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Un mineur de 14 ans devra s'expliquer en juin prochain devant le juge des enfants. Jeudi dernier, vers 21h, rue Elisée Reclus à Besançon, alors qu'ils s'apprêtaient à contrôler un groupe d'individus occupés à fumer le narguilé, les policiers constataient que des individus prenaient la fuite . L'un des conducteurs, sur un scooter démuni de plaque d'immatriculation, heurtait l'un des policiers se trouvant à pieds et qui tentait de l'interpeller. Le fonctionnaire n'a pas été blessé.

Après avoir heurté un véhicule en stationnement suite à sa manœuvre, l'adolescent était interpellé. Les investigations ont permis d'établir qu'il n'avait aucun motif dérogatoire à se trouver sur la voie publique lors du couvre-feu.

En raison d'un contrôle judiciaire, il n'avait également pas le droit de sortir de son domicile la nuit. Sans gant, ni casque, et sans brevet de sécurité routière, il circulait sur un scooter qui présentait toutes les caractéristiques d'un véhicule volé. Le propriétaire est en cours d'identification.

Depuis près d’une semaine, les commerces dits non essentiels ont pu rouvrir. Un soulagement pour tous les commerçants qui vivaient dans le flou depuis plusieurs mois. Parmi eux, les vendeurs de prêt-à-porter, qui doivent maintenant gérer une nouvelle situation : l’arrivée des soldes d’été

Après 4 mois de fermeture, les commerçants reprennent leur souffle. Contraints de fermer leurs établissements en janvier dernier, ces derniers commencent à retrouver un semblant du monde d’avant. Si les pertes liées à ces 4 mois de fermeture seront très compliqués à compenser, l’arrivée imminente des soldes d’été à la fin juin n’arrange rien. Les commerçants ne pourront pas s’en sortir en proposant des prix cassés si tôt, et espèrent un report des soldes, comme ce fut le cas l’été dernier et lors des soldes d’hiver il y a quelques mois. En déplacement jeudi dernier, le Premier Ministre Jean Castex a confirmé que le sujet était à l’étude. Une différenciation selon les territoires pourrait même voir le jour selon le numéro 1 du gouvernement.

Fausse bonne idée ?

Si report il y a, les commerçants souhaiteraient qu’il ne soit pas trop éloigné de sa date initiale, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, à cause de la concurrence en ligne, comme l’explique Denis Gérôme : « On sait que le commerce a changé. les opérations promotionnelles (en ligne notamment) sont monnaie courante toute l’année maintenant Â». Mais aussi et surtout car l’expérience à l’hiver dernier n’avait pas été des plus fructueuses : « On l’a fait l’hiver dernier et on s’est aperçu qu’au moment de la réouverture, toutes les franchises nationales avaient commencé à solder bien avant avec des ventes privées. Les soldes d’hiver ont été mauvaises car tout était anticipé. Notre choix serait plutôt de décaler d’une semaine seulement pour les coïncider avec la réouverture des restaurants Â».

La décision est tombée. Ce mardi après-midi, la cour d'assises de la Haute-Saône a rendu sa décision sur le montant des dommages et intérêts dans l'affaire Daval. Jonathann Daval devra verser en tout près de 165 000€ aux parties civiles. Une somme bien en deçà de celle réclamée par l'ensemble des parties civiles, qui était de 800.000€. Les parents d'Alexia obtiennent 5000€ pour les frais d'obsèques, et 50 000€ chacun au titre du préjudice d'affection. Pour la vente anticipée de leur bar PMU, ils recevront 24 000 euros. En tout, il leur versera donc 130 000 euros.

« Une décision conforme au droit et la jurisprudence »

Maître Randall Schwerdorffer évoque une décision « très juste, conforme au droit et la jurisprudence ». Et de poursuivre : « C'est extrêmement cohérent par rapport aux arguments que l'on a fait valoir, notamment sur l'existence du préjudice de médiatisation ». Rien d'étonnant pour l'homme de loi qui souligne que « ces sommes étaient disproportionnées par rapport à ce qui se pratique à l'accoutumée ». Les parties civiles ont dix jours pour faire appel de cette décision de justice. En milieu d'après-midi, Randall Schwerdorffer indiquait qu'il n'avait pas encore pu s'entretenir avec son client, mais que ce dernier « devrait être plutôt satisfait de cette décision de justice ». « Il aura à cœur de mettre en place les procédures d'indemnisation nécessaires » conclut-il

Cet après-midi, le tribunal de commerce de Dijon a décidé d'accorder un sursis supplémentaire à MBF Aluminium quant à sa reprise. Rappelons que la fonderie jurassienne a été placée en redressement judiciaire en novembre 2020.

Une nouvelle audience se tiendra dans 15 jours. De nouvelles offres de reprise pourront être déposées d'ici le 9 juin. Cela concerne bien entendu Mickaël Azoulay, seul repreneur déclaré à ce jour, mais d'autres pourraient également se faire connaître.

Les salariés sont déterminés. Ils se disent prêts à détériorer le matériel et l'outil de travail si la liquidation judiciaire est prononcée.

La semaine dernière, le pôle emploi de Besançon Témis publiait les résultats de l’enquête « besoin de main d’œuvre ». En Bourgogne-Franche-Comté, cette enquête annuelle réalisée avec le concours du Crédoc a porté sur 80.200 établissements. Elle décrit les besoins des entreprises par métier détaillé, par secteur d’activité et à un niveau géographique. Cette enquête s’intéresse aussi aux motifs de recrutement, à la nature des difficultés rencontrées ainsi qu’aux solutions envisagées.

Une enquête qui mesure les intentions d’embauche, et non les recrutements

Les intentions d’embauche traduisent les besoins en main-d'œuvre des entreprises et représentent autant d’opportunités de reclassement pour les demandeurs d’emploi. Elles diffèrent du nombre total de recrutements. Une intention d’embauche peut se concrétiser par le recrutement d’un demandeur d’emploi ou peut également se concrétiser par le recrutement d’un salarié d’une autre entreprise, entraînant des recrutements « en cascade ». Une intention d’embauche peut ainsi déboucher sur plusieurs recrutements.

Et les difficultés anticipées de recrutement

Les difficultés de recrutement correspondent à une appréciation des employeurs. Elles peuvent être liées à la pertinence des candidatures qui se présentent, à la nature du poste (pénibilité, mauvaise image, rémunération faible...) ou aux procédures de recrutement. Une difficulté de recrutementne se traduit pas nécessairement par un abandon du projet. Le plus souvent, le recrutement a lieu, mais il peut prendre plus de temps ou l’employeur peut revoir ses attentes.

Selon cette enquête, les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs à Besançon sont :

- Agents d’entretien de locaux (y compris ATSEM)

- Aides-soignants (aides médico-psycho, auxiliaire de puériculture, assistants…)

- Aides à domicile, aides ménagères, travailleurs familiaux

- Professionnels de l’animation socioculturelle (animateurs et directeurs)

- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine

- Ouvriers non qualifiés des industries agroalimentaires

- Employés de libre-service           

- Artistes, professeurs d’art (musique, danse, spectacles)

- Agents de services hospitaliers

- Ouvriers non qualifiés du textile et du cuir (y compris blanchisserie)

 

Cette enquête de pôle emploi a permis de constater une majorité de projets dans les services du Doubs à 63%, contre 53% en Bourgogne-Franche-Comté. Concernant le bassin de Besançon, il s’agit de presque 70% des besoins dans le secteur des services.

Les 3 métiers les plus recherchés par les employeurs dans le Doubs sont :

- Agent d’entretien de locaux (1128 projets, dont 32% jugés difficiles),

- Aide-soignant (630 projets dont 56% jugés difficile)

- Aide à domicile, aide ménagère et travailleur familial (626 projets dont 90% jugés difficiles).

Les 3 métiers les plus recherchés par les employeurs du bassin de Besançon sont :

- Agents d’entretien de locaux (790 projets dont 20% jugés difficiles)

- Professionnels de l’animation socio-culturelle (420 projets dont 40% jugés difficiles)

- Artistes, professeurs d’arts (366 projets dont 15% jugés difficiles) 

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