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Joueur puis arbitre alors qu’il était plus jeune, il a découvert l’Olympique de Marseille alors qu’il n’avait qu’une dizaine d’années, au hasard des diffusions télé. « C’était lors de la saison 98/99 à l’époque des Pirès, Ravanelli puis Dugarry… Â» se souvient-il. Quelques années seulement après la victoire en Ligue des Champions en 1993.

Très vite, en vrai supporter, le jeune garçon affiche ses idoles sur les murs de sa chambre, achète maillot et survêtement puis vient en 2001 le premier match au Vélodrome : « Un OM-Toulouse qui s’est terminé par un 2 à 2 et surtout une énorme ambiance qui m’a tout de suite donné envie d’y retourner Â».

Très tôt membre du club de supporters des Yankees, il a depuis assisté à des dizaines de matchs à Marseille et parcouru la France et l’Europe pour soutenir l’OM. Pas étonnant donc de retrouver ce fidèle à Lyon mercredi pour la finale de coupe d’Europe contre l’Atlético Madrid.

Quelques heures de trajet du Jura à Lyon, avec une escorte policière qui attendra le bus à 50 km de l’arrivée puis ce sera le moment tant attendu… Même si l’adversaire est plus fort sur le papier, « l’OM va se transcender Â» et Xavier pronostique un score de 2 à 1 après prolongation pour ses protégés.

Une journée qui, quoi qu’il arrive, restera particulière tant l’ambiance annoncée sera digne des grandes heures de ce club si populaire. « Une grande et belle fête sans incidents Â» espère-t-il.

« Et je serai à nouveau au Vélodrome samedi pour le match contre Amiens en espérant une qualification pour la prochaine ligue des champions Â». Fidèle et passionné.

C’était l’une des préoccupations des élus en 2017. Elle le reste en 2018. Et ce, même si la situation des nappes phréatiques du secteur pontissalien n’inspire plus d’inquiétude. « En tout cas, pour le moment Â» insiste Patrick Genre, le Président de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier (CCGP). Il est vrai qu’en 2017, Mr Genre et Gérard Rognon, l’élu en charge du dossier au Grand Pontarlier, avaient tiré la sonnette d’alarme en constatant le niveau très bas des nappes phréatiques sur leur territoire. Fort heureusement, la neige et les fortes pluies de l’hiver sont passées par là. « Il n’empêche que la réserve en eau est loin d’être assurée » tempère Mr Genre. Et de compléter : « Tout ce qui a été dit l’année dernière sur la structure même de l’alimentation et de la ressource en eau demeure ».

C’est la raison pour laquelle un travail, qui s’accompagnera d’actions coûteuses mais indispensables, est actuellement mené. Dans un premier temps, la réflexion consiste à définir les moyens à mettre en Å“uvre pour réduire la consommation individuelle ou collective d’eau et améliorer le rendement de sa distribution, sans oublier de poursuivre la recherche de nouveaux puits de captage sur le territoire pontissalien pour sécuriser l’alimentation par la plaine de l’Arlier et garantir une qualité et une quantité d’eau suffisante. En parallèle de ces initiatives, un épage (établissement public d’aménagement et de gestion de l’eau) verra le jour avec pour mission de gérer toute la problématique liée à la ressource en eau sur une partie du Doubs. Preuve que ce sujet fait l’objet de toutes les attentions. Il est largement évoqué et présent dans les politiques locales et notamment lorsqu’il s’agit de réfléchir à l’avenir et à l’élaboration des documents portant sur l’aménagement du territoire de demain. « L’eau n’est pas un bien garanti à vie. C’est une ressource qui est fragile. Il faut que l’on prenne toutes les mesures pour améliorer et garantir cette alimentation en eau nécessaire à la vie au quotidien Â» conclut Patrick Genre.

« le Comité de Jumelage de Loc-Maria Plouzane, situé à 12km de Brest dans le Nord Finistère, cherche une âme sÅ“ur Â». L’annonce parue en mars 1987 dans la presse quotidienne locale a aussitôt retenu l’attention d’André Triboulet alors maire de Damprichard.

Premiers contacts et premières rencontres et, dès l’année suivante, l’acte de jumelage officiel est signépour « Sceller solennellement le rapprochement entre nos deux cités et contribuer à nouer et affermir des liens d'une authentique et durable amitié. 

L’union a depuis été largement consommée avec des échanges réguliers, les bretons venant profiter de la neige en hiver, les comtois se rendant sur la plage en été. Toujours dans la bonne humeur. Plusieurs générations ont donc d’ores et déjà vécu ces échanges et l’aventure va se poursuivre au-delà des noces de perles fêtées cette année.

Il y a quelques jours, lors de leur dernière assemblée générale, les maires du Doubs n’ont pas caché leur inquiétude et leur colère, quant au manque de considération de l’état à leur sujet. Ils dénoncent l’absence de concertation et des décisions prises sans se soucier de leurs incidences, notamment financières, dans la vie et le développement d’une commune. Au cours de son discours, Patrick Genre, en tant que Président de l’association des maires du Doubs, s’en ai fait l’écho auprès du Préfet et des députés du département présents. « Sur un certain nombre de thématiques, les élus ont l’impression d’être pris pour des pions, de ne pas être respectés Â» explique Mr Genre. Et de poursuivre : « Beaucoup de décisions sont prises au niveau central sans en mesurer totalement les incidences au niveau local Â». Taxe d’habitation, transfert de certaines compétences vers les collectivités locales, gestion des gens du voyage, renforcement des règles de sécurité… les raisons de la colère sont nombreuses. « Derrière chacune de ces décisions, ce sont les élus qui, au niveau local, rament pouvoir faire vivre leur commune Â» précise Mr Genre.

Des démissions en hausse

Preuve que la situation est devenue tendue, selon Patrick Genre, « le nombre de démissions de maire n’a jamais été aussi important qu’au cours de ce mandat Â». Et de compléter : « Beaucoup de démissions le sont parce que les élus ne se retrouvent pas dans ce qui leur est permis de faire aujourd’hui, par rapport à ce qu’ils avaient envisagé avant les élections Â». Les édiles demandent donc d’être associés aux décisions prises. « Nous ne sommes pas opposés aux évolutions. Bien au contraire. Nous sommes prêts à participer à l’effort national et à faire en sorte que les collectivités jouent pleinement leur rôle dans la recherche d’une amélioration de la situation nationale. Il faut cependant mettre un terme à cette politique qui consiste à toujours demander aux collectivités locales de supporter les restrictions » complète le président de l’association des maires du Doubs. Selon Mr Genre, Cette politique se fait déjà sentir dans certains villages qui, faute de moyens, sont condamnés à fermer des services publics. La balle est désormais dans le camp d’Edouard Philippe et d’Emmanuel Macron.

A Besançon, le club de la Saint-Claude est en train de vivre une année sportive et gymnique des plus belles. A l’issue des phases qualificatives régionales, sur les huit équipes engagées, cinq sont parvenues à se hisser dans la meilleure division de leur catégorie d’âge. Elles auront la chance de porter haut les couleurs du club en juin prochain aux championnats de France, à Villefranche pour les seniors et les juniors et à Poitiers pour les benjamins, minimes et cadets.

En individuel aussi, les Bisontins ont excellé. Ce week-end, trois jeunes gymnastes, âgés entre 10 et 14 ans, participeront aux championnats de France élites à Caen. Parmi eux, Félicien Albert qui a tout donné pour atteindre son objectif. « Cela fait 7 ans que le club n’avait pas obtenu de tels résultats dans cette catégorie Â» explique Simon Léger, l’un des deux coaches. Ces jeunes athlètes tenteront de suivre le chemin tracé par l’un des aînés de la formation, Clément Mielle, qui a récemment décroché le titre de vice-champion de France au cheval d’arçon. Il s’est même payé le luxe de terminer au 4è rang national sur les six agrès qui composent la discipline. Dans les autres catégories d’âge, on a également donné du meilleur de soi-même. Chez les 12/14 ans, 10 jeunes ont récemment porté les couleurs bisontines aux championnats de France.

Des jeunes qui progressent

Pour Fabrice Bonnamy, le Président, et Cédric Robert, le responsable technique, ces bons résultats sont le fruit d’un excellent travail des entraîneurs, mais ils reconnaissent aussi l’investissement des jeunes gymnastes. « On constate avec plaisir une progression constante de nos effectifs. C’est une très bonne chose Â» explique Mr Robert. Le président Bonnamy retient « la cohésion  et l’esprit d’équipe » des formations qui ont disputé le championnat régional par équipes. Des propos que confirment Simon Léger. «  il faut apprécier la bonne ambiance qui existe au club. Lors des qualifications régionales, les encouragements des spectateurs ont transcendé nos gymnastes Â» confirme-t-il.

Moment de convivialité

Ce lundi soir, pour fêter ces prouesses individuelles et collectives, un sympathique pot était organisé dans la salle de Gym de la rue Francis Clerc à Besançon. Fabrice Bonnamy, le Président, a reconnu l’excellente saison de la Saint-Claude. Il s’est également félicité de pouvoir réunir pendant un instant et dans un même lieu, athlètes, salariés et bénévoles. « Il ne faut pas oublier que cela doit être avant tout du plaisir. On se veut une association qui encourage les enfants à faire du sport et à se faire plaisir dans leur activité. Et ce, bien avant les résultats sportifs Â» conclut le responsable.

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