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Ce mercredi matin, sur l'A36, à hauteur de l'Hôpital-Saint-Lieffroy, les secours sont intervenus pour un poids lourd qui s'est couché sur le côté sur la voie de décélération menant sur l'aire de repos. Il transportait des fruits et légumes. Un homme, légèrement blessé, piégé dans sa cabine, a été dégagé par le pare-brise. Il a été dirigé sur l'hôpital de Besançon.

Ce dimanche, l’icône de la boxe Jean Josselin s’est éteint à l’âge de 81 ans. Le natif de Gray, en Haute-Saône, était atteint de la maladie d’Alzheimer. Celui qui fit toutes ses classes au Local Boxe Club, rue Bersot à Besançon, lui donna finalement son nom en 2017. Retour sur la vie d’un homme et d’un athlète exceptionnel.

Dans les années 50, Jean Josselin réalise ses premières gammes de boxeur à Besançon. Celui que tout le monde décrit comme un « vrai gentil Â» dans la vie de tous les jours, devient une véritable furie sur les rings. 114 victoires en 117 matchs amateurs, 66 en 89 matchs professionnels, le palmarès de Jean Josselin est exceptionnel. « Jeannot Â» prend du galon jusqu’à devenir, en 1966 et 1969, champion d’Europe. Le titre mondial lui échappe de peu en 1966, à Dallas. Le français s’incline aux points après 15 rounds face à l’américain Curtis Cokes. Jean Josselin reste un précurseur, à l’échelle locale, mais également nationale. Il est l’un des premiers français à avoir rayonné dans le noble art : « C’est une personne emblématique. Sportivement, le premier à avoir côtoyé le très haut niveau, c’est lui. Il réalise des performances que personne n’a fait. Il a ouvert la voie aux autres Â», nous confie Morrade Hakkar, ancien champion d’Europe bisontin de boxe. 

L'héritage bisontin de Josselin

Morrade Hakkar, Mamadou Thiam, ou encore Kadhafi Djelkhir, les noms célèbres de la boxe en France riment souvent avec Besançon. Si la cité comtoise est une véritable terre de boxe, elle le doit en grande partie aux exploits de Jean Josselin. L’ouvrier devenu boxeur de renom a voyagé, triomphé, mais surtout transmis : « Peut-être que s’il n’avait pas existé, j’aurais fait du foot, ou du basket. J’ai grandi dans un quartier où on parlait souvent de Jean Josselin. C’était un moteur, un exemple. C’est lui qui m’a donné envie de faire ce sport, de devenir champion », explique Morrade Hakkar. Véritable féru du noble art, raccrocher les gants n’a pas pour autant fait perdre sa passion à Jean Josselin. Jusqu’à ses derniers jours, « Jeannot Â» venait dans la salle de ses débuts, rebaptisée en son nom, pour discuter et conseiller les futurs grands champions bisontins : « Il venait deux à trois fois par semaine, aux alentours de 9h du matin, pour donner des conseils. Jusqu’au bout il est venu. C’était toute sa vie la boxe Â», ajoute Morrade Hakkar.

Reconnaissance tardive mais méritée

Si Jean Josselin a consacré sa vie à la boxe, celle-ci a mis du temps à le lui rendre. L’icône bisontine, longtemps laissé dans l’oubli, a enfin obtenu la reconnaissance qu’il méritait en 2017, lorsque la Ville de Besançon renomme la salle de ses débuts en son nom : « On avait souhaité en 2017 baptiser le gymnase rue Bersot, où il avait fait ses débuts à l’âge de 14 ans, en son nom Â», explique Abdel Ghezali, adjoint au sport à la mairie de Besançon.  Deux ans plus tard, un gala en son honneur était organisé au palais des sports Ghani Yalouz : « On a fait cet hommage en 2019 pour lui apporter une aide significative. On a récolté plus de 9000€. La boxe, c’est une petite famille. Quand il y a des attaches comme ça, c’est normal de garder le lien. Il y a un travail de mémoire à réaliser quand on a des idoles qui ont rayonné de la sorte. Il faut cristalliser autour de ça pour que les jeunes générations se souviennent Â», nous confie Philippe Haag, président du Local Boxe Club.

Jean Josselin s’est donc éteint ce dimanche. L’homme nous quitte, mais sa légende, et son héritage demeureront. 

Le Pontissalien de 32 ans, soupçonné d'avoir violenté son épouse le 7 janvier dernier, était jugé en comparution immédiate ce mercredi. Il avait été placé en détention provisoire la veille.

Le 7 février dernier, il avait été interpellé après avoir tambouriné à la porte de sa victime et l'avoir  bousculée. Il était également en possession d'un cutter. La victime s'est également vue prescrire trois jours d'ITT. Une enquête de voisinage a permis d'établir que la violence s'était installée au sein de ce couple.

Ce jeudi 11 février, Joël Giraud, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales, se rendra en Haute-Saône. Il sera à Marnay et Gray. Au programme, l'inauguration du Moulin des énergies à Marnay et la présentation du projet de Maison France Services et la visite du site à Marnay.

Un temps de déambulation dans le centre-ville de Gray et la présentation des projets portés dans le cadre de la candidature au programme « Petites Villes de Demain » sont également annoncés.

Besançon Maintenant, l'opposition de droite au conseil municipal de Besançon, dénonce les nouvelles violences urbaines survenues ces dernières semaines à Besançon. « Il est urgent d'agir pour éviter le pire » écrivent Ludovic Fagaut et son équipe. Selon le collectif, « la majorité n'a toujours pas fait de la sécurité une de ses priorités ».

Ce dernier vient de rédiger un dossier de 10 propositions « pour améliorer la sécurité des Bisontines et Bisontins ». « Les Bisontins ont le droit de savoir qu'il existe une alternative à l'inaction municipale en la matière » ajoute-t-il. Il appelle ainsi « la majorité à se saisir de (ses) propositions et à enfin agir contre l'insécurité et la délinquance qui prospèrent à Besançon ».

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