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L’amélioration de la situation épidémique se poursuit lentement mais reste fragile en Bourgogne-Franche-Comté, où la deuxième vague continue de peser sur le système de soins et se mesure très lourdement en termes de mortalité. Chaque jour en moyenne près de 80 personnes sont hospitalisées pour des formes graves de la COVID-19, entre 13 et 14 en réanimation. Le nombre de ces personnes actuellement hospitalisées (plus de 1 700) amorce seulement un repli après un haut plateau d’une dizaine de jours. Pour permettre aux établissements de recouvrer des capacités de reprogrammer des interventions, deux nouveaux transferts vers le Grand-Est sont intervenus jeudi et vendredi, ce qui porte à 15 le nombre de ces transferts hors région depuis le début de la deuxième vague.

Avec 1 864 décès en établissements de santé contre 1 677 la semaine dernière et 1 048 décès enregistrés dans les établissements médico-sociaux, la mortalité due à la COVID-19 reste très forte dans la région.

La colère monte dans le pays. Les dernières violences policières, la loi « sécurité globale Â» et son article 24 ne passent pas. Ce vendredi soir, à Besançon, ils étaient environ 1200 au centre-ville pour exprimer leur colère et leurs réelles inquiétudes. « Des policiers tout-puissants, soutenus par un pouvoir, qui cautionne et dirige les violences Â», tels sont les propos que l’on pouvait entendre. Ils sont responsables de partis politiques, militants associatifs et syndicaux, citoyens, journalistes, …. . Tous pointent « un état policier et autoritaire Â». « Une véritable dérive qu’il faut absolument faire cesser Â». Ils demandent clairement le retrait de la loi qui, selon eux, est inutile car « l’arsenal judiciaire existe déjà pour protéger les forces de l’ordre ».

Parti de la Place Pasteur, le cortège est passé par la préfecture, avant de s’arrêter devant le commissariat de police de la Gare d’Eau ou un barrage avait été installé. Un face à face pacifique s’est alors instauré entre policiers et manifestants. Ces derniers se sont exprimés sous forme de slogans, de chants et même parfois de danses pour dénoncer l’attitude de certains policiers et la violence qu’ils incarnent. « Vous n’êtes plus des gardiens de la paix. Police, milice. Police partout, justice nulle part. Tout le monde a le droit de filmer la police Â» ont scandé les manifestants, composés de toutes les générations.

Difficile de savoir si une dynamique s’instaure et si de nouvelles actions sont au programme. Néanmoins, les participants étaient déterminés à faire reculer le gouvernement.

Il y a du football ce samedi soir. Dans le cadre de la 12è journée de championnat de Ligue 2, le FC Sochaux Montbéliard (12è) reçoit Le Havre (10è). Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h au stade Auguste Bonal.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus à Morteau pour une pollution survenue dans le ruisseau de la Tanche. Un déversement industriel en est à l’origine. Les secouristes ont procédé à la pose d’un barrage filtrant à l’aide de bottes de foin pour contenir cette pollution.

En raison de la crise sanitaire actuelle, l’INSEE annonce une modification de l’organisation de sa collecte annuelle de recensement. Cette opération aurait dû débuter le 21 janvier prochain.

Consultés, l’Association des maires de France (AMF) et les représentants des communes au sein de la Commission nationale d’évaluation du recensement de la population (Cnerp) ont soutenu cette décision.

« Comme chaque année, l’Insee publiera néanmoins les populations de la France et de toutes ses communes fin 2021. Les méthodes de calcul seront adaptées et mobiliseront davantage les sources administratives Â» indique l’établissement.

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