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Ce jeudi 8 octobre, le Procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, invite toutes les victimes et témoins d’agressions sexuelles de l’Institut Supérieur des Beaux-arts à se manifester. Rappelons qu’un groupe intitulé « Balance ton école d’art Â» a été créé au mois de septembre sur la plateforme Facebook. Il est orchestré par un groupe de personnes souhaitant dénoncer des agressions sexuelles commises, selon eux, par des membres de l’établissement. Pour que l’enquête puisse avancer, les victimes ou témoins doivent prendre contact avec le commissariat. Rien ne pourra être judiciairement possible sans déposition et sans procès verbal. Les lettres et déclarations anonymes ont été très importantes pour initier ce travail, mais il ne se passera rien sur le plan judiciaire sans une déposition au sein d’un commissariat.

Après 24 heures de règne, Anastasia Salvi s’est vue retirer son titre de Miss Franche-Comté. La photo d’elle, partiellement dénudée, qui a circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse, était contraire au règlement du Comité Miss France. Plein Air a rencontré Anne Laure Vouillot, la représentante du Comité Miss France en Franche-Comté. Elle revient sur cet épisode, dont elle se serait bien passé.

Aurait-on pu éviter cette situation ?

C’est une question de confiance. Je suis attristée qu’Anastasia n’est jamais évoquée l’existence de ces photos. Peut-être que si nous les avons eues avant, l’histoire ne serait pas la même. Après, je ne peux pas l’assurer à 100%. Ce ne sont pas les photos le principal problème. Cette jeune fille a signé un règlement à travers lequel elle assure ne jamais avoir fait ce genre de photos. C’est le règlement Miss France. On n’y adhère ou pas. Si on n’y adhère pas, on ne vient pas se présenter. Je sais que c’était son rêve et qu’elle voulait vivre ce rêve. Après, ce qu’il est bon de rappeler, c’est qu’autour de ce rêve, il y a des personnes, des bénévoles qui font cela en plus de leur travail, par passion, des collectivités qui nous reçoivent et des partenaires qui nous suivent, malgré le contexte sanitaire du moment. Pout toutes ces raisons, on se serait bien passé de ce dénouement

Que répondez-vous à celles et ceux qui pensent que le Comité Miss France est vieux jeu et qu’il devrait évoluer avec son temps ?

Le règlement a déjà évolué. Lorsque j’ai été élue, il y a bientôt 20 ans, il y avait des critères de taille qui étaient plus importants que maintenant, le tatouage était totalement interdit, … . Concernant le sujet de la nudité, peut-être qu’il peut évoluer. Je pense que l’on va en parler. De toute façon, ce ne sont pas nous, les bénévoles et les délégués, qui actons les règlements. Il ne faut pas oublier que Miss France est une institution. Miss France est un modèle pour les jeunes filles, les jeunes femmes, … pour tout le monde. Elle doit donc être irréprochable sur pas mal de choses. Je ne sais pas si les gens réagiraient de la même manière si c’était leur enfant.

Qui a pris la décision d’exclure Anastasia Salvi ?

Cette photo était très facile à trouver. C’est pour cela que je pense que nous aurions pu l’avoir avant. Cela m’aurait bien arrangée qu’elle sorte avant. La décision ne vient pas de moi. Elle émane de Miss France Organisation. Le service juridique d’Endemol plus précisément. C’est avec eux que les jeunes filles passent le contrat. Pas avec les délégations régionales.

Ce sont donc eux qui ont reçu la fameuse photo ?

Oui. Comme la photo ne nous a pas été soumise en amont, il y a eu manquement au règlement. Moi aussi, j’ai été interrogée sur ma connaissance de l’existence de cette photo. Bien évidemment, je ne le savais pas. Je suis très triste pour Anastasia. Elle a été aveuglée par son rêve. Elle voulait vraiment vivre ce rêve. Elle espérait que ces photos seraient oubliées. Elle a néanmoins sciemment menti en affirmant qu’elle n’avait jamais fait de photos dénudée ou partiellement dénudée. C’est dommage d’en arriver là.

Les affirmations des candidates sont-elles vérifiées ?

Nous regardons les profils sur les réseaux sociaux, mais, je le rappelle nous sommes bénévoles, nous n’allons pas mener non plus des investigations poussées. C’est vraiment une relation de confiance. On est sur l’honnêteté. Ce sont les valeurs Miss France. Je pense qu’Anastasia n’imaginait pas que cela pouvait prendre une telle ampleur. A l’heure actuelle, à l’heure où les gens ne laissent rien passer, ce n’est pas possible d’agir ainsi. On se retrouve désormais vraiment en porte-à-faux avec des choses comme cela. Les jeunes filles savent vraiment à quoi s’attendre. Tous les ans, il y a des histoires comme cela. On doit être en totale transparence. C’est la base de notre engagement bénévole. On se trouve vraiment dans une déferlante médiatique qui prend des proportions complètement absurdes. Cela donne vraiment une mauvaise image. On sait bien que l’élection Miss France, ce n’est pas cela. Je ne pense pas qu’avec des photos comme cela, on fasse rêver non plus.

Accusé de violation du secret professionnel dans l’affaire Daval, l’avocat bisontin Randall Schwerdorffer a été relaxé par le tribunal de Strasbourg ce jeudi matin. Avant le verdict final, une décision identique avait été formulée par le procureur alsacien.

La poursuite émanait d’Etienne Manteau, le Procureur de la République de Besançon. Il était reproché à Maître Schwerdorffer d’avoir échangé avec la mère de Jonathann Daval durant une confrontation judiciaire dans l’enceinte du palais de justice de Besançon le 7 décembre 2018. 

Depuis ce jeudi 8 octobre, et jusqu’à mars prochain, la Ville de Pontarlier a ouvert, avec les autorités sanitaires, un centre permanent de dépistage du Covid-19. L’objectif étant de désengorger les laboratoires d’analyses médicaux.

Désormais, et pour les cinq mois à venir, les prélèvements nasopharyngés sont réalisés dans un site commun au 4 rue du Bastion, dans les anciens locaux de la police municipale. Ces opérations sont menées par les deux laboratoires pontissaliens. Les analyses s’effectuent sans rendez-vous du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30 et le samedi de 8h à 12h.

La rédaction a rencontré Bénédicte Hérard, adjointe au Maire de Pontarlier, en charge de l'action sociale.

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