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Un accident s’est produit hier soir, vers 22h30, sur le CD 905, à hauteur de la déviation de Dole. Une voiture et un véhicule utilitaire se sont percutés. On déplore un blessé grave, le conducteur de la voiture, qui a été héliporté à l’hôpital de Besançon, et un blessé léger.

Après trois ans de travaux, l’Ehpad Fernand Michaud a été inauguré ce samedi matin à Levier. Depuis le 20 septembre dernier, les résidents sont accueillis dans cette nouvelle structure, implantée au cœur de la commune.

Les élus et les responsables de l’établissement ne le cachent pas, la construction de cet Ehpad a demandé patience et engagement. Construit en 1975, la maison de retraite de Levier ne répondait plus aux normes de sécurité et d’hygiène demandées. C’est la raison pour laquelle en 2006, une réflexion est menée pour lancer un nouveau projet. Malheureusement, faute de financement, en 2009, tout s’arrête. Ce n’est qu’en 2013, grâce au soutien des élus et du financement apporté par le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté, qui regroupe l’ensemble des établissements hospitaliers du territoire du Haut-Doubs, que l’initiative reprend vie.

Un projet de 8,5 millions d’euros

Trois ans plus tard, l’Ehpad Fernand Michaud est devenu réalité. Un nouveau bâtiment de 3.752 m2 est sorti de terre. Sa capacité totale se décline en 63 places d’hébergements permanents et trois hébergements temporaires. Son coût s’élève à 8,5 millions d’euros. L’ARS (2,5 millions d’euros), la Communauté de Communes Altitude 800 (1,5 millions d’euros et le terrain), l’Ademe (50.000 euros) et le CNSA (1,6 millions d’euros dont 250.000 euros du Conseil Départemental) ont apporté leur soutien. Les 2,8 millions d’euros restant ont été accordés par le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté.

Un établissement « fonctionnel, adapté et chaleureux  Â»

Les responsables et financeurs  ont voulu décliner un projet « fonctionnel, adapté et chaleureux Â», qui met l’humain au cÅ“ur du dispositif. C’est pourquoi, l’ensemble des lieux de vie se trouvent sur un seul niveau. On y a construit uniquement des chambres individuelles, avec la possibilité pour trois couples de partager leurs chambres. L’entrée de l’établissement a également été soignée pour favoriser la convivialité et le bien être des personnes âgées. On notera également la présence des nouvelles technologies pour la sécurité et la surveillance des résidents mais aussi pour animer les lieux.

Entretenir la mémoire et conserver ses racines

A l’initiative du Dr Pierre-Marie Philippe et de Jean-Pierre Gurtner, ancien conseiller général du canton de Levier, un projet très intéressant a vu le jour. L’objectif est d’animer l’Ehpad et surtout de permettre aux personnes âgées de se replonger dans les souvenirs et conserver leurs racines. L’éloignement de son domicile et la perte de certains repères sont toujours très compliqués à vivre et à accepter. Grâce aux nouvelles technologies, les téléviseurs des résidents sont reliés à un réseau interne qui permet de diffuser des photographies, stockées dans un dossier personnel, ou des vidéos et des reportages d’hier. Le médecin et l’ancien élu poursuivent leur récolte d’images afin de créer une riche banque de données qui apportera un contenu divertissant et varié. Touchée par cette initiative, Annie Genevard, députée du Doubs, a soutenu ce projet en lui accordant une partie de sa réserve parlementaire.

La belle série se poursuit pour les -15 garçons du CA Pontarlier handball. Ce samedi, le collectif d’Adrien Cruz est allé s’imposer à Champagnole. Les Hauts-Doubistes ont vaincu les Jurassiens sur le score de 20 à 19. Une victoire acquise dans les dernières secondes du match.

Après deux journées, les Capistes restent invaincus. « Nous avons réalisé un match solide dans l’ensemble Â» affirme le jeune coach pontissalien. La prochaine journée se disputera à la maison.

Dans le cadre des Petites Fugues, le rendez-vous littéraire orchestré par le Centre Régional du Livre de Franche-Comté, l’écrivain Joseph Incardona est venu rendre visite à une cinquantaine d’élèves du lycée Saint Bénigne de Pontarlier. Après avoir lu et étudié « 220 volts Â», l’un de ses ouvrages, les adolescents ont essayé d’en savoir davantage sur celui qu’ils ont rencontré à travers des mots et une histoire.

Durant près de deux heures, l’auteur va prendre le temps de discuter et de répondre à toutes les questions de son jeune auditoire. Les interrogations sont de tous ordres. Elles font référence bien sûr au contenu du livre mais aussi à la passion, au métier, au parcours scolaire de l’intervenant,… . Les échanges sont courtois et les jeunes veulent tout savoir. « C’est avant tout une discussion. Je ne suis pas là pour prêcher la bonne parole Â» explique Joseph Incardona. Et de poursuivre : «  Si je peux leur donner envie de lire, de persévérer dans la lecture et éventuellement de se mettre à l’écriture, c’est toujours cela de gagner Â». Ancien enseignant, Joseph Incarona excelle dans cet exercice de communication. Néanmoins, il est toujours surpris de constater « la déconnexion qui existe encore entre le livre et l’auteur Â». « Ca me surprend toujours que l’on puisse penser que l’écrivain est un homme mort ou qu’il vit reclus, à l’extérieur du monde. Je ne suis pas un écrivain de l’académie Â» complète-t-il.

20 auteurs, 140 manifestations

Pour cette seizième édition des « Petites Fugues Â», qui se clôturera le 26 novembre prochain, une vingtaine d’auteurs a répondu à l’invitation du Centre Régional du Livre de Franche-Comté. 140 manifestations se tiennent actuellement sur l’ensemble du territoire. Au programme : des rencontres, des échanges, des temps de lecture et du spectacle vivant. « Il s’agit d’apporter la littérature et les auteurs auprès des lecteurs. Nous allons dans des fermes, dans les lycées, les prisons, les hôpitaux psychiatriques, … . Nous avons une richesse de rencontres invraisemblable  Â» conclut Evelyne Geny, la présidente du Centre Régional du Livre de Franche-Comté.

Plus d’infos sur : www.lespetitesfugues.fr