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Il y a quelques mois la petite commune de Doubs a vu de nombreux tags fleurir sur les arrêts de bus ou à proximité du centre-ville. 

Après enquête de voisinage, les policiers pontissaliens ont réussi à identifier l'auteur de ces tags à caractère antisémite. 

Interpellé l'individu n' pas réellement réussi à expliquer ses motivations, les enquêteurs en ont conclu qu'il n'avait pas de mobile ou de convictions religieuses. 

Cet homme de 27 ans originaire du Doubs a fait l'objet d'une cure de désintoxication ce qui pourrait expliquer son comportement. 

Il sera convoqué d'ici la fin de l'année par le tribunal afin de répondre de ses actes pour dégradation par tags et propos à caractères antisémites. 

Contrairement à ce qui avait été annoncé, la piscine Municipale de Pontarlier Georges Cuinet va fermer dès demain. 

Sa date de fermeture a été avancée afin d'effectuer la vidange annuelle des bassins. 

Elle restera fermée au public jusqu'au dimanche 9 septembre inclus. 

A Besançon, le projet de salle d’escalade, piloté par le Grand Besançon, suit son cours. Précisons que cette structure se situera à proximité du stade Léo Lagrange. Ainsi, avec le Palais des sports, les stades de football et d’athlétisme et la piscine, le secteur Léo Lagrange se dote d’une nouvelle infrastructure sportive.

Actuellement se déroulent les travaux de déconstruction des anciens vestiaires, où le nouveau site prendra place. La consultation des entreprises est encore en cours pour le futur chantier et les délais sont d’environ 4 à 6 semaines pour cette phase. Par ailleurs, les travaux de construction devraient commencer à l’automne prochain, courant octobre. L’ouverture de la salle est prévue pour septembre 2019.

Le coût de cet investissement s’élève à 2,5 millions d’euros. La communauté d’agglomération du Grand Besançon, le Centre National de Développement du Sport, la Région, l’Etat et le Département apportent leur soutien à cette initiative.

Cette future salle d’escalade indoor, homologuée au niveau international, s’étendra sur une superficie de 1.600 m2, avec une hauteur maximum de 17 mètres. L’espace de grimpe sera de 950 m2. Cette infrastructure accueillera tous les pratiquants, qu’ils soient valides ou en situation de handicap.

Hier à Pontarlier, les services de l’Etat et les élus locaux se sont réunis pour aborder la situation d’assèchement du Doubs. Après cette rencontre, deux problématiques ont été relevées, l’assèchement de la rivière et la sécheresse.

La situation fait beaucoup parler chez les habitants du Haut-Doubs, la rivière a disparu de son lit depuis près d’un mois maintenant.
Entretien avec Christian Schwarz directeur départemental des territoires du Doubs

Quelle est la situation actuelle dans le Doubs concernant la sécheresse ?

Actuellement, nous sommes dans une situation d’alerte renforcée. Dans le dernier bulletin sécheresse datant de mercredi, les mesures de débit et de niveau de nappes sont comparées avec des niveaux historiques. La situation aujourd’hui n’est pas encore dans le niveau de crise.
Il existe trois niveaux d’alertes, et nous sommes dans le niveau intermédiaire, niveau alerte, niveau alerte renforcée et niveau de crise.

A quelle limite pouvons-nous identifier le niveau d’alerte renforcée du niveau de crise ?

Le niveau de crise est défini de manière mathématique. Mais aujourd’hui par rapport à la disparition de la rivière du Doubs de son lit, il faut différencier le niveau d’alerte sécheresse, de l’assèchement du Doubs. Ce sont deux phénomènes bien différents.
Il faut distinguer la situation hydrologique du phénomène de l'assec du Doubs. L’eau qui coule en aval du Lac St Point s’engouffre dans des pertes, ce qui ne se passait pas les années précédentes. C’est à cause de cette situation qu’il n’y a plus d’eau.

Avec les élus locaux et les services de l’Etat quelles décisions avez-vous pris concernant ces deux phénomènes ?

Pour la partie sécheresse, dans l’immédiat il n’est pas prévu de renforcer les niveaux de restriction par rapport à la situation actuelle. On renforcera la restriction si nous venons à passer en niveau de crise.

Concernant l'assec du Doubs, il est convenu que l’on poursuit les aménagements en cours. L’objectif étant qu’aux prochaines chutes de pluie nous puissions éviter de perdre le Doubs comme il le fait actuellement.
A plus long terme, nous souhaitons rassembler toutes les données que nous avons sur le secteur, pour effectuer un certains nombres de travaux qui nous permettraient de retrouver la situation comme nous la connaissions jusqu’à maintenant.

Quels types de travaux pourraient donc être envisagés ?

A ce stade, les grosses crues que nous avons eu l’hiver dernier ont eu un double effet. Le premier a été de nettoyer le lit de la rivière et peut-être de remettre à jour des circulations qui jusqu’alors étaient bouchées.
La deuxième explication c’est que ces grosses pluies se sont accompagnées d’un nouveau dessin du lit du Doubs. A certains endroits la rivière passe là où il y a des failles, et ce sont des endroits ou le Doubs ne passait pas les années précédentes.

Au vu de l’ensemble de ces éléments, nous devons compiler la totalité des données et les exploiter pour établir un programme de travaux partagés. Pour l’instant ce serait prétentieux de vous dire exactement quels travaux nous envisageons tant que la situation n’a pas été analysée.

Si le lit de la rivière réapparaît, les recherches afin d’effectuer des travaux seront-elles maintenues ?

Oui, les travaux seront maintenus une fois que nous saurons comment agir exactement. Nous voulons redonner la vie au Doubs telle que nous la connaissions auparavant.

Aujourd’hui à quel niveau d’eau sont les nappes phréatiques ? Faut-il s’inquiéter ?

Paradoxalement, les nappes phréatiques sont à des niveaux supérieurs aujourd’hui à ce qu’ils étaient l’an passé. Le niveau d’eau du lac St Point est à la même date que l’an passé 20 centimètres plus haut que l’année dernière.
Il faut bien distinguer le phénomène de l’assec qui est un phénomène visible et traumatisant, mais qui masque la réalité de la situation hydrologique qui n’est pas aussi dégradée que l’on veut bien le dire.

C’est en tout cas ce qui ressort des dernières données officielles de la Banque nationale suisse. En dix ans, le montant des billets en situation a été multiplié par deux en dix ans. Actuellement, ce sont 450 millions de billets de banques suisses qui circulent sur tout le territoire national.

Citant BFM TV et Bilan.ch, le magazine Capital explique « qu’en 2007, le montant total de ces billets était d'environ 38 milliards de francs suisses. Aujourd'hui, ce chiffre a presque doublé pour atteindre 76 milliards de francs, soit quelque 67 milliards d'euros. C'est environ 9.000 francs (7.900 euros) par personne Â». En Suisse, 70% des transactions seraient effectuées en cash.

En comparaison, Â« Capital Â» précise que selon la Banque de France, « fin 2017, quelque 1.171 milliard d'euros en cash était en circulation sur tout le territoire de la zone euro. Soit 3.450 euros par habitants Â».

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