Pontarlier : Le CAP lutte dans la compétition
Le CAP lutte prépare de nouvelles échéances sportives. Après la qualification, le week-end dernier, de Romain Pronost aux championnats de France de lutte gréco-romaine, le club du Haut-Doubs entraîne ses lutteurs les plus chevronnés à concourir au prochain championnat interrégional de lutte libre. L’objectif étant de décrocher un maximum de qualifications pour les championnats de France de la discipline.
« Notre sport ne compte pas énormément de licenciés. Ce qui signifie qu’il y a de très gros écarts de niveau. Pour arriver à faire une médaille en lutte, il faut fournir beaucoup de travail » explique Thomas Morton, le coach pontissalien. La qualification de Romain Pronost aux championnats de France est tout sauf le fruit du hasard. Pour arriver à ce niveau, l’adolescent s’investit sans compter pour progresser et faire partie des meilleurs. « Romain s’entraîne au club mais il participe aussi à des stages, à des compétitions nationales et internationales. Cela représente des heures de préparation physique et mentale. C’est tout un ensemble de choses qui font qu’à un moment donné, on a les armes ou pas pour aller gagner une compétition nationale » ajoute Mr Morton.
Physique, technique et mental
Pour Romain Pronost, un titre de champion de France chez les 60 kilos n’est pas inaccessible. Bien au contraire. « A condition que je m’entraîne sérieusement » explique le jeune lutteur. « Mais un podium, ce ne serait déjà pas si mal » complète-t-il. De leur côté, Kevin Bague et Aymeric Bruot se préparent pour la finale interrégionale de lutte libre, qui se disputera le week-end des 21 et 22 février en Lorraine, et qui pourrait leur ouvrir les portes des championnats de France. « C’est l’objectif de l’année. J’aimerais vraiment vivre une nouvelle fois des championnats de France » explique Kevin. « On s’entraîne presque tous les jours. Thomas nous prépare différentes séances d’entrainement. On enchaîne les ateliers techniques et physiques » argumente le jeune homme. Sans négliger bien sûr le mental. « Il y a beaucoup de mental dans la lutte. C’est aussi important que le physique. Dans un combat, on se retrouve en face de quelqu’un qui est tout aussi déterminé que nous. Si on veut l’emporter, on doit se motiver et trouver les ressources mentales nécessaires pour aller au bout de soi-même » conclut Aymeric, bien déterminé à ne pas passer à côté des rendez-vous à venir.































