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A Pontarlier, les policiers dénoncent l’irresponsabilité de certains automobilistes qui conduisent sous l’effet de l’alcool et parfois sous l’emprise de cannabis. Ainsi, le 14 janvier dernier, vers 3h, un homme de 36 ans a été interpellé par une patrouille. Il conduisait avec plus de 2 grammes d’alcool dans le sang. Il devra s’expliquer prochainement devant la justice.

La même nuit, quelques minutes plus tard, un homme de 29 ans, qui était également en possession d’une petite quantité de cannabis, a été contrôlé avec 1,10 gramme d’alcool dans le sang. Le 15 janvier, un automobiliste de 36 ans présentait les mêmes infractions. Lui aussi devra répondre de son imprudence devant un juge.

Joël Drezet est inquiet et en colère. L’immeuble dans lequel vivent ses trois enfants et son amie, implanté dans la rue du lycée à Pontarlier, présente des dysfonctionnements, qui, selon lui, mettent leur vie en danger. Il est notamment évoqué la qualité des chaudières et la vétusté de l’endroit. Lundi soir, en pleine période de grand froid, les sept chaudières sont subitement tombées en panne. Selon le père de famille, elles fuyaient et des fils électriques, complètement dénudés, baignaient dans une flaque d’eau. Pour couronner le tout, des fumées toxiques s’en échappaient.

Hier, les pompiers de Pontarlier sont intervenus et auraient dénoncé la dangerosité des lieux. Selon certains locataires, ces dysfonctionnements sont rapportés depuis 2006 à Habitat 25, le gestionnaire, « qui n’a toujours rien fait pour améliorer la situation, prétextant que des travaux doivent prochainement avoir lieu Â». Mr Drezet précise qu’une élue pontissalienne a constaté la salubrité de l’habitation et s’en est émue. Un écrit aurait été envoyé au gestionnaire pour lui rappeler ses obligations.

Habitat 25 reconnaît cet incident et assure que tout a été mis en Å“uvre pour réparer la panne dès hier soir. Le gestionnaire tient à rassurer ses clients en leur indiquant que les fumées qui s’échappaient des chaudières ne sont pas nocives. Enfin, le lancement des travaux de réhabilitation serait en bonne voie. « Le processus a été lancé Â» nous indique-t-on.

Difficile de distinguer la route dans ces conditions. Merci à cet automobiliste pour ce cliché pris entre Villers-Sous-Chalamont et Boujailles.

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Le département du Jura a obtenu, par arrêté du 11 janvier 2017 du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, la reconnaissance du caractère de calamité agricole pour les pertes de récolte de miel dues à l’excès de pluies d’avril à juin 2016.

Pour pourvoir bénéficier du régime des calamités agricoles, les apiculteurs bénéficiaires doivent : avoir leur siège d’exploitation dans le Jura, déclarer au moins 70 ruches pour la campagne 2016, avoir souscrit une assurance incendie des bâtiments d’exploitation lorsqu’aucun élément de l’exploitation n’est assurable contre l’incendie, avoir une assurance mortalité du bétail et enregistrer une perte de récolte de miel sur la campagne 2016 de plus de 30 %

Les apiculteurs concernés pourront déposer une demande d’indemnisation du 23 janvier au 22 février 2017, soit par télédéclaration sur le site http://www.mesdemarches.agriculture.gouv.fr/, soit en déposant le formulaire de demande d’indemnisation à la Direction départementale des territoires (DDT) du Jura.

Nous vous en parlions ce matin. Ce lundi, le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a décidé de suspendre l'arrêté préfectoral du 28 octobre 2016 portant sur la fusion entre la Communauté de Communes du Mont d’Or et des Deux Lacs et la Communauté de Communes des Hauts du Doubs, qui a vu le jour dans le cadre de la loi NOTRe. Pour la justice, le périmètre défini par le Préfet n’est pas pertinent. Il s’agit d’une organisation politique et géographique qui n’a que pour seul intérêt de répondre à un objectif chiffré. Le juge condamne l'Etat à verser 500 euros à la Communauté de Communes du Mont d’Or et des Deux Lacs ainsi qu'à chacune des trois communes, parties à l'instance, Les Fourgs, Labergement Sainte Marie et Métabief. 

Rappelons que malgré cette démarche en justice, et suite à un report de l’audience en décembre dernier, les deux collectivités ont dû fusionner. Les élus attendent impatiemment les suites qui seront données à cette affaire. Gérard Dèque, Maire de Métabief et Président de l’ancienne ou future Communauté de Communes du Mont d’Or et des Deux Lacs, regrette que les élus ne soient pas davantage écoutés lorsqu’une décision les concernant doit être prise. Selon l’édile, « ce n’est pas une bonne loi Â».

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