Les CM2 de l’école des Fins ont visité l’Assemblée Nationale
Pour la troisième année consécutive, l’école des Fins organisait un voyage de trois jours sur Paris pour ses élèves de CM2, qui deviendront des grands en entrant au collège en septembre prochain. Cette sortie pédagogique a permis aux enfants de découvrir la capitale et de visiter l’Assemblée Nationale.
« C’est un lieu où sont mobilisées des compétences que l’on travaille en classe » explique Nicolas Vieille-Blanchard, le directeur de l’école du Haut-Doubs. Effectivement, ce déplacement parisien a permis d’aborder différents sujets comme le débat public, l’écoute de l’autre, les règles collectives, ... . « l’Assemblée Nationale régit la vie en collectivité. C’est que nous essayons de travailler au quotidien dans nos classes » ajoute Mr Vieille-Blanchard. Organisée avec Annie Genevard, députée maire de Morteau, cette visite dans les arcanes du pouvoir a permis aux élèves et à leurs enseignants de découvrir ce magnifique endroit : la salle des Pas Perdus, des Quatre colonnes ou encore la bibliothèque se sont ouverts à eux. Cette année, la visite de l’hémicycle fut particulière. Le groupe a eu la chance d’entrer par la grande porte, celle qu’empruntent quotidiennement les députés. Un moment solennel que les adultes n’ont pas manqué de faire remarquer à leurs jeunes élèves.
Des enfants impressionnés
Même s’ils imaginaient l’endroit « beaucoup plus grands », les écoliers ont été impressionnés par la beauté des lieux. Chacun, avec son regard d’enfant, a été fasciné par des objets, des décors ou des lieux. Autant d’anecdotes et de souvenirs qui resteront graver dans les mémoires. Iris se souvient encore du jardin et ses arbres magnifiques, de formes géométriques diverses. Amandine se rappelle du grand tableau en relief « qui pèse plus d’une tonne ». Quant à Valentin, il a été impressionné par l’hémicycle. « C’est l’endroit où les députés font les voix et les votent » explique-t-il. « C’est sans doute ici qu’ils ont voté la loi qui nous oblige à aller à l’école le mercredi » conclut le petit garçon.































