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La Maison de l’Habitat du Doubs organise trois web-conférences gratuites et inédites en mars. Ces conférences présentées sur Zoom serviront à aider les bailleurs à remplir leur contrat de location en évitant les pièges. Les juristes Richard Cardot, et Raphaël Knecht présenteront donc une conférence les jeudi 4 (Haut-Doubs), 11 (Pays de Montbéliard), et 18 mars (Grand Besançon Métropole) à 18h30 pour aider les bailleurs. Les inscriptions se font par mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Dimanche dernier, l’ESBF a conclu la première partie de saison avec une défaite à domicile face à Chambray. Une défaite qui empêche les bisontines de monter sur le podium mais qui suffit pour participer aux play-off. La ligue a d’ailleurs dévoilé son calendrier de 7 matchs à venir avant les play-off. Besançon débutera face à Brest le 27 ou 28 février. Viendront ensuite Paris 92, Nantes, Chambray, Bourg de Péage, Nice, et Metz.

Il n'y aura de pas de salon l'agriculture en 2021. L'an dernier, le grand évènement agricole avait fermé ses portes prématurément. Nous avons voulu savoir comment les professionnels du secteur appréhendaient cette décision ? La rédaction a rencontré Patrice Sancey-Richard, agriculteur à Etalans.

Mr Sancey-Richard devait participer cette année à son deuxième salon de l'agriculture. Malheureusement, le paysan restera dans sa ferme. Récompensé l'an dernier pour la qualité de son travail, une montbéliarde avait décroché l'un des titres mis en jeu, il n'exposera pas cette année. Le fermier regrette cette décision, tout en la relativisant. « Si le salon ne se déroule pas dans de bonnes conditions, ce n'est pas très bien. Cela doit rester un moment de convivialité. Si l'on est chacun dans son coin, ce n'est pas intéressant » explique-t-il.


Un impact économique ?

A cette problématique, Patrice Sancey-Richard a une réponse tranchée. Le concernant, la non-tenue du salon n'aura aucun impact économique. « Les ventes de comté seront peut-être impactées. En revanche, pour ma part, sur l'élevage de mes vaches, il n'y aura aucune incidence. Je ne vends pas plus cher des animaux parce qu'ils ont été primés au salon de l'agriculture » précise-t-il.


Rendez-vous en 2022 ?

Bien malin qui pourrait répondre à cette question. Bien évidemment, le monde agricole franc-comtois espère pourvoir retrouver au plus vite la capitale. Mais rien n'est moins sûr. « Nous sommes tous tombés de haut. Celui qui nous aurait dit il y a un an, qu'il n'y aurait pas de salon cette année, nous ne l'aurions pas cru » commente l'agriculteur doubien. Et de terminer « On se dit que cela reviendra un jour. Mais quand ? De toute façon, nous ne sommes pas les plus à plaindre. Nous pouvons travailler. Nous avons un salaire. La situation est beaucoup plus difficile pour d'autres professions, comme les restaurateurs qui ne peuvent pas travailler. Il ne faut pas toujours se plaindre ».

La ville de Besançon fait un pas de plus vers l'autopartage en agrémentant son parc automobile de deux voitures du réseau d'autopartage Citiz. Cette collaboration révèle le cap écologique tenu par la maire Anne Vignot et ses élus.

L'autopartage : une pratique routinière des agents de la ville

La ville de Besançon est dotée d'un parc automobile d'une soixantaine de véhicules répartis sur quatre sites. Un fonctionnement en autopartage pour les différents services de la ville est mis en place depuis 10 ans maintenant. Les agents peuvent réserver ces voitures et les utiliser dans leurs différentes missions. De ce fait, cela demande au service logistique de la ville une organisation millimétrée, tant pour l'entretien des voitures, que pour leur stationnement ou bien leur disponibilité.

Mais c'est quoi le réseau Citiz ?

Citiz est un réseau coopératif d'utilisateur d'autopartage en France. Le but étant de mutualiser les véhicules afin de voir les parkings des centres villes français allégés de voitures. Le réseau est présent dans plus de 150 villes sur tout le territoire national, avec presque 2.000 voitures mobilisées. Chaque utilisateur peut louer une voiture après avoir souscrit à l'abonnement Citiz.

Une collaboration inédite entre la ville et Citiz

Depuis le 5 février 2021, deux stationnements ont été créés devant les locaux de la mairie de Besançon, avec dessus deux voitures du réseau privé d'autopartage Citiz, disponibles uniquement pour les agents de la ville durant leurs horaires de travail. Le reste du temps, elles pourront être utilisées par les adhérents de Citiz. L'énorme avantage pour la ville réside dans le fait que ces deux voitures seront gérées par l'organisme Citiz.

Vers une mobilité plus verte chez les agents de la ville

Cette démarche s'ancre dans la continuité des actions écologiques menées par la mairie de Besançon. Annaïk Chauvet, élue à la transition énergétique, aux bâtiments et au parc automobile et logistique de la ville de Besançon pose pour objectif à long terme, une mobilité plus verte pour les agents de la ville de Besançon, avec l'achat de plusieurs vélos-cargo. Elle espère que cette expérience avec Citiz portera ses fruits. Elle espère voir perdurer cette collaboration.

Face au grand froid présent ces derniers jours en Franche-Comté, des questions sur la situation des sans-abris subsistent. Bénédicte Hérard, adjointe à l’action sociale à la mairie de Pontarlier nous a parlé de la gestion de la Ville concernant ce problème.

Chaque année une « maraude Â» est mise en place à Pontarlier de fin-octobre à fin-mars. En d’autres mots, des agents de la Ville et du CCAS notamment « patrouillent Â» pour discuter avec des personnes sans-abris afin de leur trouver une solution d’hébergement. À Pontarlier, les personnes dans le besoin peuvent être reconduits vers un CHRS (centre d’hébergement et de réinsertion sociale), où il est possible de dormir, et de prendre des repas chauds. Si la situation sanitaire du moment a bien des défauts, elle n’impacte heureusement pas ces opérations : « Avec le couvre-feu à 18h, on anticipe en avançant le dispositif de veille hivernale. De plus, quand on a l’arrêté préfectoral de grand froid, on est relayés par la croix rouge Â», explique Bénédicte Hérard.

Concernant le nombre de personnes aidées, impossible de donner de chiffres en 2021 selon l’élu : « Ã‡a dépend des flux. On sait que ce sont des gens itinérants donc le nombre peut changer d’une année à une autre. Nous entre les associations et le CHRS, on peut accueillir entre 8 et 10 places chaque nuit Â».

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