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Un enseignant Haut-Saônois de 57 ans, entraîneur d'un club de handball et de kayak, est soupçonné de viols sur mineurs depuis les années 90. Il est présenté depuis cet après-midi au pôle criminel de Besançon. Il aurait profité de sa fonction d’entraîneur afin d’abuser de jeunes filles mineures, de 10 à 12 ans. Il est aussi soupçonné de viol au sein du cadre familial en abusant de la nièce de sa compagne. Le parquet requiert son placement en détention provisoire dès ce soir.

Un appel à témoin

Lors d’un signalement en avril dernier par l’association « Colosse aux pieds d’argile Â», une femme d’une quarantaine d’années a révélé avoir été la victime de son entraîneur pendant 5 ans. De 1997 à 2002, l’homme l’aurait violé à de maintes reprises. A l’époque, il était âgé d’une trentaine d’années et aurait pris sa douche, nu, avec de jeunes fillettes. Par ailleurs, cet homme serait intervenu dans de très nombreuses activités pendant plusieurs décennies (gymnastique, handball, kayak). Le parquet redoute que pendant toutes ces années, des faits similaires aient eu lieu. Un appel à témoin a été lancé par le parquet de Haute-Saône, afin d’identifier d’autres victimes.

De nombreuses autres victimes ?

Ces faits sont similaires à ceux d'une plainte il y a un an, mais le parquet qui avait entendu le présumé violeur n'avait pas suffisamment d’éléments à son encontre. Une fois de plus, il s'agissait d'une femme qui indiquait avoir été abusée par son entraîneur, au domicile de ce dernier, et sur des moments extrascolaires. Des faits qui remontent aux années 1990 et 1991 alors qu'elle n'avait que 11 et 12 ans. Le quinquagénaire aurait profité de ses fonctions d’entraîneur pour assouvir ses pulsions. Pour l’heure il est toujours présumé innocent, mais quatre autres témoignages viennent dépeindre le profil de cet homme et corroborer les deux plaintes déjà déposées à son encontre. Des femmes qui n’ont pas été victimes de viols ou d’agressions sexuelles, mais qui décrivent un comportement malsain et tendancieux.

L'homme a été interpellé le jeudi 27 mai 2021 et placé en garde à vue. C’est professeur d'histoire en activité en Haute-Saône, mais aussi entraineur d'un club de handball à Noidans-les-Vesoul, ainsi que d'un club de Kayak à Port-sur-Saône. Il a été présenté ce vendredi au pôle criminel de Besançon en vue de sa mise en examen. Il encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle.

Dans les jardins de la préfecture, le préfet du Doubs Joël Mathurin a remis à quatre associations franc-comtoises des subventions dans le cadre du plan France Relance. Objectif : lutter contre la précarité en Franche-Comté.

Plusieurs associations choisies

14 projets avaient été déposés auprès de la préfecture, et 4 ont été choisis en fonction de leur maturité et de leur capacité d’innovation et d’amplification de la stratégie départementale de lutte contre la pauvreté. Les associations « Travail et Vie Â», « La Roue de secours Â» et « Frip’vie Â» ainsi que la mission locale du Doubs ont reçu chacun entre 60 et 85 000 € pour mener à bien leurs actions.

Des projets très différents

« La Roue de secours Â» et la mission locale mèneront le même combat : celui de la mobilité. La première souhaite favoriser l’accès à un véhicule personnel pour les personnes précaires, notamment dans les zones rurales, et la deuxième proposera des solutions pour passer le permis de conduire pour les jeunes accompagnés. « Frip’vie Â» sensibilisera son public à mieux manger à moindre coût, en rappelant que le taux d’obésité est plus fort chez les plus précaires. Tandis que « Travail et Vie Â», basée à Pontarlier, propose un accueil de jour et un accompagnement pour les personnes précaires en rupture social. Depuis début 2021, ils constatent que le nombre de femmes qui fréquentent l’association est en forte augmentation. Pour mieux les accueillir, il faut leur fournir un lieu de vie qui leur permettra de retrouver un lieu de sérénité, notamment en quittant les milieux d’hommes. C’est pour leur fournir ce « lieu de répit Â» que cette subvention sera utilisée.

L’exposition « Transmissions : l’immatériel photographié Â» a été conçue conjointement par le Musée international d’horlogerie à La-Chaux-de-Fonds et le Musée du Temps à Besançon. Elle met en scène 6 photographes qui ont posé leurs regards sur les savoir-faire en mécanique horlogère qui sont rentrés récemment au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Elle est ouverte depuis le 19 mai et jusqu’au 7 novembre 2021. 

Une exposition en deux parties

Le Musée international d’horlogerie de La-Chaux-de-Fonds et le Musée du Temps à Besançon s’associent pour créer cette exposition photographique sur l’horlogerie et ses savoir-faire. 6 photographes suisses et français exposent donc le regard qu’ils ont posé sur cette industrie, avec créativité. Rendre visible l’invisible, l’immatériel photographié, c’est le crédo des commissaires de l’exposition, Régis Huguenin, Nicolas Surlapierre et Laurence Reibel.

Trois artistes exposés à Besançon

Laurence Reibel, conservatrice au Musée du Temps, a expliqué au micro de Pleinair les Å“uvres de Thomas Brasey, Christophe Florian et Raphaël Dallaporta. Le premier cité pose son regard en tant que novice dans le domaine : son récit autour du patrimoine horloger est original. C’est son univers personnel. Christophe Florian, lui, est connaisseur : il a travaillé dans l’horlogerie et la joaillerie avant sa carrière artistique. Il place donc le geste technique, le savoir-faire au cÅ“ur de son Å“uvre. Il a saisi des moments très particuliers de la création horlogère. Raphaël Dallaporta porte un regard plus scientifique. Il a travaillé sur une horloge mise au point au 14e siècle et actionnée par un restaurateur, l’Astrarium Dondi. Elle est présente au Musée international d’horlogerie. Souhaitant rendre visible l’invisible, il a fait en sorte que des phénomènes à l’échelle de l’univers qui nous échappent deviennent compréhensibles.

Le drame est survenu dans le Jura ce vendredi matin. Une fillette d'une dizaine d'années a été renversée accidentellement par une voiture ce matin à Lamoura.

Elle n'a pas survécu à ses blessures. Il pourrait s'agir du véhicule de sa mère. L'accident s'est produit à un arrêt de bus. Une enquête est en cours.

Comme chaque semaine, le rectorat de Besançon communique les chiffres concernant la situation épidémique dans l'académie. A la date de jeudi, aucune structure scolaire n'a fermé ses portes. 126 classes bénéficient de la continuité pédagogique à distance.

Selon les chiffres de l'administration, 232 élèves et 4 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les sept derniers jours. Le rectorat de Besançon précise que des séances hebdomadaires de dépistage par autotest sont proposées aux lycéens dans leur établissement scolaire.

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