L’exposition « Transmissions : l’immatériel photographié » a été conçue conjointement par le Musée international d’horlogerie à La-Chaux-de-Fonds et le Musée du Temps à Besançon. Elle met en scène 6 photographes qui ont posé leurs regards sur les savoir-faire en mécanique horlogère qui sont rentrés récemment au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Elle est ouverte depuis le 19 mai et jusqu’au 7 novembre 2021.
Une exposition en deux parties
Le Musée international d’horlogerie de La-Chaux-de-Fonds et le Musée du Temps à Besançon s’associent pour créer cette exposition photographique sur l’horlogerie et ses savoir-faire. 6 photographes suisses et français exposent donc le regard qu’ils ont posé sur cette industrie, avec créativité. Rendre visible l’invisible, l’immatériel photographié, c’est le crédo des commissaires de l’exposition, Régis Huguenin, Nicolas Surlapierre et Laurence Reibel.
Trois artistes exposés à Besançon
Laurence Reibel, conservatrice au Musée du Temps, a expliqué au micro de Pleinair les œuvres de Thomas Brasey, Christophe Florian et Raphaël Dallaporta. Le premier cité pose son regard en tant que novice dans le domaine : son récit autour du patrimoine horloger est original. C’est son univers personnel. Christophe Florian, lui, est connaisseur : il a travaillé dans l’horlogerie et la joaillerie avant sa carrière artistique. Il place donc le geste technique, le savoir-faire au cœur de son œuvre. Il a saisi des moments très particuliers de la création horlogère. Raphaël Dallaporta porte un regard plus scientifique. Il a travaillé sur une horloge mise au point au 14e siècle et actionnée par un restaurateur, l’Astrarium Dondi. Elle est présente au Musée international d’horlogerie. Souhaitant rendre visible l’invisible, il a fait en sorte que des phénomènes à l’échelle de l’univers qui nous échappent deviennent compréhensibles.































