, les organisateurs, Interbev Ovins et l’ensemble de la filière ovine, ont pour objectifs de promouvoir le métier d’éleveur ovin et de susciter de nouvelles vocations auprès des élèves des établissements agricoles. Chaque année, ils sont environ 750 jeunes élèves de l’enseignement agricole et rural à tenter leur chance aux sélections départementales et régionales. La filière ovine est aujourd’hui caractérisée par une forte demande en main d’oeuvre. Pour conserver son niveau de production, elle doit installer entre 8 à 10 000 éleveurs dans la prochaine décennie, et donc plus que doubler le nombre actuel d’installations annuelles. En effet, dans les 10 années à venir, 59% des éleveurs de brebis partiront à la retraite, et ces éleveurs détiennent 44% du cheptel français. Aujourd’hui, environ 350 installations en production ovine sont recensées par an sur le territoire français. En Franche-Comté, cette filière représente 43.000 têtes. Soit 265 exploitations de plus de 50 brebis.

Les propos dernièrement tenus par certains patrons suisses sont pris très au sérieux par les associations de défense des travailleurs frontaliers. Devant les turbulences économiques du pays et la valeur du franc suisse, certains responsables ont dernièrement déclaré qu'ils pourraient envisager d'indexer le salaire des frontaliers sur le taux de change. Rencontre avec Jean-François Besson, le Secrétaire Général du Groupement Transfrontalier Européen.

Ces propos, Jean-François Besson les a déjà entendus. La dernière polémique du genre remonte à 2011, lorsque le franc suisse avait déjà connu une évolution. Le secrétaire général du Groupement Transfrontalier Européen rappelle « qu'il faut respecter les conventions et les cadres légaux ». « Il n'est pas possible de payer différemment les personnes en fonction de leur lieu de résidence. Dans une entreprise, tous les salariés doivent être payés de la même façon et avec les mêmes salaires ». Et de compléter « Si des cas se présentent, les salariés doivent nous prévenir au plus vite, ainsi que les syndicats suisses ».

« C'est chaque fois la même chose »

Jean-François Besson consent que ces arguments sont récurrents. « La proposition de payer les frontaliers en euro pourrait également refaire surface. C'est quelque chose d'inquiétant, qui créé un mauvais climat. Très franchement, si demain le taux de change s'inverse, je ne suis pas sûr que ces mêmes patrons payeront plus les frontaliers pour compenser la perte qu'ils subiront » commente-t-il.

Et l'avenir ?

Pour l'heure, Jean-François Besson constate que « l'économie est plutôt bonne en Suisse ». Il n'empêche que la situation pourrait malheureusement se fragiliser. Certaines décisions « sont des nuages qui s'amoncellent sous le ciel helvète ». Il est ainsi fait référence à la fin programmée de la libre circulation des personnes, à la fin du taux plancher et à l'évolution de la fiscalité. « Cela fait beaucoup pour l'économie et les entreprises suisses » précise-t-il. Jean-François Besson s'attend à des « conséquences dans les semaines et les mois qui viennent ». Le responsable souhaite que « l'économie européenne reparte un peu pour permettre au taux de change de dégonfler ». « Ce serait bien pour tout le monde » conclut-il.

Depuis lundi, une trentaine de lycéennes de la section « Accompagnement Soins et Services à la Personne Â» participent à un stage de danse contemporaine, animé par Geneviève Pernin, une danseuse professionnelle.

Ce projet, mis en place par plusieurs enseignants du Lycée Professionnel Toussaint Louverture, a pour objectif de transmettre à ces futures professionnelles de santé, par le biais de cette discipline, des savoir être et savoir faire sur la représentation corporelle et sa relation aux autres. « Je mène un projet de danse à l’hôpital où je vais danser dans la chambre des patients. Ces jeunes filles vont être amenées à travailler à l’hôpital avec des personnes âgées, des adultes malades, des jeunes enfants, … où le rapport au corps est très important, je trouvais donc intéressant de leur faire partager mon point de vue et mes connaissances de danseuse Â» explique Geneviève Pernin. Le contact avec autrui, l’échange, la distance corporelle, le langage du corps, … . Autant de comportements qui ont été passés en revue lors d’ateliers pratiques. Il faut bien avouer que Geneviève Pernin est une professionnelle passionnée qui a su s’adapter à son auditoire et évacuer les craintes, les peurs et les aprioris. « C’est bien d’être à l’aise avec son corps. Tout le monde y trouve son compte, les patients comme les intervenants. Il faut laisser circuler les énergies et l’émotion. Il faut être capable de rentrer en relation avec les gens par un autre biais que la parole Â» explique l’intervenante.

Un projet multi disciplinaire

Pour les jeunes participantes, ce projet est très riche. « Ca nous apprend plein de nouvelles compétences. D’un point de vu personnel, c’est très enrichissant. On apprend à parler et à s’exprimer avec notre corps. En plus, on acquiert ces connaissances avec une professionnelle. Il n’y a rien de mieux Â» reconnaissent Charlène et Mélissa. Le projet, qui est mis en place depuis le début de l’année, est effectivement très complet car il fait le lien avec de nombreux autres apprentissages. C’est la raison pour laquelle un petit groupe d’enseignants s’est constitué pour dispenser ces nouveaux savoirs. L’enseignante en médico-social approfondira l’expression corporelle. Un projet vidéo est mené en parallèle avec le professeur de lettres. Enfin, avec l’enseignante documentaliste, les jeunes travaillent à la rédaction d’une biographie sur Geneviève Pernin qui sera ensuite proposée à Wikipédia. En parallèle, demain et vendredi, les lycéennes et les adultes accompagnateurs rendront visite aux personnes âgées de l’EHPAD de Doubs où un temps d’échange et de mise en pratique des connaissances est prévu.

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