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Ce mardi à Pontarlier, les élèves de 1ère du lycée des Augustins ont rencontré Mr Bouveret un ancien résistant déporté de la 2nde Guerre Mondiale.
Après avoir retracé son parcours de résistant, la vie dans les camps, et la libération, les élèves ont eu l’occasion de l’interroger.

Au moment de son arrestation, a-t-il regretté d’être entré dans la résistance ? Dans le camp de concentration quel travail faisait-il et a-t-il eu l’occasion de résister une fois dans le camp ? Quelles questions lui ont posé les nazis quand il a été arrêté ? Depuis quand témoigne-t-il auprès des nouvelles générations ? Voilà une partie des questions posées par les élèves à Mr Bouveret témoin de l’horreur et de la barbarie.

Un témoignage à enjeux pédagogique

En amont de cette rencontre, les élèves ont préparé leur échange en classe. Dans le cadre du programme d’histoire en classe de 1ère, les enseignants reviennent sur les deux grands conflits du XXè siècle.
Pour les professeurs l’objectif éducatif est de transmettre des valeurs républicaines de fraternité, d’égalité. « L’idée est de réaliser tout ce à quoi nous avons droit aujourd’hui, grâce à ces hommes et ces femmes qui ont résisté. Les résistants ont agit pour défendre des droits et des valeurs de fraternité et d’égalité Â» explique Mme Peseux professeur d’histoire au lycée les Augustins.

Un témoignage précieux pour les lycéens

Intimidés et impressionnés sont les qualificatifs qui définissent les lycéens face à Mr Bouveret. Avec ce témoignage, l’histoire se concrétise. Originaire de Chappelle des Bois, et âgé de 94 ans, Mr Bouveret a très longtemps gardé cette histoire pour lui.
C’est en 2007 qu’il est contacté par une auteure pour témoigner. Depuis il rencontre les jeunes générations et accepte de parler de cette triste période. 

« Les lycéens sont conscients de la chance qu’ils ont de pouvoir le rencontrer. Nous l’accueillons depuis quelques années au lycée des Augustins et systématiquement nous voyons des élèves à l’écoute, et attentif à l’histoire de Mr Bouveret Â» raconte Mme Grandvoynet professeure d’histoire au lycée des Augustins.
Tout au long de la rencontre ils se questionnent. « Lui il a eu le courage de dire je ne suis pas d’accord. Mais moi à son âge qu’est-ce que j’aurai fait ? Comment aurions-nous agit ? Ce sont ces questions que se posent les élèves suite à cet échange, du moins c’est ce dont ils font part Â» explique Mme Peseux.

Et aujourd'hui ? Sa relation avec les allemands, son recul sur ce qu'il a vécu ?

Au cours du témoignage, Mr Bouveret insiste sur le fait qu'il a eu énormément de chance. Il ne regrette en rien ce qu'il a fait et à la question Â« Aujourd'hui les allemands que vous rencontrez vous leur parlez ? », il répond Â« Avant le camp de concentration nous en voulions aux allemands. Une fois enfermé à Dachau, j'ai compris qu'il fallait différencier les allemands, des nazis. Aujourd'hui je ferai une erreur si je refusais de parler aux allemands, eux aussi ont soufferts du rationnement, des camps et de l'extermination ». 

Le témoignage de Mr Bouveret est disponible dans l'ouvrage de Gisèle Tuaillon-Nass Â« Le rendez-vous des sages Â».

Une nouvelle panne téléphonique impacte actuellement les opérateurs français. Et ce, pour la deuxième journée consécutive. Les problèmes sont localisés sur la même plateforme d’interconnexion que la veille chez Orange. Selon l’opérateur, le problème serait moins important qu’hier. Un pic d’incidents a été relevé depuis le début de la matinée.

La mobilisation des cheminots ne faiblit pas à Besançon. Demain matin, de 6h à 10h, le syndicat Sud Rail organisera à la gare Viotte une distribution de tracts aux usagers, puis engagera une tournée afin de rencontrer « les collègues de la gare Â» dans le cadre du vote action décidé par l’intersyndicale .

Les cheminots sont appelés à donner leur avis sur la réforme ferroviaire. La question formulée est la suivante : « Etes-vous pour ou contre le pacte ferroviaire porté par le gouvernement ? Â».

Convivialité, beauté et technicité. Tels sont les ingrédients promis par les parents élèves de l’école communale, organisateurs de cette 2ème édition du Trail des Premiers Sapins. Un rendez-vous avec 4 épreuves qui se prépare pour le 27 mai.

A partir de 3 ans et jusqu'à 12 ans révolus, par tranche d'âge, les enfants pourront s'élancer sur un parcours semé d'embûches adapté à leurs capacités. Ces petits drageons, c’est le nom de leur épreuve, évolueront sans chrono, juste pour le plaisir et l'entraide.

Pour les plus grands, dès l’âge de 16 ans, « L'épicéa Â» est un trail chronométré de 9km et 200m de dénivelé. « Course facile techniquement mais offrant une belle variété de terrain Â» promettent les organisateurs quant à ce parcours « qui reprend l'essentielle de sa grande soeur, sans les difficultés majeures Â».

Ces difficultés sont en effet réservées aux plus aguerris qui s’élanceront sur « La mélèze Â». 19.5km et 560m de dénivelé. Un tracé exigeant comptant pour le challenge Trail Long - Procompta / Doubs Terre de Trail. Passage en forêt, dans les champs, descentes et montées techniques…les adeptes du trail y trouveront leur compte.

Pour ceux qui préfèrent marcher de courir, pas de problème, deux randonnées leur sont proposées avec au choix 9 ou 13km. « Profitez des points de vues du mémorial, de la grange Marlier, de derrière la roche avant de redescendre sur la zone d'arrivée. Des panoramas magnifiques sur de beaux sentiers sans difficultés majeures Â».

Finalement, avec toutes ces épreuves, ce rendez-vous aux Premiers Sapins est parfait pour les familles. Tout le monde aura de quoi profiter de cette sortie en pleine nature, à son rythme, selon ses envies.

Avec en prime un beau geste puisque une parte des bénéfices sera reversée à la Sapaudia qui milite pour le don de moelle osseuse.

Ce lundi à Lons-le-Saunier, un agriculteur jurassien était jugé pour un coup porté au maire de la commune de Montfleur. 

L’agresseur présumé a été soupçonné de maltraitance animale dans son exploitation, suite à cela, il a agressé le maire de la commune qui tentait de prendre en photo un animal mort en bordure de voie publique. 

Lors de son jugement hier, il a affirmé avoir simplement voulu récupérer le téléphone portable du maire et non pas lui donner un coup.

L’agriculteur a écopé de 8 mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve et obligation de soins. Il devra également verser 800 euros de dommages au maire et 1 euro symbolique à l’association des maires du Jura qui s’était constituée partie civile.

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