Besançon accueillait ce week-end la troisième édition du Tattoo show. Pour cette nouvelle édition, 160 créateurs participaient à cette manifestation. Au départ, 400 professionnels ont sollicité l’organisateur pour venir dans le Doubs. Il a fallu faire un choix.
« Cela fait dix ans que j’organise des évènements tels que celui-ci. Nous avons gagné en notoriété. La présence de tatoueurs reconnus sur nos salons nous permet de monter en gamme » explique Jean-Marc Bassand, l’organisateur de l’évènement. Ici, on ne recherche pas que le côté esthétique, on porte aussi un regard intéressé sur la qualité du travail. « Un bon tatouage, c’est tout d’abord une création qui a une certaine lisibilité mais c’est aussi une réalisation pour laquelle la personne qui s’est chargée de son exécution s’est préoccupée de sa durée. Il faut que je sois content de mon tattoo dix minutes après l’avoir fait mais aussi dix ans après sa réalisation » explique Mr Bassand.
Les mamans aussi
S’il y a encore quelques années, le tatouage était connoté négativement. Force et de constater qu’aujourd’hui, son image a évolué. Il n’est plus l’apanage des mauvais garçons et junkies de la planète. « Il y a vraiment une grande effervescence autour du tatouage. Cet intérêt n’existait pas il y a encore une dizaine d’années » commente Jean-Marc Bassand. Et de compéter « la mode a bien fait son travail ». Les footballeurs, les musiciens et autres artistes ont donné une autre dimension à cette discipline. Aujourd’hui, le tatouage trouve des adeptes dans toutes les couches de la société. Dernièrement, ce sont les mamans qui s’y sont mises. Il paraît qu’elles seraient de plus en plus nombreuses à venir se faire tatouer, après la naissance de leur bébé, le prénom de leur chérubin. Il est vrai que ce dimanche, on est venu en famille à Micropolis pour découvrir le salon. Il n’y a pas de doute, le tatouage, c’est tendance.
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