La situation épidémique, liée au coronavirus, continue de se détériorer en Bourgogne-Franche-Comté. Tel est le constat dressé ce mardi après-midi, lors d’une nouvelle conférence de presse par l’Agence Régionale de Santé. Néanmoins, pour l’heure, la situation n’est pas aussi dramatique que celle que nous avons connue en mars dernier. Néanmoins, les autorités évoquent « une marée montante ». C’est la raison pour laquelle, chacun est appelé à redoubler d’efforts dans le respect des gestes barrières. Parmi les départements francs-comtois, le Doubs est l’un des plus touchés, avec un seuil d’alerte, qui est dépassé. Quant au Jura, il s’en approche dangereusement, avec un taux de positivité qui progresse également. L’ARS explique qu’elle souhaite repousser l’éventualité d’une déprogrammation de certains actes médicaux dans les hôpitaux de la région. A ce sujet, la cellule de transfert de réanimation a été réactivée, mais pour l’heure aucune décision de la sorte n’a été prise. A l’ARS, on constate que ce sont notamment dans les sphères familiale et sportive que les contaminations sont les plus nombreuses.
Le respect des gestes barrières
L’ARS appelle à la responsabilité de chacun et souligne l’importance de bien respecter l’application des gestes barrières. « Seul moyen efficace pour contenir la progression de la maladie ». « Il faut s’autoréguler et se prendre en main dans sa vie personnelle » explique le directeur de l’ARS. « Les gestes barrières, ça marche » ajoute-t-il.
La baisse du nombre de tests
L’Agence Régionale de Santé a constaté une baisse significative du nombre de tests en Bourgogne Franche-Comté ces deux dernières semaines. Ce qui explique peut-être « la situation moins intense, pour le moment en tout cas, dans le département ».
Campagne de vaccination contre la grippe
Alors que la campagne de vaccination contre la grippe débute la semaine prochaine, l’Agence Régionale de Santé appelle les personnes fragiles et les professionnels de santé à se faire vacciner pour éviter de compliquer une situation sanitaire, liée à la Covid-19, qui risque de se dégrader encore cet hiver.