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Les quatre départements francs-comtois ont été placés en vigilance orange « neige et verglas Â». Cette alerte court jusqu’à ce mardi 9h. La Ville de Besançon a activé son plan de viabilité hivernale depuis le 16 novembre et jusqu’au 22 mars prochain.

Dans ce contexte, près de 230 agents de différents services sont mobilisés pour assurer la sécurité de tous les usagers. Dans son communiqué de presse, la Ville rappelle l’importance « d’anticiper ses déplacements et adapter sa conduite et son temps de trajets aux conditions météorologiques Â».

Un feu s’est déclaré cet après-midi, vers 14h30, dans le salon d’un appartement, situé au 1e étage d’un immeuble, avenue de la Vaîte, à Besançon.

L’intervention des sapeurs-pompiers a permis de limiter le sinistre à la pièce concernée au moyen d’une lance. Aucune personne n’a été blessée.

Depuis ce samedi 28 novembre, dans le cadre du déconfinement progressif du pays, la durée et la distance des déplacements des Français évolue. Désormais, et jusqu’au 15 décembre prochain, il est possible de se déplacer dans un rayon de 20 kilomètres et pendant 3 heures.

A cette occasion, Grand Besançon Métropole, à travers son application « Besançon Grandes Heures Natures, propose de nombreuses idées de balades et randonnées pour s’évader durant cette période compliquée. Au programme : 3 parcours de trail, 15 parcours de randonnée pédestre, 17 parcours de VTT et 14 parcours de randonnée à vélo. Une fonctionnalité GPS permet d’éviter de se perdre. Pour accéder à ce service interactif, n’hésitez pas à installer sur votre smartphone l’application « Besancon Grandes Heures Nature Â» Â».

Tout commence le 15 décembre 2016. Dans le bois du Frasnois, au-dessus des Cascades du Hérisson, à proximité de la frontière suisse. Un bûcheron tombe sur le cadavre d’une jeune femme, complètement défigurée. Selon les premières constatations, la victime est décédée suite à une agression extrêmement violente. Au moment des faits, il est impossible d’identifier la victime. Il sera précisé par la suite que son corps porte les traces de 26 coups de couteau. L’enquête est confiée à la section de recherches de Besançon.

Une victime méconnaissable

L’autopsie révèlera que le décès a été causé par de très nombreux coups portés au visage. Les os et les dents sont brisés. La victime est complètement méconnaissable. Plusieurs mois passeront sans que cette femme soit identifiée. L’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) effectuera une reconstitution faciale de la victime, afin d’établir son portrait-robot en 3D. Un appel à témoins également sera diffusé très largement en Europe.

L’identification de la jeune femme

Mi-décembre, une promeneuse à Sullens, en Suisse, découvre une large tâche de sang sur un sentier isolé. Elle la prend alors en photo, et fait part de sa découverte à la gendarmerie vaudoise. Celle-ci se rend sur les lieux et trouve une centaine de mètres plus loin, une carte d'identité au nom de Mihaela Miloiu. Mais pour l’heure, personne ne s'est encore inquiété que la jeune femme ne donne plus aucun signe de vie. La carte d’identité est simplement déclarée comme une pièce administrative perdue.

Les premiers éléments d'enquête

A Lausanne, la prostitution est légale. Le fait que Mihaela ne soit plus aperçue finit enfin par inquiéter. Les gendarmes suisses font alors le lien avec la carte d'identité. Un forage du bitume et effectué sur le probable lieu du crime, et permet de mettre en évidence un ADN féminin. Il est comparé à celui de la victime non-identifiée retrouvée au Frasnois, ainsi qu'à celui de la mère de Mihaela, vivant en Roumanie. Les deux ADN correspondent. Près d’un an après la découverte de son cadavre, l’inconnue du Frasnois a désormais un nom, celui de Mihaela Miloiu.

Le principal suspect

A ce stade de l’enquête, les gendarmes français ne disposent que d’un seul indice : une trace se sang appartenant à un homme, retrouvé sur le cadavre de la jeune femme. Mais, il ne correspond à aucun profil contenu dans le fichier des empreintes génétiques. Les enquêteurs ont donc une idée plus poussée : demander aux hôpitaux du secteur, s’ils n’ont pas soigné au moment des faits, un homme présentant des blessures. L’hôpital de Pontarlier se manifestera, et signalera un homme, venu se faire poser des points de suture à la main la nuit du 29 au 30 novembre 2016. Il s'agit d'Alexandre Verdure, un père de famille âgé de 33 ans, travailleur frontalier résidant à Mouthe, inconnu des services de police. Celui-ci est alors placé sous surveillance, puis interpellé. D'abord, il expliquera avoir percuté un chevreuil, qu’il aurait achevé à coups de poing, d'où ses blessures. Mais son ADN est prélevé et correspondra avec celui retrouvé sur le cadavre.

Placé en détention provisoire, cet agent de sécurité, gendarme de réserve, nie avoir tué la jeune roumaine. Il reconnaît avoir eu seulement une relation sexuelle avec elle, avant qu'elle ne soit massacrée par de mystérieux agresseurs, qu’il l’aurait ensuite menacé pour transporter le corps jusqu’à cette forêt du Frasnois.

Le procès de l’auteur présumé et principal suspect dans cette affaire, Alexandre Verdure, se tiendra du mercredi 9 novembre au vendredi 11 novembre devant la cour d’Assises de Besançon.    

Un vol à main armée a été commis ce matin, vers 6h30, rue de Belfort, à Besançon, au préjudice d’un bureau de tabac.

Plusieurs individus ont fait irruption dans le commerce. Cette même enseigne avait connu pareil méfait en juillet dernier. Pour l’heure, les investigations se poursuivent. Le préjudice est en cours d’estimation ce lundi après-midi.

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